On voit souvent la retraite comme une destination, alors qu’en réalité, c’est plutôt un carrefour. Le choix du parcours vous appartient, mais le voyage sera d’autant plus facile que votre plan financier y sera adapté.

L’aventurier

Bien que la COVID-19 ait temporairement modifié bien des projets de voyage, ce retraité ne s’est pas laissé abattre. Il a plutôt mis tous ses efforts à planifier des excursions sécuritaires à proximité afin d’assouvir son besoin d’aventure. Certains sont à la recherche de sensations fortes, alors que d’autres ont une approche plus détendue et préfèrent lire sur une plage reculée ou au bord d’un lac isolé. Des parcs provinciaux aux visites de vignobles, en glamping (c.-à-d. le camping haut de gamme) ou à la pêche, ce retraité ne manque pas d’activités qui lui permettent de maintenir un style de vie sain et actif. Qu’il s’agisse de brèves escapades spontanées ou d’un voyage à travers le pays, le style de vie et les finances de ce retraité doivent être flexibles.

Sa priorité financière no 1

Le rythme de vie de l’aventurier demande généralement un bas de laine bien garni : il faut donc un plan d’épargne strict et viser du capital à long terme avant la retraite. Si sa tolérance aux risques du marché peut changer à la retraite, il ne doit pas négliger la croissance pour autant. Ayant au moins deux décennies de dépenses à financer, il doit traiter l’éventualité d’un épuisement des fonds avec sérieux. Pour l’aventurier, la clé est donc l’équilibre entre la stabilité du revenu, la protection contre l’inflation et le potentiel de croissance.

La retraitée à temps partiel

Cette retraitée a la bougeotte, mais ce n’est pas l’envie de voir le monde qui la démange : elle souhaite plutôt réaliser son rêve d’enfance par une nouvelle carrière. Ou peut-être qu’elle veut continuer de travailler à temps partiel sans changer de domaine, ou encore devenir consultante.

Sa priorité financière no 2

Avant tout, cette retraitée doit voir à la gestion de ses différentes sources de revenus afin d’en optimiser l’efficacité fiscale. Elle pourrait choisir d’investir dans des régimes enregistrés jusqu’à 71 ans, puis retirer seulement les montants minimaux prescrits par le gouvernement. Elle pourrait aussi continuer de favoriser les options de placement axées sur la croissance dans le but de constituer un héritage pour ses proches.

L’altruiste

Quand un parent ou un ami a besoin d’aide, c’est lui qui vient à la rescousse. Ce retraité est une ressource précieuse quand il y a une urgence familiale à régler, un enfant à garder ou une réparation à faire. Parfois, c’est même le superhéros qui donne du temps à une oeuvre de charité du coin.

Sa priorité financière no 3

Comme les autres sphères de sa vie, le plan financier de l’altruiste sera vraisemblablement tourné vers les autres. Il lui permet peutêtre de financier l’éducation de ses petits-enfants au moyen d’un REEE, de partager sa fortune avec sa famille ou de laisser un héritage à ses proches ou à un organisme de bienfaisance. Pour équilibrer ses projets altruistes et ses besoins quotidiens durant la retraite, il doit opter pour des solutions de placement qui combinent protection en cas de baisse et potentiel de croissance.

Votre parcours de retraite – qu’il recoupe celui de l’aventurier, de la retraitée à temps partiel ou de l’altruiste, ou qu’il prenne une tout autre direction – vous est propre. Et il devrait en aller de même de votre plan financier, qui doit être adapté à vos choix.

Parlez à un conseiller de la Banque Scotia pour bâtir un plan de retraite à votre image