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Un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) est un type de placement qui vous permet d’accroître votre épargne-retraite. L’un des principaux avantages d’un REER réside dans le fait qu’il vous permet de reporter l’impôt à payer sur le montant de vos cotisations et de tout revenu généré jusqu’au jour où vous décidez de retirer les fonds, lorsque vous êtes à la retraite.

Tirez le maximum de votre REER en évitant ces cinq erreurs.

1. Retirer trop tôt

Si possible, essayez de ne pas faire de retraits de votre REER avant la retraite. En retirant des fonds trop tôt, vous perdez non seulement des droits à cotisation, mais aussi la croissance en franchise d’impôt des fonds retirés. Et même si tous les retraits sont assujettis à une retenue d’impôt allant de 10 % à 30 %1, votre taux marginal d’imposition (pourcentage de l’impôt établi pour votre revenu en fonction de votre fourchette d’imposition) sera sans doute plus élevé puisque les sommes retirées seront ajoutées à votre revenu annuel.

2. Cotiser trop

Il est bon de planifier son avenir, mais le fait de verser des cotisations trop élevées à un REER pourrait vous coûter cher. En effet, vous devrez payer une pénalité de 1 % par mois sur vos cotisations excédentaires si celles-ci dépassent de plus de 2 000 $ votre droit de cotisation REER. Vous pouvez cotiser chaque année un montant correspondant à 18 % de votre revenu de l’année précédente, jusqu’à un maximum de 29 210 $ en 2022, plus les droits de cotisation inutilisés des années précédentes.

Si vous avez encore de l’argent à placer, pensez aux comptes d’épargne libre d’impôt, dont les droits de cotisation cumulatifs sont de 81 500 $ en 2022*.

Un conseiller de la Banque Scotia peut examiner votre situation et vous aider à choisir les options les plus appropriées.

Comment pouvez-vous connaître votre maximum déductible au titre des REER?

Votre droit de cotisation REER est indiqué sur votre plus récent Avis de cotisation de l’Agence du revenu du Canada. Vous pouvez également le trouver en ligne en vous connectant à MonARC.

3. Remettre au lendemain

En matière de REER, le temps est votre meilleur allié : si vous vous y mettez tôt et que vous vous montrez constant, vous accumulerez de l’épargne facilement et automatiquement. Des cotisations régulières (hebdomadaires, bihebdomadaires ou mensuelles), grâce aux rendements composés, peuvent fructifier considérablement au fil du temps.

Parlez à un conseiller de la Banque Scotia afin d’établir le prélèvement automatique des cotisations (PAC) qui tient compte de votre situation financière et qui vous aidera à atteindre vos objectifs d’épargne. 

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4. Se laisser intimider par le tumulte

Gardez à l’esprit qu’un REER est un placement à long terme. Selon votre âge, plusieurs décennies vous séparent peut-être de votre retraite. Bien que l’instabilité des marchés puisse être une source d’angoisse, il est important de maintenir vos placements et de continuer à faire vos cotisations régulières. Maintenir une perspective à long terme et diversifier son approche d’investissement selon sa tolérance au risque et son horizon temporel s’avère souvent la meilleure stratégie.

5. Oublier de réévaluer votre plan

Il ne suffit pas d’ouvrir un REER, d’y verser une cotisation ponctuelle, puis de ne plus y penser. Chaque année, vous devriez évaluer votre objectif de retraite – l’âge auquel vous pensez arrêter de travailler et le revenu annuel qu’il vous faudra pour vivre confortablement – et apporter des ajustements au besoin.

Pour épargner votre sommeil, nous veillons sur votre épargne. Dormez l’esprit tranquille : nos conseillers Scotia sont là pour vous