Orienter les dons : Comment le parcours professionnel atypique de Jacquie Ryan l’a menée à l’emploi de ses rêves dans le domaine du parrainage et de la philanthropie, à la Banque Scotia. 

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Jacquie Ryan, Vice-Présidente, Parrainage et Philanthropie à la Banque Scotia 

Jacquie Ryan, Vice-Présidente, Parrainage et Philanthropie à la Banque Scotia

Jacquie Ryan ne savait pas trop ce qu’elle voulait faire après avoir obtenu un diplôme universitaire en anglais et en études cinématographiques. Alors, elle est partie à Banff pour être monitrice de ski. Son travail à court terme l’a orientée vers une carrière à long terme et depuis, elle laisse ce qui la passionne guider sa vie professionnelle.

Par Katy Paul-Chowdhury

Cet article a d’abord été publié dans womenofinfluence.com.

Êtes-vous amateur d’arts ou de marathons? Vos enfants jouent-ils au hockey? Si la réponse est oui, vous avez probablement remarqué que la Banque Scotia parraine un grand nombre d’activités et d’événements. Derrière cette forte présence se trouve Jacquie Ryan, vice-présidente, Parrainage et Philanthropie, à la Banque Scotia.

Jacquie est entrée au service de la Banque il y a cinq ans, avec pour objectif de mieux définir le programme de parrainage. Sous son leadership, la Banque a été fréquemment reconnue pour la notoriété de ses programmes, comme le prix Giller de la Banque Scotia, le Programme de parrainage d’équipes de hockey locales par la Banque Scotia et la Journée du Hockey au Canada de la Banque Scotia. Au cours de la dernière année, Jacquie et son équipe ont centré les efforts de la Banque à l’échelle mondiale sur les jeunes dans la collectivité, ce qui a compris de faire une recherche pour mieux comprendre la situation actuelle des jeunes dans les pays où la Banque exerce ses activités.

Le chemin qui a mené Jacquie à ce rôle novateur dans le domaine du marketing et du parrainage a été atypique. Incertaine de la carrière qu’elle voulait embrasser après avoir obtenu son diplôme en anglais et en études cinématographiques de l’Université Western, Jacquie est partie à Banff pour enseigner le ski. Voici ce qu’elle relate de cette expérience : « Le ski est mon sport préféré. J’adorais le plein air et je me suis intéressée à l’industrie du ski – relations publiques, marketing, vente – ce qui m’a amenée à travailler pendant neuf ans à Banff, en Nouvelle-Zélande et à Whistler. Lorsque je me suis demandée si je ne devais pas chercher un vrai travail, mon père m’a dit que Bay Street serait toujours là. Il m’a conseillé de me concentrer sur ce que j’aimais faire, puis de revenir quand je serais prête. »

Jacquie a fini par retourner à Toronto pour s’inscrire au Collège George Brown, dans le programme de marketing d'évènements sportifs et de divertissement. Au cours d’un stage dans une agence de marketing sportif, elle a constaté que les possibilités étaient nombreuses dans le domaine du parrainage et du marketing pour les activités communautaires. Par la suite, Jacquie a occupé plusieurs postes en agence et en entreprise, où elle a géré des projets de parrainage de plus en plus complexes, aux retombées considérables.

Quand elle réfléchit à son parcours professionnel et aux leçons qu’elle en tire, Jacquie explique : « C’est la passion qui me guide, qui m’a menée vers chacun de mes emplois, qui me pousse à exceller. Trouvez ce qui importe à vos yeux et orientez votre carrière dans cette direction. Chaque matin, vous serez heureux d’apprendre et de travailler. Au fil du temps, vous aurez des réalisations à votre actif et vous vous serez constitué un réseau. »

À l’arrivée de Jacquie à la Banque, l’entreprise appuyait de nombreux programmes, mais voulait avoir un impact plus profond. « Nous avons donc décidé d’affecter nos ressources à quelques activités clés (le hockey, les arts et les marathons), ce qui nous a permis d’augmenter la valeur de notre marque. Ainsi, les gens connaissent les causes qui nous tiennent à cœur. Et maintenant, nous allons faire la même chose du côté de la philanthropie. »

L’année dernière, la Banque Scotia a remis plus de 70 millions de dollars en dons, commandites et autres formes d’aide dans le monde. Cette année, Jacquie aimerait mieux cibler les efforts philanthropiques de la Banque afin qu’ils soient encore plus porteurs. « Nous avons réalisé que nous pouvions avoir un meilleur impact sur les collectivités si nous misions sur les jeunes, particulièrement sur leur santé, leur bien-être et leur éducation. »

Selon le principe de la valeur partagée, la compétitivité d’une entreprise est étroitement liée à la santé de la collectivité. « Nous sommes présents dans bon nombre de pays en voie de développement. En investissant dans la santé, le bien-être et l’éducation des enfants, nous aidons à bâtir des communautés dans lesquelles nous nous épanouirons tous. » Afin d’orienter ses activités philanthropiques, la Banque Scotia a créé l’Indice de la situation des jeunes dans la collectivité, un tableau de bord de 19 indicateurs qui servent à évaluer l’état de santé, le bien-être et l’éducation dans chaque pays et à déterminer les investissements prioritaires pouvant avoir le plus de retombées positives dans chaque région.

Par exemple, le partenariat de trois ans de la Banque avec Junior Achievement Americas vise à soutenir plus de 50 000 jeunes dans 17 pays, pour transformer l’éducation à l’aide des nouvelles technologies et aider les jeunes à réussir dans l’économie mondiale d’aujourd’hui. En mai, lors du premier défi régional de l’innovation (événement en ligne), des équipes de jeunes de partout dans le monde ont eu l’occasion de présenter leurs idées sur la manière de sensibiliser les étudiants à l’importance de l’éducation financière par l’intermédiaire des réseaux sociaux. L’équipe gagnante, qui vient du Salvador, a remporté un voyage au Mexique pour participer au forum international des entrepreneurs et visiter les bureaux de la Banque Scotia.

Ce qui anime Jacquie aujourd’hui, elle qui a vécu toutes ses passions, c’est la possibilité d’améliorer le bien-être de tant de personnes. « C’est très gratifiant de travailler à la Banque Scotia, dans le domaine du parrainage et de la philanthropie. Chaque jour, je réalise ma chance. »