SYNTHÈSE

  • Craignant que les restrictions liées au nouveau variant Omicron de la COVID-19 fragilisent les marchés dominés par la demande de produits de base, nous avons intégré, dans nos prévisions économiques, une légère incidence liée à l’incertitude.
  • Les chiffres de l’inflation ont continué de fracasser des sommets absolus de plusieurs décennies partout dans le monde; après un basculement marqué des communiqués de la Réserve fédérale, nous prévoyons aujourd’hui aux États-Unis un parcours plus ambitieux dans le durcissement monétaire.
  • Les cours de l’or sont jusqu’à maintenant restés stables, dans la fourchette des 1 765 $-1 800 $ US l’once en décembre, à la croisée de la forte demande de valeurs refuges sur fond de prolifération du variant Omicron et des effets de freinage du durcissement attendu dans la politique monétaire.
  • Le nouveau variant a infligé une raclée aux cours du pétrole : on a constaté que la propagation du virus et les nouvelles mesures de confinement plombent les perspectives de la demande de carburant; le flux des actualités sur les cours du pétrole continuera sans aucun doute de porter, à terme, les valeurs du brut.
  • Le rabais du WCS par rapport au WTI s’est amoindri : sur la côte américaine du golfe du Mexique (CAGM), l’activité des raffineries s’est envolée et les coûts de l’énergie se sont tassés.
  • Les cours des métaux industriels ont réagi aux nouvelles sur la COVID-19; or, ils ont aussi profité de l’optimisme des prévisions de la Réserve fédérale et des facteurs comme les blocages de la production en Amérique latine et la remontée escomptée de la production sidérurgique chinoise.
  • Dans les cinq premières semaines écoulées depuis les fortes inondations et glissements de terrain qui se sont abattus sur la Colombie-Britannique, les contraintes de l’offre et la vigueur soutenue de la demande ont porté à plus de 400 $ US le millier de pieds-planches la hausse des prix du bois d’œuvre WSPF.
  • Il s’agit du dernier article des Indices des prix des produits de base de la Banque Scotia; à partir de janvier 2022, nous publierons un nouveau rapport mensuel sur l’évolution des prix des produits de base.

LE NOUVEAU VARIANT PROLIFÈRE DE CONCERT AVEC LES PRESSIONS QUI PÈSENT SUR LES PRIX

Presque partout dans le monde, la croissance économique reste vigoureuse à l’heure où l’économie mondiale continue de se rétablir et de sortir de convalescence pendant la COVID-19 (graphique 1), ce qui explique toujours les déséquilibres de l’offre et de la demande et les pressions qui pèsent généralement sur les prix. Les chiffres de l’inflation ont continué de pulvériser des records de plusieurs dizaines d’années dans le mois écoulé.


Puisque l’inflation flambe et que le discours de la Réserve fédérale a nettement basculé dans les dernières semaines, nous nous attendons aujourd’hui à ce que la Fed hausse de 25 points de base les taux d’intérêt en juin 2022, avant d’enchaîner avec une autre hausse de 75 points de base avant la fin de 2022. Depuis plusieurs trimestres, nos modèles laissent entendre que les taux d’intérêt aux États-Unis devraient augmenter au début de 2022; pourtant, les communiqués de la Fed indiquaient que cette augmentation était irréaliste. La banque centrale est désormais plus préoccupée par l’inflation et a commencé à dénouer ses rachats d’obligations pour la relance. En outre, si l’emploi est nettement inférieur à ce qu’il était avant la pandémie — ce qui milite en faveur d’une conjoncture de taux favorable —, la faible participation à la population active permet de croire que les États-Unis sont plus proches du plein-emploi ce que laissent entendre à elles seules les statistiques de l’emploi.

Nos prévisions intègrent une légère incidence négative sur la croissance pour ce trimestre et le suivant en raison du nouveau variant Omicron de la COVID-19. Cette incidence s’explique essentiellement par l’idée que la propagation du variant fera peser l’incertitude sur les dépenses des consommateurs et sur l’activité des entreprises, sans qu’on puisse s’attendre à un reconfinement à grande échelle. Nous allons réévaluer nos prévisions de croissance et de taux le mois prochain en tenant compte des nouvelles restrictions désormais adoptées et des nouvelles données qui seront publiées. Omicron paraît plus transmissible que les précédentes itérations virales (graphique 2, page 3). Toujours est-il que le courant des actualités sur le variant a dominé les marchés financiers en décembre, puisque les investisseurs craignaient que ce variant déclenche de nouveaux confinements et tétanise la demande de produits de base.


OMICRON FRAPPE DE PLEIN FOUET LES VALEURS DU BRUT

Le nouveau variant a infligé une raclée aux cours du pétrole. Le jour même où l’Organisation mondiale de la Santé a déclaré que le variant Omicron était préoccupant, l’indice phare du brut mondial Brent a plongé de 10 $ US le baril (11,5 %) (graphique 3, page 3); même si cette baisse ne s’est pas produite en même temps que la date d’expiration des contrats à terme des mois rapprochés, elle confirme aussi clairement que l’on s’attendait à une baisse de la consommation de carburant dans les prochains mois. Il va de soi que nous ne nous étions pas avancés sur le rythme de la propagation du variant Omicron ni sur l’ampleur de la baisse des cours. Or, nous avons essentiellement projeté, dans la mise à jour la plus récente de nos prévisions sur les cours des produits de base, que le courant des actualités lié à la pandémie provoquerait la volatilité des valeurs du brut. Les nouvelles liées à la prolifération du virus et aux mesures de confinement continueront certes de peser sur les valeurs du brut à terme. Pourtant, nous signalons qu’au moment d’écrire ces lignes, le marché physique est tendu. Par exemple, les stocks de pétrole américain du carrefour de Cushing dans l’Oklahoma ont enchaîné une troisième hausse hebdomadaire d’affilée, même s’ils sont toujours aussi faibles par rapport à ce qu’ils étaient récemment.


Malgré la propagation du variant Omicron, l’OPEP+ a décidé de maintenir les hausses de production planifiées. Cette décision s’explique probablement par la nécessité, pour les producteurs, de générer des fonds en prévision de la transition mondiale avec l’énergie verte, par le durcissement auquel on s’attend sur les marchés compte tenu des plans d’austérité des investissements dans l’industrie, par la volonté de compenser les niveaux de production inférieurs aux contingents déclarés en novembre, et par la pression politique exercée pour stabiliser les prix à la consommation dans les grands pays consommateurs de pétrole — surtout les États-Unis. Toutes ces forces continueront probablement de s’exercer à l’assemblée que tiendra le cartel le 4 janvier 2022, même si une nouvelle prolifération du nouveau variant de la COVID-19 ou les restrictions supplémentaires pourraient obliger encore à freiner la production.

Le rabais du WCS par rapport au WTI s’est amenuisé : après avoir atteint un pic de plus de 20 $ US le baril en décembre, il a plongé à environ 15 $ US le baril à la fin du mois. L’utilisation de la capacité des raffineries de la CAGM — source essentielle de la demande pour les barils marginaux de l’Ouest canadien — continue de reprendre du mieux dans la foulée des fermetures liées à l’ouragan Ida. En outre, les cours du gaz naturel en Amérique du Nord — qui influent sur les frais d’exploitation des installations de valorisation du carburant — ont considérablement fléchi en raison de la météo plus clémente et des communiqués sur les réserves stratégiques. Le tronçon agrandi de l’oléoduc de la Ligne 3, aujourd’hui en service, devrait mieux porter les cours du pétrole de l’Ouest canadien grâce à l’accroissement de la capacité de transport, même si nous continuons de croire que la croissance de la production de l’OPEP+ masquera une partie de ce regain dans la mesure où l’on augmente, sur la CAGM, l’offre de pétrole brut acide lourd.

L’OR : ÉPREUVE DE FORCE ENTRE LA POLITIQUE DE LA FED ET LA DEMANDE DE VALEURS REFUGES

Les cours de l’or restaient stables, dans la fourchette des 1 765 $-1 800 $ US l’once depuis le début de décembre jusqu’à la date de publication de ce communiqué. Il faut se rappeler que ces cours avaient bondi au début de novembre grâce à la vigueur des chiffres de l’inflation aux États-Unis et aux questions posées pour savoir si le président américain Joe Biden allait adopter une politique monétaire plus conciliante en plus de celle de la Réserve fédérale. Puis, les cours ont rebaissé en deçà de la barre des 1 800 $ US l’once lorsqu’on a confirmé que Jerome Powell resterait à la tête de la Fed. D’une part, l’intolérance au risque était manifeste sur les marchés financiers en décembre lorsque le variant Omicron se propageait à vive allure, ce qui fait logiquement du lingot une valeur refuge. D’autre part, les marchés comme les prévisionnistes économiques s’attendent désormais, l’an prochain, à d’autres hausses de taux plus hâtives que ce qu’ils prévoyaient il y a quelques mois, ce qui réduit l’attrait du métal jaune comme rempart contre l’inflation.

LES CONTRAINTES DE L’OFFRE AMOINDRISSENT LES PERTES CAUSÉES PAR LE VARIANT OMICRON POUR LE CUIVRE ET LE NICKEL; LE MINERAI DE FER REGAGNE DU TERRAIN

Les cours du cuivre ont été jusqu’à maintenant circonscrits dans leur fourchette en décembre. Heureusement, les valeurs du métal rouge ont monté dans la foulée des communiqués de la Réserve fédérale la semaine dernière, puisque les investisseurs paraissent avoir essentiellement adopté un parcours apparemment accéléré dans le durcissement, ce qui est un signe de raffermissement pour l’activité économique. La léthargie du dollar américain liée à l’incertitude de négociation sur le programme de mesures de relance a aussi vitaminé les cours des produits de base libellés dans le billet vert, et des inquiétudes subsistent à propos de l’offre émanant du Pérou — deuxième grand producteur de cuivre dans le monde — en raison des blocages routiers. Or, la prolifération du variant Omicron et les craintes à propos de l’anémie de la demande industrielle ont probablement freiné les autres gains.

Le nickel a essentiellement emprunté le même parcours que le cuivre en décembre. Les cours ont généralement reculé en réaction aux mauvaises nouvelles sur la COVID-19; ils ont toutefois repris du terrain grâce aux signes de la vigueur de l’activité économique en Chine et aux États-Unis. L’atonie des stocks à la Bourse des métaux de Londres a probablement limité les baisses, qui auraient pu être plus graves.

Le minerai de fer est repassé au-dessus de la barre des 120 $ US la tonne pour la première fois depuis la fin d’octobre. Ce métal continue d’être galvanisé par le fléchissement de la production sidérurgique en Chine. Bien que la production de l’acier soit la première source de la demande de minerai de fer et que la Chine soit de loin le premier producteur d’acier dans le monde, la léthargie récente laisse entendre que les usines de traitement ont aujourd’hui une marge de manœuvre pour hausser leur production dans la foulée des restrictions imposées pour endiguer les émissions de carbone avant les Jeux olympiques d’hiver de 2022. Les stocks astronomiques de minerai de fer dans les ports chinois pourraient enrayer les autres gains dans la mesure où ces stocks amoindrissent l’équilibre entre l’offre et la demande sur le marché intérieur.

LES COURS DU BOIS D’ŒUVRE REBONDISSENT

Dans la semaine qui a précédé les inondations et les glissements de terrain qui se sont abattus sur la Colombie-Britannique, les cours du WSPF se sont établis à une moyenne de 555 $ US le millier de pieds-planches; la semaine dernière, la valeur par unité s’est hissée à 985 $ US. De nombreuses usines restent coupées des forêts et des clients dans la foulée de la tempête, ce qui a conforté les gains de prix, qui ont tendance à se produire dans les mois de l’hiver (graphique 4), lorsque les constructeurs achètent des produits en prévision des travaux du printemps. La météo anormalement clémente de l’automne a pu elle aussi contribuer à allonger la saison de construction plus que d’habitude. Les perspectives fondamentales restent vigoureuses. Nous nous attendons à ce qu’aux États-Unis, les mises en chantier de logements repassent l’an prochain la barre des 1,5 million de logements. En novembre, elles ont frôlé le 1,7 million de logements en chiffres désaisonnalisés et annualisés, ce qui représente le deuxième plus haut mensuel depuis 2006. Le doublement des droits de douane américains sur le bois d’œuvre canadien en date du 2 décembre 2021 devrait lui aussi augmenter les pressions qui s’exercent sur les prix.


NOTE TECHNIQUE

Indice Scotia des prix des produits de base – Principales exportations canadiennes

Janvier 2007 = 100

Le présent indice a été conçu pour suivre les variations des prix au comptant ou de vente en dollars US pour des marchandises et des produits manufacturés à base de matières premières du Canada sur les marchés d’exportation. Le poids de chaque produit repose sur la valeur de ses exportations nettes en 2010. Avant janvier 2007, le poids de chaque produit reposait sur la valeur de ses exportations entre 1995 et 1997. Toutefois, dans le cas du brut et des produits pétroliers raffinés, du papier de pâte maigre non couché et du carton doublure, on utilisait la valeur des exportations nettes. Le Canada importe une grande quantité de ces produits; par conséquent, l’emploi de la seule valeur des exportations aurait surestimé leur contribution à la performance commerciale du Canada.

La composition de l’indice est la suivante :  

PÉTROLE ET GAZ

Produits pétroliers bruts et raffinés ($ US par baril) le prix du pétrole brut non corrosif léger MSW à Edmonton (auparavant, prix du pétrole brut Edmonton Par) et prix du pétrole lourd Western Canadian Select à Hardisty, en Alberta; écarts de prix par rapport au prix des contrats à terme à échéance rapprochée sur le WTI provenant de Bloomberg.

Gaz naturel ($ US le millier de pieds cubes) Prix à l’exportation moyen de l’Office national de l’énergie.

Liquides du gaz naturel (LGN – propane, butane, éthane et pentanes plus) ($ US le baril) Prix du propane à Edmonton et à Sarnia.

 

MÉTAUX ET MINÉRAUX

Cuivre et produits ($ US la livre) Cours officiel au comptant à Londres pour le cuivre de catégorie A.

Zinc ($ US la livre) Cours officiel au comptant à Londres SHG; avant septembre 1990, prix des producteurs américains pour le zinc de haute qualité, livré.

Plomb ($ US la livre) Cours officiel au comptant à Londres; avant janvier 1991, prix des producteurs américains pour le plomb de qualité ordinaire, livré.

Aluminium et produits ($ US la livre) Depuis 1979, cours officiel au comptant à Londres.

Nickel ($ US la livre) Depuis 1980, cours officiel au comptant à Londres.

Or ($ US l’once) Prix de l'or LBMA en après-midi, à compter du 20 mars 2015.

Potasse ($ US la tonne) Chlorure de potassium standard, prix au comptant, FAB à Vancouver. 

Soufre ($ US la tonne) À l’état solide, prix au comptant, FAB à Vancouver.

Charbon métallurgique ($ US la tonne) Prix contractuel du charbon dur cokéfiable de première qualité, FAB à Vancouver.

Minerai de fer (cents US la tonne métrique sèche) Prix au comptant des fines ayant une teneur en fer de 62 %, livrées CFR à Qingdao, en Chine; avant janvier 2011, prix contractuel des concentrés ayant une teneur en fer de 66 % en provenance du Labrador et du Québec et exportés vers l’Europe du Nord (FAB à Sept-Îles).  

Uranium ($ US la livre) Contrats à terme à échéance rapprochée sur l’U308, selon Bloomberg.

Molybdène ($ US la livre) Depuis mars 1992, prix MW du courtier de l’oxyde de molybdène.

Cobalt ($ US la livre) Prix MW du courtier.

 

PRODUITS FORESTIERS

Bois d’œuvre et produits ligneux, 2 x 4 de pin-sapin-épinette de l’Ouest, catégorie no 2 ou supérieure ($ US le mpmp), FAB à l’usine.

Panneaux de particules orientées ($ US le millier de pieds carrés), Centre-Nord des États-Unis, 7/16 de pouce.

Pâte kraft blanchie de résineux de l’hémisphère nord ($ US la tonne) Prix de vente, livrée aux États-Unis.

Papier journal ($ US la tonne) Prix de vente moyen, 45 grammes par mètre carré, livré dans l’Est des États-Unis.

Papier spécial à base de pâte mécanique ($ US la tonne courte). Papier glacé A, 35 lb, livré aux États-Unis.

Carton doublure ($ US la tonne courte), livré dans l’Est des États-Unis, escompte régional compris.

 

PRODUITS AGRICOLES

Blé et farine ($ US la tonne), DNS de première qualité à 14 % de protéines à Duluth, au Minnesota; avant avril 2011, CWRS de première qualité à 13,5 % de protéines à St-Laurent.

Orge ($ US la tonne), Agroalimentaire Manitoba no 1 : prix global au comptant de l’orge de l’Ouest canadien; données statistiques no 1 à Lethbridge (Alberta).

Canola et oléagineux ($ US la tonne) Classé Canada no 1, rendu Vancouver.

Bovins et bœuf ($ US le quintal) Bouvillons de plus de 1 051 livres à Toronto; depuis janvier 1993, moyenne ontarienne.

Porcs ($ US le quintal) Indice 100 du porc à Toronto; depuis janvier 1993, moyenne ontarienne.

Poissons et crustacés ($ US la livre) Prix du saumon coho argenté de la côte Ouest et du homard de l’Atlantique; avant 1986, filets et blocs de morue.

 

AVIS

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