La poursuite d’une maîtrise ou d’un doctorat, qui pourrait vous aider à réaliser vos rêves professionnels, est probablement plus abordable que vous le croyez.

En effet, les étudiants canadiens qui ont décroché un baccalauréat et souhaitent poursuivre leurs études peuvent choisir parmi un large éventail d’établissements scolaires et de programmes en fonction de leurs moyens. De nombreuses solutions financières, auxquelles ils n’avaient pas accès au baccalauréat, leur sont également proposées pour les aider à poursuivre leurs études. Les étudiants inscrits à la maîtrise ou au doctorat peuvent entre autres obtenir des bourses d’études, participer à des programmes de coopération rémunérés ou occuper des postes d’assistant à l’enseignement, ce qui leur permet de poursuivre leurs études sans se ruiner.

Frais de scolarité

Avant de réfléchir à la façon dont vous paierez vos études de deuxième cycle, il vaut la peine de déterminer ce qu’il vous en coûtera. Selon Statistique Canada*, les frais de scolarité moyens pour une année d’études à la maîtrise ou au doctorat en 2018-2019 s’élevaient à 7 086 $, ce qui représente une augmentation de 2,5 % par rapport à l’année précédente et 250 $ de plus que la moyenne des frais de scolarité au baccalauréat. Il faut toutefois noter que ces frais varient considérablement selon l’établissement scolaire, la province et le champ d’études.

Par exemple, les coûts associés à l’obtention d’une maîtrise en administration des affaires pour cadres sont les plus élevés au Canada (près de 50 000 $ par année en moyenne), alors que ceux d’une maîtrise en administration des affaires régulière s’élèvent en moyenne à un peu plus de 30 000 $. Suivent ensuite les études en médecine dentaire (13 343 $ en moyenne), en affaires, en gestion et en administration publique (11 323 $ en moyenne). La majorité des frais de scolarité pour les programmes d’études de deuxième se situent toutefois dans une fourchette de 5 000 $ à 10 000 $, tandis ceux des programmes d’études en sciences humaines, en pharmacologie et en soins vétérinaires coûtent en moyenne moins de 5 000 $.

Vos frais de scolarité dépendront également de l’endroit où vous choisirez de poursuivre vos études. Selon Statistique Canada, les frais de scolarité varient considérablement d’une province à l’autre, les coûts d’une maîtrise en administration à Terre-Neuve-et-Labrador s’élevant en moyenne à 2 382 $ comparativement à 44 759 $ en Ontario. Vous trouverez une liste détaillée des frais de scolarité universitaires sur le site Web d’Universités Canada.

Autres frais

Les frais de scolarité, quoiqu’élevés, ne sont pas les seuls frais à considérer. En prévoyant votre budget d’études de deuxième cycle, assurez-vous d’inclure les frais essentiels comme vos frais de subsistance, vos frais d’épicerie et vos frais de transport, qui varient selon la province où vous menez vos études.

L’Université de Montréal, par exemple, évalue qu’un étudiant paiera 1 225 $ par mois en frais de subsistance, incluant le logement, le transport, l’alimentation et le divertissement. L’Université de la Colombie-Britannique évalue ces mêmes frais à environ 1 000 $ par mois.

Statistique Canada souligne également que la plupart des établissements scolaires exigent des frais supplémentaires pour l’inscription à des activités sportives, à des services de soins de santé destinés aux étudiants et aux associations étudiantes. Pour l’année d’études 2018-2019, ces frais se sont élevés en moyenne à 875 $ pour les étudiants de deuxième cycle.

Travailler tout en étudiant

Une fois que vous avez établi ce qu’il vous en coûtera de poursuivre vos études, vous pouvez commencer à réfléchir à la façon dont vous paierez vos dépenses. Heureusement, de nouvelles sources de revenus s’offrent aux étudiants qui poursuivent des études supérieures. Par exemple, ils peuvent occuper des postes d’adjoint à la recherche ou à l’enseignement ou s’inscrire à des programmes coopératifs pour gagner un revenu tout en acquérant une expérience de travail précieuse.

D’après le moteur de recherche d’emplois Indeed, le salaire horaire moyen d’un adjoint à la recherche ou à l’enseignement est d’environ 20 $, tandis que la rémunération tirée d’une participation à un programme coopératif dépend de l’employeur.

Bourses et prêts d’études

La plupart des étudiants qui poursuivent des études supérieures ont aussi davantage d’occasions d’obtenir des bourses ou des prêts que lorsqu’ils étudiaient au premier cycle. En fait, d’après Statistique Canada, près des deux tiers des étudiants canadiens du deuxième cycle obtiennent de l’aide financière qu’ils n’ont pas à rembourser, sous forme de bourse, de crédits d’impôt, de subventions et de prix.

Cela s’explique par le fait que les gouvernements fédéral et provinciaux, et même les municipalités, accordent des bourses aux étudiants de deuxième cycle. Des établissements scolaires, des entreprises et des fondations offrent également des programmes de bourses. Si vous souhaitez faire une demande de prêt ou de bourse, vous devriez commencer par consulter des bases de données en ligne, que vous trouverez notamment sur les sites de Scholarships Canada, de Student Awards et du gouvernement du Canada.

Prêts d’études gouvernementaux

Si vos bourses, subventions et prix ne couvrent pas l’ensemble de vos dépenses, vous pouvez aussi demander un prêt étudiant.

Dans la plupart des provinces, les résidents peuvent faire une demande de prêt étudiant au Centre de service national de prêts aux étudiants (CSNPE) du gouvernement du Canada. Les étudiants au Québec, au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest, toutefois, doivent présenter leur demande au programme de leur province ou territoire respectif. Les étudiants de l’Alberta, du Manitoba, de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard sont admissibles aux programmes de prêts étudiants de leur province et du gouvernement fédéral.

Le montant des prêts dépend de la province ou territoire, du revenu familial, des frais de scolarité, des frais de subsistance des étudiants, et du fait qu’ils aient des personnes à charge ou une invalidité. Peu importe le montant, les étudiants doivent commencer à rembourser leur prêt six mois après la fin de leurs études. La candidature des étudiants qui font une demande de prêt est considérée automatiquement pour l’obtention de bourses du gouvernement fédéral, qui n’ont pas à être remboursées.

Si la gestion de vos finances durant des études supérieures peut constituer un défi, sachez que l’exercice pourrait être plus simple qu’il n’y paraît.

En comparant les coûts d’une province à l’autre et d’un établissement scolaire à l’autre, vous parviendrez à choisir le programme d’études qui convient autant à votre budget qu’à vos ambitions. Par la même occasion, l’obtention de bourses et de prêts étudiants, et les emplois sur le campus de votre université ou dans le cadre de programmes de coopération vous aideront à couvrir les coûts de vos études et à réaliser vos rêves académiques.

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