Discours de Brian Porter - 11 juin 2019
Une allocution de Brian Porter, président et chef de la direction, présentée à la société américaine, New York, NY.Mesdames, Messieurs, Chers invités de marque, bonsoir à tous.
Si vous le permettez, j’aimerais commencer par remercier Salvador.
Ce fut un réel plaisir d’apprendre à te connaître, toi, ton épouse Patricia, et les autres membres de la famille Said, dont beaucoup ont spécialement fait le déplacement pour être ici.
Ton travail au Chili et, plus largement, dans toute l’Amérique latine est colossal.
Merci d’être ici ce soir,et pour cette aimable présentation.
J’aimerais aussi remercier sincèrement Susan et l’Americas Society de m’accorder un si grand honneur.
Quel privilège de me retrouver aux côtés de grands noms comme David Rockefeller, Jamie Dimon, mon compatriote canadien, feu Peter Munk, ainsi que le secrétaire général Luis Almagro et Gina Diez Barroso.
Cher secrétaire général Almagro, J’aimerais profiter de ma tribune pour saluer votre opposition à l’odieux régime vénézuélien…
Vous faites preuve d’un courage sans précédent.
Éthiquement, il ne peut y avoir aucune équivoque quant à la tragédie humaine qui sévit sur place, et vous n’avez laissé planer aucun doute à ce sujet.
C’est le monde entier qui vous est redevable, et le peuple vénézuélien n’oubliera pas le leadership dont vous avez fait preuve.
Mesdames, Messieurs, ce soir, j’accepte ce prix au nom de La Banque de Nouvelle-Écosse et de ses 100 000 employés…dont plus de 50 000 travaillent hors des frontières canadiennes.
La Banque Scotia est la banque internationale du Canada.
Elle exerce ses activités dans plus de 30 pays,mais concentre avant tout ses efforts au Canada, aux États-Unis, et dans le bloc de libre-échange de l’Alliance du Pacifique, que forment le Mexique, le Pérou, le Chili et la Colombie.
À la Banque, nous nous plaisons d’ailleurs à direque nous « servons les Amériques », de l’Arctique canadien jusqu’à la pointe de la Patagonie, au Chili.
Nous sommes fiers des liens de longue date que nous entretenons avec ces pays,et nous sommes heureux de soutenir les collectivités qui y vivent.
Cela fait plus de 35 ans que je suis banquier…
Plus qu’un métier, c’est une vocation, que je trouve extrêmement gratifiante.
À la Banque Scotia, nous sommes convaincus que nous jouons un rôle important dans la mosaïque économique et sociale de chacun des pays où nous sommes présents… C’est notre responsabilité, et nous ne la prenons pas à la légère.
Pour ceux qui vivent au Canada et aux États-Unis, il est parfois facile d’oublier qu’en dehors de notre bulle, les banques traditionnelles sont largement perçues comme des moteurs de prospérité, des catalyseurs de transformation économique, et des partenaires du développement.
Dans toute l’Amérique latine, les banques procurent aux familles la stabilité financière, l’accession à la propriété et l’aide financière qui leur permet de traverser les grandes étapes de la vie.
À la Banque Scotia,
nous savons tout ce qu’il y a à savoir sur les cycles des produits de base, les catastrophes naturelles et les différends commerciaux occasionnels…
Et nous avons épaulé nos clients dans leurs meilleurs jours comme dans les moins bons.
Avant de devenir président et chef de la direction de la Banque Scotia, j’ai eu le privilège de diriger notre équipe des Opérations internationales pendant deux ans.
Occuper ces deux postes m’a permis d’être aux premières loges de la transformation culturelle, sociale et économique qui s’opère sur tout le continent américain.
Vous êtes déjà nombreux à le savoir : cette transformation est tangible, et majeure.
À la Banque Scotia, nous sommes d’ailleurs on ne peut plus fiers d’avoir encouragé la remarquable transformation de l’Amérique latine, notamment :…
- en soutenant des politiques publiques saines;
- en créant des emplois;
- en stimulant l’innovation;
- en investissant des capitaux;
- en finançant des entreprises;
- en offrant des services bancaires aux particuliers et aux familles;
- en soutenant les collectivités;
- en nourrissant des perspectives à long terme.
Les faits en témoignent : les personnes ayant un meilleur accès aux services bancaires traditionnels sont plus à même de se lancer en affaires, ou de développer leurs activités.
Elles gagnent en autonomie et en stabilité.
Elles sont aussi en mesure de faire fructifier leurs actifs tout en épargnant pour l’avenir.
À l’échelle mondiale, ce sont actuellement 30 % des adultes qui n’ont pas accès à un compte d’opérations courantes…
En Amérique latine, cette proportion grimpe à 50 %.
Ici, on ne parle pas simplement de statistiques.
Mais de vraies personnes et de vraies familles, qui se voient fermer les portes du succès par de vrais obstacles.
C’est pourquoi nous sommes résolus à accroître notre présence sur le continent américain, pour offrir à ses citoyens la chance de bâtir une vie meilleure, pour eux et pour leurs familles.
Mesdames, Messieurs, merci de m’avoir accordé votre temps et votre attention. Pour conclure, j’aimerais ajouter ceci…
La Banque Scotia vient tout juste de célébrer son 187e anniversaire.
En réalité, elle est plus vieille que le Canada lui-même.
En remontant à ses origines, on peut constater à quel point son histoire s’entremêle à celle du pays.
Et, au fil des ans, alors que nous avons suivi nos clients jusqu’aux États-Unis, jusqu’au Mexique, au Pérou, au Chili, en Colombie, et dans les Antilles, on peut constater que notre histoire s’entremêle aussi à celles de ces pays, et de beaucoup d’autres.
La Banque Scotia était présente pour les événements fondateurs et les conflits marquants, pour l’industrialisation et pour l’arrivée des grandes innovations.
Et elle le sera encore longtemps.
L’histoire de la Banque s’est distillée dans l’identité de tous ces pays.
Voilà ce que symbolise ce prix pour moi, et pour mes collègues.
Merci encore pour cet immense honneur et pour votre présence ce soir. Buenas noches, distinguidos invitados, damas y caballeros.