Depuis des années, le Canada peine à construire assez d’habitations pour suffire à la demande, ce qui augmente l’anxiété liée à l’abordabilité du logement. Selon Statistiques Canada, près de 4 personnes sur 10 au Canada (38 %) ont déclaré être très préoccupées par leur capacité d’acheter une propriété ou de payer un loyer en raison de la hausse des prix des propriétés au printemps 2024, une augmentation de 8 % comparativement aux données du printemps 2022.

Dans un rapport récent, Études économiques Scotia a identifié le problème de productivité au Canada comme un élément clé dans la crise d’abordabilité du logement qui frappe notre pays. En économie, la productivité reflète l’efficience d’un fabricant, soit la quantité des différents intrants qui lui sont nécessaires pour produire un extrant, qui peut être un bien ou un service. Plus la productivité est élevée, plus les coûts de production sont faibles et plus les profits prévus sont élevés. C’est la recherche de profits qui pousse les fabricants à augmenter leurs extrants. Dans le cas des constructeurs, cela se traduit par plus de logements disponibles sur le marché. L’augmentation de l’offre peut contribuer à réduire la pression sur le prix des propriétés qui résulte de l’augmentation de la demande.

Selon le rapport, d’autres facteurs expliquent la hausse des prix, comme la croissance de la population et le coût des matériaux. Certaines politiques visant à augmenter la demande (par exemple celles destinées aux acheteurs d’une première propriété) ont exacerbé le déséquilibre entre l’offre et la demande, un facteur de contribution majeur dans l’augmentation des prix.

Vous pouvez lire le rapport en entier ici : La faible productivité du Canada : facteur clé de la hausse des prix des logements

Voici un aperçu des principales conclusions du rapport :

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