Qu’il s’agisse d’une éducation de première qualité ou d’activités après l’école, les parents veulent offrir ce qu’il y a de mieux à leurs enfants. Même si les activités parascolaires permettent aux jeunes d’explorer de nouveaux passe-temps et leurs passions, les coûts associés à celles-ci peuvent représenter un défi pour les parents dont le budget est limité. Qu’à cela ne tienne, les parents sont prêts à tout pour permettre à leurs enfants de vivre des expériences stimulantes, même à s’endetter. 

Dépenses à la hausse 

Les données d’un récent sondage Ipsos réalisé pour Global News indiquent qu’au cours de l’année scolaire 2017-2018, les parents ont dépensé davantage pour les activités parascolaires qu’au cours de l’année précédente. En moyenne, les parents canadiens dépensent 1 160 $ annuellement pour les activités parascolaires, et plus de la moitié d’entre eux estiment être financièrement à l’étroit en raison des frais associés à ces programmes. En effet, un parent sur quatre (tranche d’âge de 18 à 34 ans) dit devoir s’endetter pour payer les activités de ses enfants. 
 
« Tous ces programmes coûtent très cher! Même les programmes offerts à l’école le midi sont dispendieux. Les activités organisées par la Ville sont plus abordables, mais c’est très difficile d’y obtenir une place. Nous avons établi un budget et fixé une limite de deux activités parascolaires par semaine par enfant, car les coûts s’additionnent, » explique Wendy Henkle Gordon, une mère torontoise de deux enfants.  

Le jeu en vaut-il la chandelle? 

Les parents sont nombreux à débourser pour les activités parascolaires, malgré les pressions additionnelles que cela entraîne sur leur budget. Deux parents sur cinq, dans la tranche d’âge de 18 à 34 ans, et un parent sur quatre, dans la tranche d’âge de 35 à 54 ans, disent devoir s’endetter pour payer ces activités. En outre, 70 % des parents soutiennent qu’il est important d’occuper les jeunes autant que possible. « Ça vaut vraiment la peine, explique Wendy. Les enfants se sont fait de nouveaux amis dans le cadre de leurs activités. Ils doivent aussi faire des efforts pour s’entendre avec les autres et développent des aptitudes pour le travail d’équipe et la collaboration. Mes enfants sont maintenant d’excellents nageurs. » (La natation est l’activité préférée de la famille.)

« Au-delà des souvenirs qu’ils emmagasinent, les enfants développent de nouvelles aptitudes et la confiance qu’ils gagnent en apprenant de nouvelles choses est précieuse, » ajoute Jarrod Thalheimer, père de cinq enfants à Kelowna, en Colombie-Britannique. 

Quelles activités sont les plus populaires et les plus abordables? 

Les enfants de Wendy ne sont pas les seuls dont la natation est l’activité favorite. Selon un sondage Ipsos, la natation est l’activité la plus populaire et la plus abordable. Chaque année, les parents déboursent environ 205 $ pour des cours de natation, ce qui en fait une activité amusante, pratique et judicieuse pour les familles qui se limitent à une seule activité parascolaire. 

Le hockey est l’activité la plus dispendieuse. En effet, les coûts liés à la pratique de ce sport peuvent s’élever à près de 750 $ par année si l’on additionne l’équipement, le temps de glace et l’entraînement. Parmi les autres activités parascolaires dispendieuses, notons les leçons de musique (environ 501 $/année), la danse (environ 528 $/année) et la gymnastique (464 $/année). À l’instar de la natation, le soccer et le patinage, dont les frais annuels sont d’environ 200 $, conviennent davantage aux budgets plus limités. 


Quelles activités gagnent en popularité? 

Préparez-vous pour la prochaine génération d’artistes canadiens… En 2018, les activités artistiques ont gagné du terrain. Par rapport à l’année scolaire 2016-2017, les inscriptions ont connu une hausse de 19 % pour les cours de musique, 12 % pour les cours d’art et 7 % pour les cours d’art dramatique. 

Quelles « leçons » en tirer? 

Les activités parascolaires ne sont pas appelées à disparaître et les parents continueront de faire le maximum pour les offrir à leur progéniture. Cela étant dit, l’exagération est souvent synonyme de dépenses excessives, de surplanification et de surmenage des enfants.

Jarrod conclut en disant : « Nous essayons toujours tenir compte du coût et, si les frais étaient moins élevés, nous serions peut-être tentés d’en faire plus. Quand vient le temps de choisir, je crois que le facteur le plus important est d’évaluer le temps qui devra être consacré à l’activité par rapport à son coût. On observe que les enfants, en général, sont souvent trop occupés et les nôtres ne font pas exception. Nous essayons de veiller à ce qu’ils aient suffisamment de temps pour se reposer. Il est important qu’il y ait des moments où ils ne sont pas obligés “ d’être quelque part ”. Le coût des activités nous aide à cet égard. »

« Je pense qu’il est important de trouver un équilibre et de faire des choix éclairés pour nos enfants, » ajoute Wendy.Devant un tel éventail d’activités parascolaires, il est parfois difficile de faire un choix, mais il importe que les enfants aient du plaisir avant tout. 
 

 

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