Luc Vanneste - 5 avril 2011

Allocution de Luc Vanneste
Vice-président à la direction et chef des affaires financières
de la Banque Scotia

Prononcée à l'occasion de l'Assemblée annuelle
des actionnaires de la Banque Scotia
à Halifax (Nouvelle-Écosse)

Le 5 avril 2011

Seul le texte prononcé fait foi.

Merci, Monsieur le Président, et bonjour à tous.

Je suis très heureux d'être des vôtres aujourd'hui et de pouvoir vous présenter nos résultats financiers de l'exercice 2010.

Mise en garde au sujet des énoncés prospectifs (diapositive 2)
Avant de commencer, j'aimerais attirer votre attention sur la diapositive n° 2 de cette présentation, qui contient la mise en garde au sujet des énoncés prospectifs de la Banque Scotia.

Aperçu 2010 (diapositive 3)

  • En 2010, nous avons vu l'économie mondiale passer de la récession à la reprise. Cependant, la croissance économique a été très inégale d'un pays, d'une région et d'un secteur à l'autre. Elle a généralement été plus forte sur les marchés émergents que dans les pays développés.
  •  Dans l'ensemble, la Banque Scotia a connu une excellente année, ayant enregistré des résultats records et atteint ou dépassé tous ses objectifs financiers.
  • Le bénéfice net s'est chiffré à 4,2 milliards de dollars, en hausse de 20 % par rapport au résultat de l'exercice précédent. Le bénéfice par action de l'exercice s'est établi à 3,91 $, soit 18 % de plus qu'en 2009.
  • Notre solide performance s'est traduite par un rendement des capitaux propres de 18,3 % en 2010, contre 16,7 % en 2009.
  • Nos quatre secteurs d'activité ont contribué à notre succès. Le Réseau canadien, qui a enregistré des résultats records, s'est particulièrement distingué.
  • Nos résultats s'expliquent par des revenus records, qui ont atteint 15,8 milliards de dollars, en hausse de 7 % par rapport à 2009.
  • Les frais ont augmenté de 3 % par rapport à 2009, en raison essentiellement de l'incidence des acquisitions, de l'augmentation de la rémunération liée au rendement et de la rémunération à base d'actions ainsi que de l'augmentation du volume des activités et des dépenses engagées pour soutenir les initiatives visant la croissance.
  • À noter que notre performance en matière de crédit a été - et demeure - très robuste. La dotation à la provision pour pertes sur créances a diminué de 29 % en glissement annuel et tous nos portefeuilles de crédit sont productifs.
  • Nos ratios de capital demeurent bien supérieurs aux minimums exigés par la réglementation et solides selon les normes internationales. Grâce à notre rentabilité et à nos capitaux autogénérés solides, nous avons pu continuer de renforcer ces ratios.
  • Vers la fin de l'exercice, nous avons annoncé une restructuration qui s'est traduite par la création d'un quatrième secteur d'activité, Gestion de patrimoine mondiale, qui regroupe nos activités de gestion de patrimoine et d'assurance à l'échelle mondiale.
  • Je vous en dirai plus sur ce nouveau secteur d'activité un peu plus tard. Permettez-moi maintenant de commenter les résultats des secteurs d'activité dans le contexte de la structure qui était la nôtre durant l'exercice 2010.

Réseau canadien : faits saillants (diapositive 4)

  • Le Réseau canadien a dégagé un bénéfice net record de 2,3 milliards de dollars en 2010, soit une augmentation de 25 % par rapport à celui de 2009. Ce résultat s'explique par les solides rendements des activités liées au crédit aux particuliers et aux petites entreprises, aux services bancaires aux entreprises et à la gestion de patrimoine.
  • Fonds communs Scotia a atteint un objectif clé en se classant au premier rang parmi les banques pour les ventes nettes globales de fonds communs au Canada.
  • Les revenus du Réseau canadien ont bondi de 11 % grâce à la croissance du revenu d'intérêts net et des autres revenus. Ce résultat reflète la forte croissance des volumes tant au chapitre des actifs, surtout des prêts hypothécaires résidentiels, que des dépôts. Il reflète aussi l'accroissement des revenus tirés des fonds communs de placement.
  • La dotation à la provision pour pertes sur créances n'a pratiquement pas changé depuis 2009.
  • Les frais ont augmenté de 5 % en raison de la hausse des investissements dans les projets visant la croissance, de l'augmentation de la rémunération à base d'actions et de la rémunération liée au rendement, de l'accroissement des coûts liés aux avantages sociaux et aux régimes de retraite, des frais de publicité et de l'incidence de la nouvelle taxe de vente harmonisée.
  • En ce qui concerne l'orientation stratégique, le Réseau canadien s'efforce toujours d'accroître sa part des dépôts de base des clients, de développer les activités liées aux paiements et d'étendre les activités de gestion de patrimoine et d'assurance au Canada en collaboration avec Gestion de patrimoine mondiale.

Opérations internationales : faits saillants (diapositive 5)

  • Les Opérations internationales ont dégagé un bénéfice net de presque 1,3 milliard de dollars, à peine inférieur au record de l'exercice précédent.
  • La croissance s'est poursuivie du côté des produits de base et les acquisitions ont eu un effet positif sur le bénéfice, ce qui nous a permis d'enregistrer des gains malgré la vigueur du dollar canadien.
  • Nous avons accru notre présence internationale en 2010. Nous avons ouvert 88 nouvelles succursales, modernisé un centre de contact clientèle au Mexique et entrepris la construction d'un nouveau centre au Pérou.
  • En outre, nous avons accru notre présence à Porto Rico par l'acquisition de R-G Premier Bank of Puerto Rico. Par ailleurs, nos résultats de 2010 ont grandement profité de l'accroissement de l'investissement en Thaïlande grâce à l'acquisition de la Siam City Bank par notre société affiliée Thanachart Bank, qui est maintenant la troisième banque en importance sur le marché de Bangkok.
  • Nous avons de nouveau été récompensés pour notre engagement envers l'excellence et pour la satisfaction et la fidélité de notre clientèle. Par exemple, le magazine Global Finance nous a choisis comme meilleur fournisseur de services bancaires aux particuliers dans 20 pays des Antilles.
  • Dans l'ensemble, ces résultats montrent que les Opérations internationales tirent parti de leur diversification géographique. La croissance des volumes dans les nombreux territoires où nous sommes présents est un signe encourageant du fait que l'activité économique s'améliore sur nos marchés.
  • L'amélioration de la situation économique et les acquisitions ciblées soutiendront la poursuite de la croissance des Opérations internationales et nous permettront d'accroître notre présence sur les marchés à forte croissance.

Scotia Capitaux : faits saillants (diapositive 6)

  • Scotia Capitaux a dégagé un bénéfice de 1,3 milliard de dollars au cours de l'exercice 2010. Bien qu'il soit inférieur au bénéfice dévoilé en 2009, il s'agit néanmoins du 2e meilleur résultat jamais enregistré. Cela est tout un exploit, étant donné le contexte difficile des transactions et la diminution marquée des volumes de prêts aux entreprises.
  • Compte tenu de la conjoncture, le total des revenus a diminué de 11 % par rapport aux niveaux records atteints en 2009. Les frais engagés relativement à la rémunération liée au rendement et aux projets visant la croissance de l'entreprise ont augmenté.
  • Ces difficultés ont été en partie contrebalancées par une baisse considérable de la dotation à la provision pour pertes sur créances; alors que celle-ci était de 338 millions de dollars en 2009, une reprise nette de 43 millions de dollars a été enregistrée en 2010.
  • De nombreuses activités des divisions Marchés des capitaux mondiaux et Services bancaires aux sociétés et services d'investissement mondiaux ont généré des résultats records ou quasi records en 2010.
  • Scotia Capitaux a remporté de nombreux prix en 2010, tant au Canada qu'à l'étranger. Ces prix soulignent la diversité et l'étendue de notre éventail de produits, services et marchés et prouvent le succès avec lequel nous menons à bien notre stratégie.
  • En 2011, Scotia Capitaux prévoit de nouveau dégager de solides résultats en accentuant sa présence dans certains secteurs, lignes de produits et zones géographiques clés et en poursuivant ses principales initiatives, tels l'amélioration de la plateforme d'actions et le développement de nos activités liées aux titres à revenu fixe à Londres et à New York.

Résultats du premier trimestre (diapositive 7)

  • Passons maintenant aux résultats du premier trimestre de 2011.
  • Nous avons connu un trimestre record, notre bénéfice net ayant atteint 1,2 milliard de dollars, en hausse de 19 % par rapport au même trimestre de 2010. Nous avons ainsi pu dégager un RCP très solide de 18,7 %.
  • La solidité de ces résultats nous a permis d'augmenter le dividende trimestriel de 6 % pour le porter à 52 cents par action ordinaire. 

Résultats du premier trimestre (diapositive 8)

  • Ce trimestre, nous avons commencé à présenter les résultats de nos secteurs d'activité en fonction de notre nouvelle structure organisationnelle. Celle-ci comprend le nouveau segment Gestion de patrimoine mondiale.
  • Les résultats de Gestion de patrimoine mondiale représentaient 16 % de notre bénéfice du premier trimestre 2011, mais sa contribution est appelée à croître, puisque nous commencerons à présenter l'incidence complète de l'acquisition de Patrimoine Dundee le trimestre prochain.
  • Notre objectif à moyen terme est de dégager de 20 à 30 % de notre bénéfice consolidé de chaque secteur d'activité. Du point de vue de la composition des activités, nous nous attendons à ce qu'environ 70 % du bénéfice provienne des services aux particuliers et aux entreprises et des activités de gestion de patrimoine, et le reste, des activités de gros. Sur le plan géographique, nous prévoyons également générer la moitié de notre bénéfice au Canada et le reste à l'étranger.

Gestion rigoureuse des risques : la Banque surclasse systématiquement ses homologues canadiennes (diapositive 9)

  • Ce graphique illustre l'évolution de la dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances par rapport à celle de nos quatre principaux concurrents canadiens au cours des deux derniers exercices.
  • Nous avons surclassé notre groupe d'homologues chaque trimestre.
  • Cet excellent résultat s'explique surtout par la qualité et la diversification des portefeuilles de prêts que nous avons établis et restructurés ces dernières années.
  • Nous sommes heureux d'avoir affiché une performance soutenue et prévisible sur le plan du crédit tout au long du cycle économique actuel.
  • Compte tenu des progrès affichés par les économies du monde entier, nous prévoyons que la dotation à la provision diminuera légèrement en 2011 par rapport à 2010.

Solide situation du capital (diapositive 10)

  • La prochaine diapositive montre que le coefficient des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires et le ratio du capital de catégorie 1 sont restés solides, à 9,8 % et à 11,8 % respectivement, à la fin du premier trimestre de l'exercice 2011.
  • Nos ratios de capital demeurent bien supérieurs aux minimums exigés par la réglementation et solides selon les normes internationales.
  • Nous continuerons de gérer prudemment le capital pour soutenir nos initiatives de croissance interne, réaliser des acquisitions ciblées, nous adapter à l'évolution de la réglementation et maintenir les versements de dividendes.

La Banque Scotia surclasse les indices boursiers (diapositive 11)

  • Le graphique suivant montre que l'action Banque Scotia surclasse continuellement tant l'indice composé S&P/TSX que l'indice de la finance S&P/TSX.
  • Nous sommes très fiers de dégager de solides rendements pour nos actionnaires.

Excellent rendement à long terme (diapositive 12)

  • En comparant le rendement global pour l'actionnaire de la Banque Scotia à ceux de ses homologues, on constate que notre rendement à long terme est supérieur.
  • Nous sommes particulièrement heureux de la façon dont nous surclassons constamment nos homologues. Peu importe la période, qu'il s'agisse de trois, cinq dix ou vingt ans, nous avons livré aux actionnaires un rendement qui loge au premier rang de l'industrie. 

Perspectives 2011 (diapositive 13)

  • La conjoncture est particulièrement favorable à la Banque Scotia. Nous tâchons d'en tirer parti, comme le démontrent l'acquisition récente de Patrimoine Dundee et les diverses acquisitions de moindre importance faites par Opérations internationales.
  • L'une de nos principales priorités stratégiques vise la croissance durable et rentable des revenus soutenue par l'apport considérable de nos quatre secteurs d'activité.
  • En 2011, nous nous attendons à des hausses dans la plupart des catégories de revenus, notamment les revenus tirés des activités de transaction ainsi que les revenus de transaction. Les résultats profiteront d'une croissance modérée mais soutenue des actifs et d'une amélioration des marges.
  • Le contrôle des dépenses demeure l'une des principales forces de la Banque. Nous prévoyons que l'augmentation éventuelle des frais autres que d'intérêts sera essentiellement due aux acquisitions et à la croissance liée au volume.

2011 : nos objectifs restent les mêmes (diapositive 14)

  • Nous sommes optimistes au sujet des perspectives de la Banque pour le reste de 2011 et au-delà.
  • Les marchés et l'économie continuent de remonter la pente et nos résultats du premier trimestre ont été excellents; nous sommes donc bien placés pour atteindre les objectifs que nous nous sommes donnés cette année :
    o Croissance du bénéfice par action de 7 à 12 %.
    o Rendement des capitaux propres de 16 à 20 %.
    o Ratio de productivité inférieur à 58 %.
    o Maintien de ratios de capital solides.


Merci. Et maintenant, j'aimerais laisser la parole à notre président et  chef de la direction. Mesdames et Messieurs, accueillons Rick Waugh.