• Cette note fait partie d’une série qui sera publiée dans la foulée d’importants communiqués statistiques pour documenter les comptes rendus mécaniques des actualités prévisionnelles du PIB canadien d’après le modèle des actualités prévisionnelles de la Banque Scotia. L’évolution de ces actualités prévisionnelles viendra éclairer les perspectives macroéconomiques officielles des Études économiques de la Banque Scotia.

Le modèle est décrit dans une note correspondante accessible sur ce lien.

  • Dans la dernière version majeure des données du T4 de 2021, les ventes au détail au Canada ont été essentiellement au rendez-vous des attentes en décembre, d’après l’information préliminaire fournie par Statistique Canada. Les ventes ont perdu ‑1,8 % sur un mois par rapport à la première estimation de ‑2,1 %, même si les volumes ont fléchi de ‑2,5 % après avoir retranché le choc de la hausse des prix. Les données publiées jusqu’à maintenant pointent toujours une forte augmentation de l’ensemble du PIB à +6,51 % sur un trimestre en données annualisées et désaisonnalisées pour le dernier trimestre de 2021, malgré les facteurs qui avaient menacé de faire dérailler la croissance dans tout le trimestre.
  • En décembre, la léthargie des ventes a été généralisée et s’est étendue à 8 des 11 sous‑secteurs; les vêtements et accessoires (‑9,5 % sur un mois) et les accessoires domestiques (‑11,3 % sur un mois) ont mené la baisse, comme il fallait s’y attendre, compte tenu de la propagation du variant Omicron à la fin de 2021. Les concessionnaires automobiles ont fait partie de l’un des rares secteurs dans lesquels les ventes ont augmenté en décembre (+0,5 % sur un mois). Il est intéressant de noter que dans le commerce électronique, les ventes ont perdu ‑10,3 % sur un mois, ce qui pourrait s’expliquer par les blocages de la chaîne logistique, qui ont empêché les consommateurs de trouver des biens à acheter en ligne, de même que par les emplettes hâtives des Fêtes, faites plus tôt dans le trimestre afin d’éviter les retards de livraison.
  • Puisqu’il s’agit de la dernière version majeure des statistiques du T4 de 2021, nous pouvons établir certaines comparaisons sectorielles. Le trimestre n’a pas été très bon pour les détaillants, puisque le volume total des ventes a augmenté d’à peine +1,4 % sur un trimestre en données annualisées et désaisonnalisées. Toutefois, dans l’ensemble, l’activité économique a été très vigoureuse, puisque d’autres secteurs ont inscrit une solide croissance : dans le secteur manufacturier, le volume des ventes a gagné +15,6 % sur un trimestre en données annualisées et désaisonnalisées, et dans le commerce de gros, le volume a monté de +13,1 % sur un trimestre en données annualisées et désaisonnalisées malgré les blocages de la chaîne logistique qui ont paralysé la production, ce qui a empêché d’acheter certains biens.
  • À terme, le portrait est un peu plus sombre. Les données de janvier pour le marché du travail ont été décevantes, même si on s’y attendait : l’économie a perdu ‑200 k emplois et les heures de travail ont reculé de ‑2,2 % sur un mois; or, l’estimation éclair publiée cet avant-midi par Statistique Canada pour les ventes au détail s’est soldée par une hausse de +2,4 % sur un mois en décembre. Même si le taux de réponse a été lent, cette augmentation, quelle qu’elle soit en pleine vague du variant Omicron, est une bonne nouvelle; toutefois, les données hâtives sur les ventes du secteur manufacturier et du commerce de gros à publier la semaine prochaine apporteront un meilleur éclairage sur l’ensemble de la conjoncture de l’économie canadienne en janvier.
Tableau 1 : Actualités prévisionnelles du PIB canadien au T4 de 2021
 
 

AVIS

Le présent rapport a été préparé par Études économiques Scotia à l’intention des clients de la Banque Scotia. Les opinions, estimations et prévisions qui y sont reproduites sont les nôtres en date des présentes et peuvent être modifiées sans préavis. Les renseignements et opinions que renferme ce rapport sont compilés ou établis à partir de sources jugées fiables; toutefois, nous ne déclarons ni ne garantissons pas, explicitement ou implicitement, qu’ils sont exacts ou complets. La Banque Scotia ainsi que ses dirigeants, administrateurs, partenaires, employés ou sociétés affiliées n’assument aucune responsabilité, de quelque nature que ce soit, en cas de perte directe ou consécutive découlant de la consultation de ce rapport ou de son contenu.

Ces rapports vous sont adressés à titre d’information exclusivement. Le présent rapport ne constitue pas et ne se veut pas une offre de vente ni une invitation à offrir d’acheter des instruments financiers; il ne doit pas non plus être réputé constituer une opinion quant à savoir si vous devriez effectuer un swap ou participer à une stratégie de négociation comportant un swap ou toute autre transaction. L’information reproduite dans ce rapport n’est pas destinée à constituer et ne constitue pas une recommandation de swap ou de stratégie de négociation comportant un swap au sens du Règlement 23.434 de la Commodity Futures Trading Commission des États-Unis et de l’Appendice A de ce règlement. Ce document n’est pas destiné à être adapté à vos besoins individuels ou à votre profil personnel et ne doit pas être considéré comme un « appel à agir » ou une suggestion vous incitant à conclure un swap ou une stratégie de négociation comportant un swap ou toute autre transaction. La Banque Scotia peut participer à des transactions selon des modalités qui ne concordent pas avec les avis exprimés dans ce rapport et peut détenir ou être en train de prendre ou de céder des positions visées dans ce rapport.

La Banque Scotia et ses sociétés affiliées ainsi que tous leurs dirigeants, administrateurs et employés peuvent périodiquement prendre des positions sur des monnaies, intervenir à titre de chefs de file, de cochefs de file ou de preneurs fermes d’un appel public à l’épargne ou agir à titre de mandants ou de placeurs pour des valeurs mobilières ou des produits dérivés, négocier ces valeurs et produits dérivés, en faire l’acquisition, ou agir à titre de teneurs de marché ou de conseillers, de courtiers, de banques d’affaires et/ou de maisons de courtage pour ces valeurs et produits dérivés. La Banque Scotia peut toucher une rémunération dans le cadre de ces interventions. Tous les produits et services de la Banque Scotia sont soumis aux conditions des ententes applicables et des règlements locaux. Les dirigeants, administrateurs et employés de la Banque Scotia et de ses sociétés affiliées peuvent siéger au conseil d’administration de sociétés.

Il se peut que les valeurs mobilières visées dans ce rapport ne conviennent pas à tous les investisseurs. La Banque Scotia recommande aux investisseurs d’évaluer indépendamment les émetteurs et les valeurs mobilières visés dans ce rapport et de faire appel à tous les conseillers qu’ils jugent nécessaire de consulter avant de faire des placements.

Le présent rapport et l’ensemble des renseignements, des opinions et des conclusions qu’il renferme sont protégés par des droits d’auteur. Il est interdit de les reproduire sans que la Banque Scotia donne d’abord expressément son accord par écrit.

MD Marque déposée de La Banque de Nouvelle-Écosse.

La Banque Scotia, de pair avec l’appellation « Services bancaires et marchés mondiaux », est une dénomination commerciale désignant les activités mondiales exercées dans le secteur des services bancaires aux sociétés, des services bancaires de placement et des marchés financiers par La Banque de Nouvelle-Écosse et certaines de ses sociétés affiliées dans les pays où elles sont présentes, dont

Scotiabank Europe plc; Scotiabank (Ireland) Designated Activity Company; Scotiabank Inverlat S.A., Institución de Banca Múltiple, Grupo Financiero Scotiabank Inverlat, Scotia Inverlat Casa de Bolsa, S.A. de C.V., Grupo Financiero Scotiabank Inverlat, Scotia Inverlat Derivados S.A. de C.V., lesquelles sont toutes des membres du groupe de la Banque Scotia et des usagers autorisés de la marque Banque Scotia. La Banque de Nouvelle-Écosse est constituée au Canada sous le régime de la responsabilité limitée et ses activités sont autorisées et réglementées par le Bureau du surintendant des institutions financières du Canada. Au Royaume-Uni, les activités de La Banque de Nouvelle-Écosse sont autorisées par la Prudential Regulation Authority et assujetties à la réglementation de la Financial Conduct Authority et à la réglementation limitée de la Prudential Regulation Authority. Nous pouvons fournir sur demande les détails du périmètre de l’application, à La Banque de Nouvelle-Écosse, de la réglementation de la Prudential Regulation Authority du Royaume-Uni. Les activités de Scotiabank Europe plc sont autorisées par la Prudential Regulation Authority et réglementées par la Financial Conduct Authority et la Prudential Regulation Authority du Royaume-Uni.

Les activités de Scotiabank Inverlat, S.A., de Scotia Inverlat Casa de Bolsa, S.A. de C.V., de Grupo Financiero Scotiabank Inverlat et de Scotia Derivados, S.A. de C.V. sont toutes autorisées et réglementées par les autorités financières du Mexique.

Les produits et les services ne sont pas tous offerts dans toutes les administrations. Les services décrits sont offerts dans les administrations dont les lois le permettent.