Non seulement près de 40 % des Canadiens s’inquiètent-ils davantage de leurs finances depuis le début de la pandémie, mais cette inquiétude leur pèse pendant une durée moyenne de 16 heures par semaine, soit l’équivalent de deux journées de travail complètes, nous apprend un nouveau sondage.

Les constats du tout dernier sondage de la Banque Scotia sur les préoccupations financières font aussi état du choc inégal et démesuré de la COVID-19 sur les finances et des inquiétudes de différents groupes démographiques.

Si 45 % des milléniaux de 18 à 34 ans affirment qu’ils sont plus préoccupés par les questions financières depuis le début de la pandémie en mars 2020, 64 % des Canadiens de 55 ans et plus affirment qu’ils s’inquiètent moins de leurs finances.

Cette fracture générationnelle est aussi évidente dans la répartition de la Prestation canadienne d’urgence (PCU). Les résultats du sondage révèlent que 24 % des Canadiens de 18 à 34 ans ont touché la PCU, contre 18 % des 35 à 54 ans et à peine 9 % des 55 ans et plus.

Dans le même temps, parmi les femmes sondées, 42 % ont fait savoir qu’elles s’inquiètent plus de leur santé financière, contre 35 % des hommes qui ont participé à ce sondage, mené en novembre 2020.

« La pandémie a eu un choc financier démesuré sur les femmes et les milléniaux, aux prises avec la perte de leur emploi, la réduction de leurs heures de travail ou l’obligation de cesser de travailler pour consacrer plus de temps à la garde de leurs enfants », a déclaré D’Arcy McDonald, premier vice‑président, Dépôts, placements et paiements de la Banque Scotia.

« À la Banque Scotia, nous nous consacrons à offrir à nos clients les conseils et le soutien dont ils ont besoin pour traverser cette période d’incertitude, et nous avons la conviction que même un simple dialogue avec un conseiller peut faire beaucoup pour la tranquillité d’esprit de notre clientèle. »

La pandémie et les restrictions imposées pour réduire la transmission de la COVID-19 paralysent l’économie, surtout dans les secteurs comme le commerce de détail et l’hôtellerie, dans lesquels les jeunes et les femmes sont surreprésentées.

Même si les tout derniers chiffres sur l’emploi publiés au début du mois pour le Canada ont été meilleurs qu’attendu, le Canada accuse toujours une baisse de plus de 500 000 emplois par rapport au sommet prépandémique de février 2020, selon un récent rapport des Études économiques de la Banque Scotia.

On peut comprendre qu’en raison de ces chiffres, nombreux sont ceux et celles qui s’inquiètent de leurs finances dans les prochains mois, à l’heure où l’on rétablit les restrictions parce que le nombre de cas de COVID-19 continue de se multiplier.

Ce sondage, mené en ligne entre le 20 et le 22 novembre 2020 pour le compte de la Banque Scotia par Maru Blue, a permis de connaître l’avis de 1 510 Canadiens d’un océan à l’autre.

D’après ce sondage, 64 % des Canadiens qui ont touché la PCU s’inquiètent de l’expiration des programmes d’aide du gouvernement et de leur capacité à supporter les dépenses domestiques sans ces programmes. Le programme de la PCU a pris fin en septembre 2020, et les bénéficiaires touchent désormais l’assurance-emploi (AE).

En outre, 67 % des Canadiens qui ont touché la PCU s’inquiètent de l’incidence de l’aide financière versée par l’État sur leur déclaration de revenus.

Près des deux tiers des Canadiens qui ont touché la PCU se préoccupent de l’expiration des programmes de secours de l’État et de leur capacité à supporter les dépenses de leur ménage sans ces programmes (64 %).

Le niveau d’inquiétude varie selon les régions. Au Manitoba, en Saskatchewan et dans la région de l’Atlantique, les résidents sondés ont déclaré qu’ils s’inquiétaient des questions financières pendant 11 heures par semaine en moyenne. Les Albertains s’en inquiètent pour leur part 10 heures par semaine en moyenne, alors que les Québécois s’en inquiètent essentiellement durant 4 heures par semaine.

Ce que vous conseille essentiellement la Banque Scotia pour gérer vos inquiétudes financières

  • Demandez des conseils financiers. La tranquillité d’esprit allège la tension et permet de miser sur un plan pour affronter les difficultés qui pourraient surgir. Un conseiller ou une conseillère peut vous aider à mettre au point un plan financier qui est adapté à vos besoins et qui tient compte de vos objectifs financiers, aujourd’hui et demain.
  • Fixez-vous un budget. Commencez par vous pencher objectivement sur vos dépenses actuelles et adaptez-les en conséquence. Vous pourrez ainsi planifier vos dépenses, tout en mettant plus facilement de l’argent de côté pour les cas d’urgence. Si vous touchez la PCU, rappelez-vous que cette prestation est considérée comme un revenu imposable et que les Canadiens pourraient avoir à payer les impôts sur ces revenus pour l’année d’imposition 2021.
  • Enrichissez votre fonds d’urgence. En règle générale, il faut économiser l’équivalent de trois à six mois de salaires. Interrogez-vous sur le montant à économiser et demandez-vous si vos économies répondent à vos besoins. Si vous êtes travailleur autonome ou que vous êtes le seul à gagner des revenus dans votre ménage, vous pourriez éventuellement envisager d’économiser davantage. Déposez tout ce que vous pouvez dans votre fonds d’urgence, ne serait-ce que 20 $ par mois : vous pourrez faire fructifier cette somme à la longue. En déposant automatiquement ce que vous pouvez dans votre fonds d’urgence, vous pourrez économiser sans avoir à vous en inquiéter. Et mieux encore, pensez à déposer vos économies dans des comptes qui vous rapportent des intérêts et dont vous pouvez retirer des sommes sans pénalité.
  • Faites fructifier votre épargne. Demandez-vous si vous optimisez vos régimes d’épargne collectifs, si vous profitez des comptes d’épargne à intérêt élevé et si votre budget mensuel est adapté à vos besoins. Si vous épargnez en prévision de la retraite, que vous garnissez votre bas de laine ou que vous épargnez en prévision d’un achat important, il est essentiel d’adopter la stratégie de placement qui vous permettra de faire fructifier vos fonds et de réaliser vos objectifs financiers.

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