Votre conseiller de la Banque Scotia est votre principale personne-ressource pour établir un plan vers l’atteinte de vos objectifs financiers; que ce soit pour la retraite, pour une nouvelle maison ou pour le financement des études de votre enfant. Mais qui s’occupe de la gestion des fonds que votre conseiller et vous avez sélectionnés dans le cadre de votre plan?

Les gestionnaires de portefeuille effectuent plusieurs tâches importantes en coulisse, supervisant la gestion quotidienne des fonds communs de placement, tout en prospectant assidûment les marchés et les entreprises afin de repérer les meilleurs placements possible. Pour la plupart des gens, un gestionnaire de portefeuille est un « sélectionneur d’actions », une personne responsable de l’achat et de la vente de titres. Mais les fonctions d’un gestionnaire de portefeuille vont bien au-delà de la sélection des titres et varient en fonction de la taille et de la portée des fonds qu’il gère. Bien que les tâches diffèrent souvent d’un gestionnaire à l’autre, le principal facteur décisionnel pour les gestionnaires de portefeuille de la Banque Scotia est l’engagement à obtenir des résultats positifs pour nos clients.

Penchons-nous un peu plus sur la question afin de comprendre certaines des principales fonctions des gestionnaires de portefeuille, ou GP, en abrégé.

Fonctions du gestionnaire de portefeuille : Une vue d’ensemble

1. Recherche

La recherche n’est probablement pas l’aspect le plus prestigieux de la gestion de portefeuille. Pourtant, en règle générale, le temps passé à étudier les entreprises et l’environnement actuel du marché afin d’évaluer une entreprise à sa juste valeur est considérable. Non seulement le gestionnaire de portefeuille doit éplucher les rapports financiers et les bilans, mais il doit également être au fait de multiples questions non financières, qu’il s’agisse de la façon dont les dirigeants gèrent l’organisation, des questions relatives au travail, des préoccupations environnementales ou même d’une publication potentiellement préjudiciable sur les médias sociaux.

2. Atteinte des objectifs d’investissement fixés

Le gestionnaire de portefeuille, à titre de principal administrateur des actifs du fonds, doit avoir une compréhension approfondie des critères d’investissement de ce fonds, tant au niveau des investissements appropriés et du risque acceptable que des objectifs de rendement, et bien davantage. 

3. Choix de la bonne répartition des actifs (répartition stratégique des actifs)

La répartition stratégique des actifs consiste à répartir les investissements d’un fonds entre différentes catégories d’actifs – comme les actions, les obligations et les liquidités – afin de mieux gérer le risque. En période d’incertitude du marché, un gestionnaire de portefeuille pourrait réduire les placements d’un fonds dans certaines catégories d’actif susceptibles de faire face à des défis imminents, notamment la hausse des taux d’intérêt.

4. Rééquilibrage 

La répartition des actifs d’un fonds, une fois établie, demande une gestion continue pour s’assurer que l’allocation cible est maintenue. Ce processus, connu sous le nom de rééquilibrage, nécessite que le gestionnaire de portefeuille ajuste périodiquement la composition de l’actif d’un fonds afin de le ramener au niveau de la répartition cible des placements ou des lignes directrices du fonds.

5. Gestion et réduction des risques en permanence

La répartition des actifs et le rééquilibrage font partie intégrante de la gestion des risques, mais ne représentent pas tous les facteurs de risque à prendre en considération. Il importe de souligner qu’un gestionnaire de portefeuille évalue en permanence un large éventail de risques, notamment le risque de marché, le risque de change, le risque lié aux titres individuels, etc. Pour mieux comprendre le risque global d’un fonds, un gestionnaire de portefeuille utilise un large éventail d’outils analytiques et de logiciels sophistiqués. Il effectue également des « simulations de crise » visant à assurer que le risque est maintenu à un niveau acceptable.

6. Relations publiques 

Un gestionnaire de portefeuille est l’ambassadeur officiel d’un fonds d’investissement; il assume fréquemment une grande variété de tâches de communication, notamment des appels périodiques avec les conseillers et/ou les investisseurs, des présentations du fonds à des investisseurs potentiels (grands et petits), et des entretiens avec des analystes financiers et les médias au sujet du fonds et des conditions actuelles du marché.

Un mot à propos du style d’investissement : Actif ou passif?

Un grand nombre de fonds communs de placement traditionnels bénéficient d’une gestion active, ce qui signifie que des gestionnaires de portefeuille chevronnés assurent la gestion des placements de ces fonds. Leur expérience et leurs connaissances peuvent s’avérer des ressources inestimables, en particulier pour tous ces investisseurs qui n’ont simplement pas le temps ni l’expertise nécessaire pour effectuer seuls la recherche, les opérations et l’examen de titres individuels.

Les fonds communs de placement sont généralement associés à une gestion active, mais il en existe aussi qui sont gérés de manière passive. Connus sous le nom de « fonds indiciels », ceux-ci sont conçus pour suivre de près le rendement d’un indice boursier ou obligataire reconnu, comme l’indice composé S&P/TSX pour les actions canadiennes ou l’indice des obligations universelles FTSE Canada pour les obligations canadiennes. À la différence d’un fonds commun de placement à gestion active, un fonds indiciel ne permet pas la sélection active des titres, et le ratio risque-rendement est propre à l’indice sur lequel il est fondé.

Une des principales différences entre la gestion active et la gestion passive est la souplesse au niveau des investissements. Dans le cas des fonds communs de placement à gestion active, un gestionnaire de portefeuille peut ajuster les placements en fonction des conditions du marché. En comparaison, les fonds à gestion passive offrent peu ou pas de marge de manœuvre pour ajuster les placements de leur fonds de manière à réduire le risque ou à augmenter le potentiel de rendement, par rapport à l’indice de référence respectif.

Bien que la plupart des clients ne rencontrent jamais les spécialistes des placements qui gèrent leurs fonds d’investissement, les conseillers de la Banque Scotia s’entretiennent régulièrement avec eux afin d’obtenir leur avis sur les marchés et les fonds dont ils assurent la gestion. Cette compréhension approfondie est essentielle pour permettre aux conseillers de vous fournir les meilleurs conseils possible.

Pour en savoir plus sur les diverses options de placement offertes par la Banque Scotia, visitez le site fondsscotia.com ou parlez à un conseiller de la Banque Scotia dès aujourd’hui.

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Faites la connaissance de deux gestionnaires de portefeuille de la Banque Scotia

Craig Maddock

Craig Maddock

Vice-président et gestionnaire principal de portefeuille
Chef de l’équipe de Gestion multi-actifs
Gestion d’actifs 1832 S.E.C.

Yuko Girard

Yuko Girard

Gestionnaire de portefeuille,
Gestion multi-actifs
Gestion d’actifs 1832 S.E.C. 

Qu’est-ce qui vous a incité à devenir gestionnaire de portefeuille?

Craig : Quand j’étais petit, je voulais devenir courtier en valeurs mobilières. Je pensais que ce serait vraiment super. Mon objectif était de travailler dans une banque, en me disant que si je pouvais devenir directeur de banque, les gens me feraient confiance en tant que courtier. 

En grandissant, j’aimais l’idée d’examiner les entreprises et d’investir. Je me souviens qu’étant enfant, plutôt que de vouloir des jouets, je voulais des actions d’Irwin Toys. Je me disais que d’acheter des actions juste avant Noël était le moment idéal étant donné que tout le monde achetait des jouets Irwin Toys à cette période. 

Je ne suis jamais devenu courtier en valeurs mobilières, mais j’ai découvert le monde bancaire, ce qui m’a conduit à investir en tant que conseiller bancaire, et qui m’a ensuite servi de tremplin pour devenir gestionnaire de portefeuille chez Gestion financière MD, où j’ai commencé à gérer des actifs pour le compte de leurs clients médecins. 

Lorsque j’ai finalement eu l’occasion de devenir gestionnaire de portefeuille, j’étais enthousiaste à l’idée d’essayer de résoudre ce casse-tête en constante évolution au moyen de calculs mathématiques et de techniques de résolution de problèmes complexes, le tout en réfléchissant à la façon dont la conjoncture pourrait évoluer. J’apprécie réellement la notion de placement dans son ensemble, le fonctionnement des entreprises et les raisons pour lesquelles elles représentent de bons placements.

Aimer ce que l’on fait est essentiel pour être un bon gestionnaire de portefeuille. Et pour moi, le rôle de gestionnaire de portefeuille me stimule au quotidien.

Yuko : J’ai grandi au Japon, où la profession de gestionnaire de portefeuille n’est pas très connue. Au Japon, la finance et les affaires ne sont pas vraiment étudiées à l’université. Je ne connaissais donc pas cette profession avant de participer à des projets internationaux dans le cadre de mes études. C’est à ce moment que mon intérêt pour la finance s’est développé et que j’ai décidé de venir au Canada pour faire ma maîtrise en administration des affaires, avec spécialisation en finances.

Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai travaillé dans le domaine des services bancaires aux entreprises, où j’analysais les demandes de prêt pour les prêteurs. C’était intéressant, mais le monde des placements a fini par attirer mon attention, car le potentiel de gain est illimité. J’ai ensuite obtenu le titre de CFA (Chartered Financial Analyst) et occupé divers postes dans le domaine des placements, où j’ai appris à gérer les différents aspects d’un portefeuille. J’ai commencé à travailler pour la Banque Scotia en 2008, soit il y a près de 15 ans.

Le métier de gestionnaire de portefeuille me passionne énormément, car je ne cesse jamais d’apprendre. Les marchés sont en constante évolution, et nous devons continuer de nous y adapter et d’en comprendre l’incidence sur les placements de nos clients. Chaque jour est différent. J’adore ça.

Quelle est la leçon la plus importante que vous avez apprise à titre de gestionnaire de portefeuille?

Craig : L’une des leçons les plus importantes est que tout est en perpétuel changement. Aucun style et aucune stratégie de placement ne peut fonctionner à tout coup. Certains modèles se répètent et on peut appliquer quelques principes, mais on doit toujours se demander si ces principes sont encore valables.

Et comme tellement de choses évoluent, le travail d’équipe est essentiel. Je m’entoure de personnes très intelligentes qui souhaitent travailler ensemble pour aider les clients à atteindre leurs objectifs de placement. Devant tant de renseignements à rechercher et à évaluer, et parce qu’ils sont en perpétuelle évolution, je ne possède pas toutes les réponses. En fait, je n’ai qu’une toute petite pièce du casse-tête. Cependant, tous les gestionnaires de portefeuille avec lesquels je travaille détiennent également une pièce du casse-tête. Lorsque nous les assemblons tous, nous pouvons créer une vue d’ensemble et prendre des décisions éclairées pour nos clients.

Yuko : Lorsqu’il est question de placements, vous devez établir votre objectif très clairement. Que voulez-vous accomplir? Quel est le résultat visé? Ensuite, il s’agit de déterminer le niveau de risque que vous êtes prêt à assumer. Une fois que c’est fait, il faut trouver les moyens d’atteindre l’objectif fixé.

Une bonne gestion de portefeuille consiste à être conséquent et à favoriser la réalisation de cet objectif le plus harmonieusement possible. Pour ce faire, il faut diversifier ses méthodes et bien comprendre comment les différents éléments du portefeuille interagissent les uns avec les autres. Essentiellement, ces éléments doivent agir en synergie afin d’arriver à un résultat plus satisfaisant que s’ils agissaient individuellement.

En tant que gestionnaires de portefeuille, nous voulons toujours nous assurer que nous sommes récompensés pour les risques que nous prenons. Si vous me permettez une analogie empruntée du baseball, nous ne cherchons pas à frapper des coups de circuit, mais bien à enchaîner des coups sûrs qui nous aideront à atteindre les objectifs de placement de nos clients.