Rick Waugh - 3 avril 2012
Allocution de Richard E. Waugh
Président et chef de la direction
Banque Scotia
Prononcée à l'occasion de l'Assemblée annuelle des actionnaires de la Banque Scotia à Saskatoon
Le 3 avril 2012
«Mais c’est notre diversité – sectorielle, géographique et humaine – qui nous fait sortir du lot. Elle représente l’essence de notre stratégie et le fondement de notre modèle d’entreprise. C’est aussi la principale caractéristique de notre équipe.»
Seul le texte prononcé fait foi
Introduction
Merci. Comme John l’a mentionné, c’est la première fois que la Banque Scotia tient son assemblée générale annuelle à Saskatoon. Nous sommes ravis d’être ici.
Notre plaisir est d’autant plus grand que c’est l’un des hivers les plus doux qu’ait connu la région depuis des décennies.
En fait, comme je suis né à Winnipeg, les hivers rigoureux des Prairies me sont familiers. Ils font partie de notre identité et ils nous endurcissent… mais nous sommes tout de même heureux quand le printemps arrive! Nous savons qu’avec les vents des Prairies, il faut parfois reculer pour avancer.
Alors, ce printemps, c’est avec plaisir que je me trouve ici en Saskatchewan, particulièrement à un moment où la province connaît une croissance et un développement fabuleux.
Encore une fois, alors que nous nous réunissons pour notre assemblée générale annuelle, les conditions économiques et les marchés à l’échelle mondiale posent des défis, comme les trois ou quatre dernières années.
Mais comme nous avons pu le constater au cours des dernières années, et lors de crises antérieures, il y a toujours des opportunités à découvrir, même dans les périodes sombres. Les résultats à long terme de la Banque Scotia en témoignent éloquemment.
L’important pour tirer son épingle du jeu dans une conjoncture difficile, c’est de mettre à profit ses points forts.
J’aimerais vous expliquer aujourd’hui comment la Banque Scotia exploite l’un de ses atouts les plus importants – sa diversité – pour poursuivre sa croissance et prospérer en mettant l’accent sur ses clients.
Conjoncture actuelle
La situation dans laquelle nous nous trouvons a été déclenchée il y a près de cinq ans, à l’été 2007, qui a connu une crise financière, suivie d’une récession mondiale et d’une reprise prolongée.
Nous nous trouvons aujourd’hui confrontés à de graves problèmes de dette souveraine dans la zone euro et aux États-Unis, et à un affaiblissement du secteur bancaire dans ces deux marchés.
La reprise économique mondiale est lente et se poursuit à un rythme inférieur à la normale. Les pays développés connaissent une faible croissance et les marchés émergents jouent un plus grand rôle que jamais dans l’économie mondiale.
Il est important de noter que la position du Canada demeure plus solide que celle de bien d’autres pays. Le marché de l’habitation cause quelques inquiétudes certes, mais il n’y a pas lieu d’être pessimiste. Nous pouvons surmonter et nous surmonterons les problèmes qui surgiront.
Je suis d’accord avec notre gouvernement. Il appartient aux banques – non à l’État ni aux organismes de réglementation – de gérer leurs risques et d’informer leurs clients en conséquence.
De la même façon, il incombe au gouvernement d’établir des politiques fiscales et monétaires, ainsi que les taux d’intérêt, en fonction des conditions en vigueur. Chaque partie a un rôle important à jouer.
Nous surveillons de très près nos portefeuilles hypothécaires et à la Banque Scotia ils se portent bien, tout comme nos clients. En fait, les ménages canadiens demeurent dans une bonne situation financière et notre marché de l’habitation s’appuie sur des fondamentaux solides. L’offre est équilibrée et les banques canadiennes accordent principalement du financement sur des préventes et des liquidités, les quotités indiquant que nos clients disposent d’une valeur nette réelle. Les taux de défaillance chez nos clients se situent bien à l’intérieur des paramètres.
À l’échelle mondiale toutefois, il faut s’attendre à un ralentissement de la croissance économique, à une plus grande volatilité des marchés et à un climat d’incertitude persistant.
Le resserrement et l’évolution rapide du cadre réglementaire contribuent à cette situation et touchent particulièrement les institutions financières au Canada et à l’étranger
Le Canada continue de bénéficier d’une bonne structure de supervision, mais il ne faudrait pas que des règles destinées à mettre de l’ordre dans d’autres pays et marchés financiers nuisent à notre propre secteur financier qui, lui, fonctionne à merveille.
Un cadre réglementaire rigide visant à limiter le risque systémique, comme la réglementation Volcker, la loi Dodd-Frank et les accords de Bâle, pourrait en effet entraver involontairement la croissance économique et la création d’emplois. Il pourrait même aller à l’encontre de l’objectif, qui est une plus grande stabilité du secteur financier.
Dans ce contexte, la croissance représente tout un défi, pour l’économie comme pour les entreprises. Il est toutefois possible d’aller de l’avant en connaissant nos forces et en les mettant à profit. C’est une chose que la Banque Scotia fait bien.
Un excellent exemple est fourni à cet égard par la Saskatchewan, qui exploite admirablement ses points forts dans une perspective à long terme.
Une période d’opportunités en Saskatchewan
La Saskatchewan a toujours été une terre d’abondance. Des générations d’autochtones y ont vécu pendant plus de huit millénaires. Baptisée le « grenier du monde » il y a plus d’un siècle, la province reste un chef de file mondial de la production et de la technologie agricoles. Son centre névralgique se trouve ici même à Saskatoon.
Plus que jamais, les ressources naturelles de la Saskatchewan suscitent de l’intérêt dans le monde entier et attirent les investissements. La province compte d’importants gisements de pétrole et de gaz naturel et, bien sûr, les plus grandes mines de potasse et d’uranium du monde.
La Saskatchewan se trouve dans la position enviable de posséder des richesses dont le monde est friand.
Elle utilise avec intelligence ses ressources naturelles pour diversifier et raffermir son économie, en plus de réduire considérablement sa dette – ce qui lui a mérité une cote AAA de S&P en 2011.
La Saskatchewan a réussi à attirer des investissements – et des gens – de tout le Canada et du monde entier.
Elle devrait bénéficier en 2012 d’investissements considérables et, depuis trois ans, elle affiche le taux de chômage provincial annuel le plus bas.
C’est une période stimulante pour la Saskatchewan et la Banque Scotia est bien déterminée à aider ses clients à tirer parti de chaque opportunité, comme elle l’a fait il y a plus d’un siècle quand nous avons pris pied ici.
En 1903, quatre des administrateurs de la Banque Scotia ont fait un voyage de reconnaissance dans l’Ouest. Ils voulaient se rendre compte sur place des besoins bancaires des colons qui arrivaient en foule par le nouveau chemin de fer, attirés par la hausse des prix des céréales et l’espoir d’une vie meilleure.
En 1906, la Banque Scotia a ouvert sa première succursale à Saskatoon, dans la toute nouvelle province de la Saskatchewan.
Les débuts furent laborieux. Comme les logements étaient inadéquats et les loyers élevés, le directeur de la succursale a dû s’installer dans une tente. Exaspéré, il avait fini par écrire à ses supérieurs pour demander une augmentation. Soit dit en passant, il l’a obtenue, mais il a dû continuer à vivre sous la tente!
En dépit des difficultés, notre implantation dans l’Ouest représentait une étape importante de notre croissance et de notre diversification. Aujourd’hui, la Saskatchewan – et particulièrement Saskatoon – est l’un de nos centres d’activité les plus dynamiques au Canada et dans le monde, et constitue la preuve de notre diversité.
La Banque Scotia : une entreprise diversifié
Notre diversité constitue l’un de nos principaux avantages.
Nous avons bien des points forts, comme la gestion du risque, le contrôle des dépenses et la gouvernance.
Mais c’est notre diversité – sectorielle, géographique et humaine – qui nous fait sortir du lot. Elle représente l’essence de notre stratégie et le fondement de notre modèle d’entreprise. C’est aussi la principale caractéristique de notre équipe.
L’origine de notre diversité en dit long sur notre banque. À la fin de l’assemblée, nous vous montrerons une vidéo très intéressante sur notre histoire.
Nous avons toujours eu l’idée d’établir des partenariats avec nos clients pour découvrir des possibilités, et ce, depuis l’époque où les négociants faisaient affaire avec l’Angleterre, l’Amérique du Nord et les Antilles il y a plus de 100 ans.
Au fil des années, nous avons continué de nous diversifier par la croissance de notre clientèle et par des acquisitions sélectives et rigoureuses qui respectent notre stratégie de diversification et profitent aux actionnaires.
À l’échelle internationale, nous avons choisi de prendre de l’expansion sur les marchés les plus intéressants pour nous. Nous nous concentrons sur les régions qui offrent la croissance la plus élevée et le meilleur potentiel, où nous pouvons mettre à profit nos ressources et notre expertise et où nous possédons un avantage sur les autres banques.
Dans la recherche de nouveaux marchés, nous avons commis quelques erreurs mais, dans l’ensemble, nous avons bien réussi. Comment? En mettant l’accent sur nos clients, c’est-à-dire en prenant le temps de nous familiariser avec chaque marché et de saisir les besoins de la clientèle, en investissant dans les collectivités et en visant le long terme.
Nous fonctionnons comme une banque locale dans chaque marché. C’est aussi l’image que les clients ont de la Banque Scotia, ce dont je suis très fier.
En 2011, nous avons poursuivi notre diversification à l’échelle internationale en accédant à un nouveau marché en pleine croissance, celui de l’Uruguay, et en raffermissant notre présence en Colombie, au Brésil et en Chine.
2011 a marqué la première année complète, et je dois dire très réussie, de notre secteur Gestion de patrimoine mondiale. Ce secteur est né de la grande restructuration que nous avons entreprise à la fin de 2010 pour nous diversifier davantage et mieux tirer parti de notre envergure internationale. Nous sommes rapidement devenus un chef de file du domaine.
Au Canada, nous sommes indiscutablement la « banque du hockey ». La semaine dernière, nous avons lancé la carte VISA LNH HockeyScotia pour miser sur le succès de nos autres programmes de fidélisation axés sur le divertissement, comme la carte Scène, qui compte maintenant trois millions et demi de titulaires, dont plus d’un million de clients de la Banque Scotia.
Notre division Services bancaires et marchés mondiaux – anciennement Scotia Capitaux – continue d’axer ses efforts à l’échelle mondiale sur l’énergie, les mines et l’infrastructure. Dans le secteur des revenus fixes, nous avons récemment été désignés comme courtier opérant sur le marché primaire pour les banques centrales d’Angleterre, d’Allemagne et de France et pour la Réserve fédérale américaine.
Nous figurons aujourd’hui parmi les 20 plus grandes banques du monde sur le plan de la capitalisation boursière et, surtout, nous offrons un vaste éventail de solutions financières à plus de 19 millions de clients, dans plus de 55 pays.
La Banque Scotia compte plus de 77 000 employés dans le monde. Près de la moitié ont l’espagnol pour langue maternelle, soit le double d’il y a tout juste cinq ans. Notre effectif est aussi plus nombreux à l’étranger qu’au Canada.
Diversité = force
La diversité présente de nombreux avantages.
Elle a contribué à notre sécurité et à notre stabilité, ce qui est fondamental pour une banque. En 2012, la Banque Scotia s’est une fois de plus classée parmi les 20 premières banques du monde pour la sécurité. Autrement dit, nous sommes une banque de confiance.
Voici ce qu’attendent les intéressés et ce qu’ils méritent :
- Les familles et les entreprises méritent une banque sûre, capable de répondre à leurs besoins financiers pendant les hausses et les baisses du marché. Elles doivent aussi savoir que leur épargne est en sécurité.
- Les employés méritent une entreprise qui leur offre de bonnes possibilités d’avancement et la sécurité d’emploi, et où ils ne risquent pas d’être victimes de mises à pied massives.
- Les collectivités méritent un partenaire local qui comprend leurs besoins et qui a leurs intérêts à cœur
- Enfin, les actionnaires méritent des placements constants qui produisent constamment des rendements appréciables et croissants, et des dividendes sûrs et en hausse.
Notre stabilité repose sur notre modèle d’entreprise simple et fondé sur la tradition dans lequel les services bancaires aux particuliers et aux entreprises comptent pour environ 75 %, et les services bancaires de gros pour 25 %.
Comprenez-moi bien : nos services bancaires de gros et nos services de financement des opérations commerciales, qui s’adressent aux grandes sociétés et aux institutions, sont bien sûr très importants. Ils font partie du vaste éventail de services financiers que nous offrons à nos clients. Cependant, ils n’occupent pas une place prédominante comme dans bien d’autres banques du monde.
Mais surtout, nos services bancaires de gros, comme toutes nos autres activités, sont axés sur les clients. Nous établissons avec eux des relations durables. Nous ne recherchons pas des rendements immédiats et, comparativement à nos homologues, nous n’avons guère recours à la titrisation.
Nous disposons de quatre secteurs d’activité solides et diversifiés : les services bancaires aux particuliers et aux entreprises au Canada, les services bancaires aux particuliers et aux entreprises à l’étranger, nos services bancaires de gros et Gestion de patrimoine mondiale, tous au service des particuliers.
Nous avons pu constater, au cours des derniers trimestres, combien les difficultés rencontrées dans un secteur pouvaient être contrebalancées par les bons résultats obtenus dans d’autres secteurs, ce qui est particulièrement important en période de volatilité.
Nos secteurs d’activité constituent les quatre piliers d’une fondation solide et permettent un équilibre diversifié de nos revenus et aussi de nos risques. Par conséquent,
- Nous prévoyons que chaque secteur contribuera à terme pour environ 20 à 30 % de nos revenus et nous sommes maintenant très proches de ces chiffres.
- Nous nous attendons également à ce que chacun concourt à l’excellent rendement des capitaux propres, pour lequel notre cible est de 15 à 18 % en 2012.
- Nos revenus sont actuellement répartis à peu près également entre nos opérations canadiennes et nos opérations internationales. La forte présence de la Banque Scotia sur les marchés émergents en plein essor aide à compenser la croissance plus faible du PIB au Canada.
- En fait, nous nous attendons cette année à ce que le taux moyen de croissance économique dans nos principaux marchés internationaux soit plus que le double de celui du Canada.
Nous avons l’avantage de pouvoir examiner l’ensemble de nos activités afin d’y déceler ce qui fonctionne bien, et d’appliquer ensuite ces meilleures pratiques lorsqu’une possibilité intéressante surgit. Et nous pouvons aussi profiter des économies d’échelle permises par nos quatre secteurs.
Bien entendu, notre approche n’est pas uniforme. Nous adaptons nos solutions à chaque situation d’après notre expertise et notre expérience du pays. Et cela est possible parce que nous avons un personnel local extrêmement compétent qui bénéficie de l’appui solide du siège social.
C’est l’un des grands avantages d’avoir une envergure mondiale, tout en fonctionnant comme une banque locale dans chaque marché.
De la même façon, la diversité rend notre équipe plus solide.
Notre caractère international nous donne une diversité que n’ont pas d’autres banques. Il s’agit pour nous d’un avantage concurrentiel très important.
En raison d’une éducation, d’une expérience de la vie ou d’antécédents culturels très différents, chaque employé apporte un point de vue unique, ce que nous apprécions vivement.
Lorsque tout le monde pense de la même façon, les problèmes sont abordés sous le même angle. En disposant d’une équipe aux perspectives très différentes, nous sommes mieux en mesure de trouver des solutions créatives et novatrices qui nous permettent de répondre aux besoins de nos clients et de toujours devancer la concurrence.
Notre stratégie de leadership, qui intègre et encourage la diversité, vise à tirer le meilleur parti de notre personnel diversifié en lui offrant des possibilités intéressantes dans toute la Banque. Elle favorise aussi la collaboration par la mise en place d’équipes et d’initiatives interdivisionnaires.
Mme Sylvia Chrominska s’étendra davantage sur le leadership à la Banque Scotia un peu plus tard.
De nombreux Canadiens travaillent dans nos établissements à l’étranger, et des employés étrangers travaillent ici au Canada et dans d’autres pays.
- Le chef des Services aux entreprises de Thaïlande a débuté sa carrière chez nous à Trinité-et-Tobago où il est né.
- Le chef de notre Centre de contact du Mexique est originaire d’Argentine et travaille à la Banque depuis longtemps.
- Des employés originaires des Prairies travaillent dans les Îles vierges britanniques, à Ste-Lucie, au Chili et en Thaïlande.
Bâtir l’avenir
Le contexte mondial dans lequel nous évoluons nous oblige à creuser toutes les possibilités de croissance et à exploiter tous les avantages dont nous disposons.
La diversité extraordinaire de la Banque Scotia est de toute évidence un avantage, et nous prenons des mesures importantes pour en tirer parti au maximum. Dans toute la Banque, nous continuons d’instaurer une culture de collaboration à l’échelle des secteurs et des régions pour que tous les éléments de notre organisation diversifiée orientent leurs efforts dans la même direction en vue de la réalisation de notre objectif fondamental, qui est d’aider nos clients à améliorer leur situation financière.
La collaboration est une notion très simple, mais difficile à appliquer dans une organisation aussi vaste et complexe que la nôtre. Nous avons déjà accompli de grands progrès et poursuivons nos efforts à ce chapitre.
Les ententes de collaboration et de responsabilité que nous avons mises en œuvre offrent aux clients des solutions plus complètes et homogènes dans tous les marchés, quel que soit le secteur d’activité concerné. Quatorze équipes de direction, qui regroupent tous les secteurs d’activité et doivent se réunir régulièrement, sont chargées de s’assurer que la collaboration est une priorité absolue.
Toujours dans le but d’assurer une expérience client harmonieuse, nous nous dirigeons vers une marque davantage unifiée qui rassemble de plus près les différents éléments de l’organisation.
Nous tirons parti du fait que la réputation de la Banque est l’un de nos atouts les plus importants. D’ailleurs, selon un classement récent, nous figurons au palmarès des 100 grandes marques mondiales et des 20 grandes marques de services financiers. Cette reconnaissance découle de notre réputation de confiance, de sécurité et de rentabilité élevée.
Nos services bancaires de gros et nos services de financement des opérations commerciales, qui formaient autrefois Scotia Capitaux, sont maintenant regroupés dans la division Services bancaires et marchés mondiaux. Ce changement nous aidera à tirer parti de notre excellente réputation à l’étranger, qui a été renforcée par notre solide performance pendant la crise financière, et qui se révélera encore plus importante à mesure que nos services bancaires de gros prendront une orientation plus internationale.
À l’échelle de l’organisation, pour simplifier et clarifier qui nous sommes, nous réduisons de moitié le nombre de nos marques.
Nous avons aussi simplifié la façon dont les clients peuvent prendre connaissance de nos produits et services, et y avoir accès. En début d’année, nous avons lancé un site Web Scotiabank.com plus sobre et plus simple qui a fait l’objet de commentaires positifs. Désormais, les gens qui visitent notre site, où qu’ils soient, arrivent directement à une « porte d’accès » unique qui leur permet de se renseigner sur nos activités et nos établissements et de se prévaloir de nos services.
Nous faisons aussi appel à notre bassin diversifié de talents pour y découvrir nos futurs leaders et leur offrir des possibilités de perfectionnement. Nous avons toujours bénéficié d’une équipe solide et nos employés ont tendance a rester avec nous pendant longtemps.
C’est ce qui nous permet de forger avec nos clients des relations étroites et durables. Mais il est aussi important que nos employés puissent acquérir la vaste expérience dont ils ont besoin pour accéder à des postes de direction.
Dans le monde entier, nos employés ont le sentiment d’appartenir à une même famille et de partager des valeurs communes.
Même s’ils exercent des fonctions très différentes dans des établissements différents, ils sont tous résolus à se dépasser. C’est pourquoi ils travaillent si bien ensemble et s’appliquent à toujours faire passer le client et nos valeurs en premier.
C’est un grand avantage pour nous, et nous en tirons parti au maximum. Nous partageons une culture dont je suis très fier et qui contribue pour une grande part à la rentabilité durable que nous affichons année après année.
Conclusion
Pour conclure, même si le monde traverse actuellement une période de ralentissement économique et d’incertitude accrue – dont nous devons tenir compte –, il existe encore d’excellentes possibilités.
À l’échelle mondiale et en dépit des difficultés, le Canada incarne la solidité, la Saskatchewan est en tête de peloton au pays pour ce qui est de la croissance, et la Banque Scotia se distingue dans le secteur bancaire comme la plus internationale des banques au Canada et un chef de file mondial.
Dans ce contexte, le succès récompensera ceux qui savent le mieux mettent à profit leurs atouts.
La Saskatchewan a très bien manœuvré à cet égard. Pour rester prospère, il lui faudra maintenant optimiser ses ressources humaines et ses ressources en capital.
La province devra continuer de diversifier son économie pour demeurer prospère, même si la demande de ressources diminue.
La Banque Scotia tient à participer à l’essor et à la richesse de la Saskatchewan dans les années qui viennent. Nous investissons dans cette région et nous nous intéressons de près à ses collectivités.
Disposant d’une assise solide et bien placés pour réussir dans ce nouvel environnement, nous entendons rester fidèles à notre stratégie efficace à cinq volets et à nos valeurs fondamentales.
Pour poursuivre notre réussite, nous devons miser sur nos vastes secteurs et notre équipe diversifiée, et mettre en commun nos efforts dans toute l’organisation pour offrir à nos clients des solutions complètes et harmonieuses.
Pendant les 180 ans de son histoire, la Banque s’est toujours attachée à répondre aux besoins de ses clients tout en restant fidèle à ses valeurs fondamentales. Et même si les changements ont été nombreux au cours de cette période, c’est cette attitude qui nous permettra de poursuivre sur la voie du succès.
Merci.