Sean McGuckin - 9 avril 2013

Allocution de Sean McGuckin
Vice-président à la direction et chef des affaires financières
Banque Scotia

Prononcée à l'occasion de l'Assemblée annuelle des actionnaires de la Banque Scotia à Halifax

Le 9 avril 2013

Introduction
  • Merci, Monsieur le Président, et bonjour à tous.
  • C'est un plaisir pour moi d'être ici à Halifax et d'avoir l'occasion de vous faire part de nos résultats financiers de 2012. 
Avertissement concernant les énoncés prospectifs (diapositive 2)
  • Avant de commencer, j'aimerais attirer votre attention sur la diapositive 2 de la présentation, où se trouve reproduit l'avertissement de la Banque Scotia concernant les énoncés prospectifs. 
Aperçu de 2012 (diapositive 3)
  • Nous sommes heureux de vous annoncer que la Banque Scotia a continué en 2012 d'afficher une rentabilité et une croissance durables, auxquelles tous les secteurs d'activité ont largement contribué. Nous avons atteint ou dépassé tous nos objectifs financiers et opérationnels.
  • Pour la troisième année de suite, la Banque Scotia a réalisé un bénéfice record. Le bénéfice net a presque atteint les 6,5 milliards de dollars, soit une hausse de 21 % par rapport à l'année précédente.
  • Le bénéfice par action a été de 5,22 $ pour l'exercice, compte tenu d'un gain de 61 ¢ provenant de la vente de biens immobiliers.
  • En excluant ces gains en 2012 et les profits liés à des acquisitions de l'exercice précédent, le bénéfice par action a grimpé de 8 % en un an.
  • Le rendement des capitaux propres est demeuré solide, s'établissant à 19,7 %.
  • Les efforts déployés pour générer une croissance de qualité supérieure, durable et diversifiée se sont traduits par une croissance des revenus de 14 %, ce qui nous mène à des revenus de près de 20 milliards de dollars cette année.
  • Nous avons conclu l'acquisition d'ING DIRECT au début du premier trimestre de 2013, et la transition progresse bien. ING DIRECT gère 30 milliards de dollars en dépôts de clients et représente un atout important en tant que marque indépendante et service autogéré comptant près de 2 millions de clients. Cette acquisition a consolidé la position de la Banque Scotia en tant que troisième banque en importance au Canada, en fonction de la part de marché qu'elle détient dans le secteur des dépôts et des prêts.
  • Côté crédit, le marché est resté stable cette année, et les portefeuilles de prêts de la Banque continuent d'offrir un bon rendement conforme aux prévisions et à notre tolérance au risque, même d'après les simulations de crise.
  • En 2012, le niveau élevé de génération interne de capital et l'émission d'actions relativement à nos activités d'acquisition ont eu pour effet d'améliorer nos ratios de capital, qui sont tous supérieurs aux niveaux d'avant la crise et restent solides.
  • Ajoutons que la Banque Scotia a été saluée comme étant la première banque canadienne à être nommée banque de l'année à l'échelle mondiale par le magazine The Banker, une publication du Financial Times. Nous avons aussi remporté les titres de banque de l'année pour les Amériques et de banque de l'année pour le Canada... de quoi rendre fiers tous les BanquiersScotia. 
Quatre plateformes diversifiées et croissantes (diapositive 4)
  • Nous croyons que la diversification procure de la stabilité et réduit le risque. Nous veillons donc à diversifier les produits, les clients et la répartition géographique de nos secteurs d'activité. Cette façon de faire s'est révélée un atout majeur dans le récent contexte économique mondial marqué par l'incertitude.
  • La Banque compte quatre secteurs d'activité : le Réseau canadien, la Gestion de patrimoine mondiale, les Opérations internationales et les Services bancaires et marchés mondiaux. Notre objectif à moyen terme est d'amener chacun de ces secteurs à rapporter entre 20 et 30 % du bénéfice de la Banque.
  • Enfin, même si nous sommes actifs dans des marchés étrangers en forte croissance, nous sommes avant tout ancrés au Canada. Notre bénéfice vient en parts à peu près égales du Canada et de l'étranger. 
Croissance durable et rentable des revenus (diapositive 5)
  • Nous avons obtenu des résultats record huit des dix dernières années, ce qui montre clairement que notre approche privilégiant la durabilité et la rentabilité de la croissance des revenus porte fruit. Les revenus record enregistrés en 2012 sont bien équilibrés, et tiennent en partie aux progrès que nous avons faits dans les secteurs de croissance clés. Nous pouvons compter sur nos plateformes à croissance supérieure d'Amérique latine et d'Asie, nos activités internationales en gestion de patrimoine et en assurances, et l'accent que nous avons mis sur les dépôts et les paiements pour continuer de faire croître les revenus de la Banque.
  • Nous comptons aussi continuer de faire croître les revenus des services bancaires de gros en étendant à la fois notre clientèle et notre offre de produits.
  • Notre objectif premier est de maximiser le rendement en misant sur la croissance interne. En parallèle avec l'utilisation de notre capital généré à l'interne pour soutenir la croissance durable et rentable des revenus, les acquisitions continueront à faire partie de notre stratégie d'affaires et serviront notre croissance interne.
  • Ces cinq dernières années, la croissance annuelle des revenus a été de 8 % en moyenne. 
RÉSEAU CANADIEN – Base solide au Canada (diapositive 6)
  • Examinons maintenant chacun de nos quatre secteurs d'activité, à commencer par le Réseau canadien.
  • Le Réseau canadien fournit des services bancaires aux particuliers, aux petites entreprises et aux entreprises du Canada. Il a généré un bénéfice net de 1,9 milliard de dollars en 2012, soit une croissance de 16 % par rapport à 2011, la plus forte de toutes les banques canadiennes. Ce secteur a rapporté 31 % du bénéfice de 2012 de la Banque Scotia.
  • Ce solide rendement du Réseau canadien s'explique par la croissance vigoureuse des actifs et des dépôts, une gestion rigoureuse des dépenses et des pertes sur créances moins importantes. Notre ratio de pertes sur créances, qui s'est établi à 23 points de base, était le meilleur de l'industrie.
  • Comme je l'ai mentionné, nous avons conclu l'acquisition d'ING DIRECT Canada, la plus importante que la Banque a jamais faite, tout juste après la clôture de l'exercice. Cette acquisition nous apporte 30 milliards de dollars en dépôts de clients très stables, et des actifs de grande qualité. La clé du succès de cette transaction réside dans la fructification de ces dépôts, ce qui n'est possible qu'en maintenant la proposition de valeur pour la clientèle, laquelle permet d'offrir à faible coût une plateforme autogérée assortie d'un taux d'épargne avantageux. 
OPÉRATIONS INTERNATIONALES – Marchés à croissance plus élevée (diapositive 7)
  • Passons au secteur des Opérations internationales.
  • Les services de base aux particuliers et aux entreprises offerts par ce secteur ont un excellent potentiel de croissance dans les marchés émergents. Ce secteur devrait continuer de profiter des taux de croissance élevés, du profil démographique jeune et du sous-financement qui prévalent dans bon nombre des pays où nous sommes présents.
  • 2012 a été une bonne année pour les Opérations internationales. Le bénéfice net a augmenté de 11 %, et le secteur a rapporté 27 % du bénéfice consolidé de la Banque.
  • Les régions de l'Amérique latine et de l'Asie ont enregistré une forte croissance du bénéfice.
  • Nous avons élargi notre empreinte géographique grâce à l'acquisition de 51 % des actions de Banco Colpatria, le sixième groupe financier en importance de la Colombie.
  • Nous continuerons en 2013 de donner la priorité à la croissance interne, et comme par le passé, nous n'envisagerons que les acquisitions qui servent nos objectifs stratégiques. 
Marchés à croissance plus élevée (diapositive 8)
  • Cette diapositive présente les taux de croissance économique attendus dans les principaux pays où nous sommes présents.
  • Malgré une certaine incertitude mondiale persistante, les perspectives de croissance économique de nos marchés étrangers clés sont considérablement plus attrayantes que celles du Canada et des États-Unis.
  • Nous sommes enthousiasmés par les perspectives de croissance du secteur des Opérations internationales, qui est un moteur clé de la croissance de la Banque Scotia et continuera d'être pour nous une immense source de durabilité, de croissance et de diversification.
GESTION DE PATRIMOINE MONDIALE – Croissance importante des secteurs du patrimoine et de l'assurance (diapositive 9)
  • Tournons-nous maintenant vers le secteur de la Gestion de patrimoine mondiale, qui s'occupe des activités liées au patrimoine et à l'assurance, au Canada comme à l'étranger.
  • Ce secteur a affiché de bons résultats, qu'il doit à la croissance interne et aux acquisitions. Nous parlons d'un bénéfice net de 1,1 milliard de dollars, soit une hausse de 19 %, alimenté par une croissance des revenus de 12 %. Notre ratio de productivité de 58 % est le meilleur de l'industrie bancaire au Canada.
  • En gestion de patrimoine, l'acquisition il y a deux ans de Patrimoine Dundee nous a donné l'envergure que nous voulions atteindre au Canada depuis quelque temps. En 2012, nous sommes arrivés au deuxième rang des banques canadiennes pour ce qui est des ventes de fonds communs de placement.
  • L'assurance a aussi été lucrative. Nous faisons des progrès constants au Canada en vue d'augmenter les ventes parallèles d'assurance et d'offrir de nouveaux produits, aussi bien dans l'assurance créances que dans l'assurance directe.
  • À l'international, nos ventes d'assurance continuent de grimper grâce aux investissements consentis pour la création de nouveaux centres de contact clientèle, particulièrement au Mexique. Récemment, nous sommes aussi devenus actionnaire majoritaire à 51 % de Colfondos, une société de gestion de caisses de retraite en Colombie. 
SERVICES BANCAIRES ET MARCHÉS MONDIAUX – Spécialisé dans des produits, des régions géographiques et des secteurs précis (diapositive 10)
  • Les Services bancaires et marchés mondiaux, qui offrent des services bancaires de gros, misent principalement sur la promotion de leur produit de prêts de grande qualité aux entreprises pour ensuite vendre d'autres produits.
  • Les activités de transaction sont avant tout centrées sur le client, et ont donc une offre de produits très diversifiée.
  • 2012 a été une bonne année pour les Services bancaires et marchés mondiaux, qui ont généré un bénéfice net de presque 1,5 milliard de dollars, ce qui représente une croissance annuelle de 18 %.
  • Notre souci constant pour la gestion des dépenses nous a permis d'atteindre un ratio de productivité inégalé de 42 %, ce qui est largement supérieur au ratio de notre plus proche concurrente.
  • Notre approche en services bancaires de gros consiste à offrir un large éventail de produits spécialisés en fonction d'industries et de régions précises. Quelques-uns des secteurs clés sont l'énergie, l'exploitation minière et les infrastructures, des domaines qui correspondent aux champs d'expertise canadiens.
  • Nous avons conclu en 2012 l'acquisition de Howard Weil, une société de placement américaine reconnue comme un chef de file régional du secteur de l'énergie. 
Solide culture des coûts et du risque (diapositive 11)
  • La Banque Scotia a une solide culture en matière de gestion des dépenses et du risque.
  • La Banque a de tout temps été particulièrement efficace pour ce qui est des dépenses. Cette qualité ressort de la comparaison des ratios de productivité de la Banque Scotia et de ses concurrentes.
  • Nous sommes pleinement conscients du fait que nous devons continuer de surveiller de près les coûts, particulièrement dans un contexte où la croissance des volumes et des revenus est plus difficile à réaliser.
  • L'an dernier, nos revenus ont augmenté plus que nos dépenses – c'est ce qu'on appelle un levier opérationnel positif –, et nous comptons renouveler ce résultat cette année.
  • La gestion du risque est aussi profondément enracinée dans notre culture, et chaque BanquierScotia est censé penser et agir comme un gestionnaire du risque.
  • Notre cadre de gestion du risque est appliqué à l'échelle de la Banque et se compose de trois principaux éléments : la gouvernance du risque, la tolérance au risque et les techniques de gestion du risque.
  • Nos fortes capacités de gestion des risques et notre tolérance au risque bien définie nous ont permis d'afficher des résultats positifs en matière de risque de crédit par rapport à nos concurrentes canadiennes. 
Ratios de capital solides et de grande qualité : Bâle III (diapositive 12)
  • Nous pouvons voir sur cette diapositive que la Banque continue de maintenir une situation de capital solide et de grande qualité.
  • C'était la première fois, à la clôture du premier trimestre de 2013, que les banques canadiennes devaient faire état de leurs ratios de capital, selon les exigences de Bâle III et les dispositions d'adoption « all-in ».
  • Le ratio des actions ordinaires et assimilées de T1 était de 8,2 % à la fin du premier trimestre de l'exercice 2013, ce qui constitue une hausse de 7,7 % par rapport à la clôture de l'exercice précédent, compte tenu de l'acquisition d'ING DIRECT.
  • Nos ratios de capital sont solides selon les normes internationales, et nous continuerons de gérer notre capital avec prudence pour soutenir les initiatives de croissance interne et des acquisitions sélectives, ce qui contribue en soi à la croissance durable des dividendes.
Excellente feuille de route en matière de croissance des bénéfices et des dividendes sur 20 ans (diapositive 13)
  • Cette diapositive présente l'excellente feuille de route à long terme de la Banque Scotia en matière de bénéfices et de dividendes, et fait ressortir sa capacité à assurer une croissance stable et durable.
  • Au cours des 20 dernières années, tant les bénéfices que les dividendes par action ont connu une hausse moyenne supérieure à 10 % par an, et ce, malgré quelques ralentissements économiques et les cycles du crédit.
  • Nous sommes aussi très fiers du fait que la Banque Scotia verse des dividendes sans interruption depuis plus de 175 ans, et qu'elle a haussé le montant de ces dividendes 47 des 50 dernières années. 
RCP enviable par rapport aux concurrents canadiens (diapositive 14)
  • La Banque Scotia a aussi enregistré un rendement des capitaux propres très élevé. Au cours des cinq derniers exercices, son rendement des capitaux propres moyen a été de 18,8 %, ou 18,1 % si on exclut les profits immobiliers de 2012 et certains gains comptables ponctuels de 2011. 
Rendements supérieurs à long terme pour les actionnaires (diapositive 15)
  • Tout bien considéré, nous sommes arrivés à générer un rendement supérieur pour les actionnaires, à moyen et à long terme.
  • Nous arrivons invariablement premiers ou parmi les premiers pour ce qui est du rendement revenant aux actionnaires, que ce soit sur une période de 5, 10, 15 ou 20 ans.
Objectifs pour l'ensemble de l'année 2013 (diapositive 16)
  • Cette dernière diapositive présente les objectifs financiers établis pour 2013.
  • Nous prévoyons une croissance du bénéfice par action de 5 à 10 % en 2013, en excluant les profits immobiliers enregistrés en 2012.
  • Pour ce qui est du rendement des capitaux propres, nous visons encore une fourchette de 15 à 18 %.
  • Et toujours dans une perspective de gestion des dépenses, nous avons augmenté le défi en matière de productivité en fixant l'objectif à moins de 56 %, au lieu des 58 % visés en 2012.
  • Nous continuerons de renforcer notre situation de capital et de maintenir de solides ratios de capital.
  • Nous avons très bien commencé l'année et nous comptons maintenir la cadence. Nous sommes en passe d'atteindre les objectifs financiers de 2013, et restons déterminés à afficher un levier opérationnel positif grâce à une gestion prudente des dépenses.

Cela met fin à ma présentation. Merci pour votre attention. Je rends maintenant la parole à notre président.