Dans cette classe de maître, Chris McMartin discute du démarrage d’entreprise et des moyens d’assurer son succès avec Julie Cole, cofondatrice de Mabel’s Labels et auteure de l’ouvrage Managing the Mother’s Load.
Les sujets clés qui sont abordés :
- L’importance cruciale de fixer des limites dans le cadre de la conciliation travail-famille, du maintien d’un style de vie positif et de la prévention de l’épuisement.
- Les conseils d’experts de Mme Cole sur la façon de trouver sa voie et son produit idéal ainsi que sur l’importance de comprendre et de viser la segmentation du marché.
- Les leçons les plus précieuses de Mme Cole sur le lancement de produits et ses astuces pour embaucher les bons employés pour assurer la prospérité d’une entreprise.
Écoutez cet épisode dans lequel Mme Cole partage ses connaissances sur la création et la croissance d’une entreprise, ses conseils en matière de productivité et ses idées pour adopter un style de vie positif et épanouissant!
McMartin, Chris 0:23
C’est parti.
C’est parti.
Fantastique.
Tout le monde se joint à nous tranquillement.
C’est super.
Nous allons attendre un instant que les bruits de fond cessent et que tout le monde soit branché. Je vous demanderais, s’il vous plait, de bien vouloir vous mettre en sourdine pendant la séance.
Ce serait très apprécié.
Merci beaucoup.
Parfait.
Avant de commencer, permettez-moi de glisser quelques mots sur la confidentialité.
Par votre présence, vous acceptez d’être enregistrés pendant la classe de maître de L’initiative Femmes de la Banque Scotia. Seule l’équipe de la classe de maître de L’initiative Femmes de la Banque Scotia aura accès à l’enregistrement.
Ne divulguez pas de renseignements personnels permettant d’identifier des gens, de renseignements bancaires ou de renseignements confidentiels à l’oral ni à l’écrit dans la fenêtre de clavardage.
Parfait. Sur ce, au nom de L’initiative Femmes de la Banque Scotia, je souhaite la bienvenue à Julie Cole de Mabel’s Labels.
J’ai très hâte de m’entretenir avec vous.
La discussion s’annonce fort intéressante, Julie. J’ai eu le plaisir de vous croiser à quelques reprises dans différents événements parce que nous évoluons dans les mêmes cercles de femmes entrepreneures remarquables. Je suis très contente de pouvoir discuter avec vous et je vous remercie infiniment de votre présence aujourd’hui.
Julie Cole 1:39
Tout le plaisir est pour moi. J’ai très hâte de discuter avec vous et tout le monde qui participe à votre initiative pour femmes.
McMartin, Chris 1:48
Génial.
Merci, Julie.
Julie Cole 1:49
Il n’y a pas de quoi.
McMartin, Chris 1:49
Je pourrais vous présenter et résumer votre biographie de mon mieux, mais je suis d’avis que personne n’est mieux placé pour nous présenter que nous-mêmes. Alors, pourriez-vous nous dire qui est Julie Cole?
Julie Cole 1:58
Oui, pas de problème.
OK.
C’est toujours un peu gênant de se présenter.
Comme vous l’avez dit, je m’appelle Julie Cole.
Je suis cofondatrice de Mabel’s Labels, qui a vu le jour il y a 21 ans.
Je suis aussi autrice.
Je viens d’écrire un livre intitulé… Comment l’ai-je intitulé déjà? Managing the Motherload.
Dans ce livre, je compare la création d’entreprises à la maternité et j’invite les gens à voir au-delà des étiquettes.
Je parle beaucoup de la conciliation. Je suis vraiment fière qu’il ait connu un aussi grand succès.
Je suis très présente dans les médias.
J’ai six enfants.
J’ai donc une vie bien remplie!
McMartin, Chris 2:43
J’aime que vous ayez dit cette phrase comme si c’était banal.
Je vous ai souvent entendu en parler.
J’ai vu quelques commentaires à ce sujet dans la fenêtre de clavardage et je dois admettre que ce que je préfère chez vous, Julie, c’est votre accessibilité.
Les gens se reconnaissent en vous.
Julie Cole 2:59
Ah!
McMartin, Chris 3:01
Vous êtes tellement authentique et vous n’hésitez pas à dire les vraies choses. Il est facile pour les autres mères, entrepreneures et femmes de s’identifier à vous.
Sur ce, commençons sans plus attendre par le sujet que vous maîtrisez le mieux.
Julie Cole 3:15
OK.
McMartin, Chris 3:18
Comment arrivez-vous à concilier votre rôle de mère de 6 enfants et les 21 ans à la direction d’une aussi grande entreprise?
Julie Cole 3:29
Bien sûr.
Il y en a tant à dire. Je vais essayer de ne pas m’éterniser. Je pourrais en parler longtemps.
McMartin, Chris 3:35
Bien sûr, allez-y.
Julie Cole 3:36
D’abord et avant tout, je refuse beaucoup de choses.
McMartin, Chris 3:43
*acquiescement*
Julie Cole 3:43
Je dis non souvent et je dis non à beaucoup de gens.
Les premières personnes à le subir sont mes enfants.
Laissez-moi vous donner quelques exemples.
Vous m’avez peut-être déjà entendu le raconter, mais si un de mes enfants rentre à la maison et me dit : « Maman, je dois apporter une vingtaine de petits gâteaux à l’école demain », je vais rire très fort et lui répondre : « Viens-tu vraiment de me demander ça? Tu me connais. »
McMartin, Chris 4:10
Oui.
Julie Cole 4:11
Ce n’est pas près d’arriver.
Jamais.
McMartin, Chris 4:13
Oui.
Julie Cole 4:16
Je dis non à ce genre de demandes.
Je dois être très productive et mes enfants savent très bien que leur manque de planification n’a pas à devenir une urgence pour moi.
McMartin, Chris 4:27
Oh, bien dit.
Julie Cole 4:27
J’applique ce principe au travail et à toutes les autres sphères de ma vie.
Je ne subis pas le manque de planification des autres. Ce n’est pas de ma faute si les autres sont désorganisés.
J’ai beaucoup de choses à faire pour mes enfants chaque jour.
J’aime beaucoup les conséquences naturelles.
Par exemple, si mon enfant oublie sa boîte à lunch à la maison, je ne la lui apporterai pas.
Ce n’est pas une punition.
Je peux vous garantir qu’aucun de mes enfants ne meurt de faim et qu’aucun d’entre eux n’a eu le scorbut.
Ils peuvent toujours demander une pomme à un frère ou à une sœur ou tolérer la faim pendant une journée.
Ils s’en sortent toujours bien. Si je faisais toutes ces choses à leur place, je passerais mes journées à déposer des boîtes à lunch, des vêtements de sport ou des projets scolaires oubliés. Je peux vous garantir qu’un oubli suffit.
McMartin, Chris 5:00
Oui, j’imagine.
Julie Cole 5:13
Comme vous dites, ce n’est pas une punition.
Ce n’est pas une punition. Évidemment, je vais dire : « Oh, pauvre toi. Je suis désolée que tu aies vécu ça. Nous allons trouver une stratégie pour t’éviter de l’oublier encore. Que dirais-tu de dresser une liste de la routine du matin? Tu pourrais cocher la tâche de mettre ta boîte à lunch dans ton sac. »
Donc, je les aide à mettre en place des stratégies pour les rendre plus autonomes, mais je ne viens pas à leur rescousse parce que j’ai du travail à faire.
McMartin, Chris 5:30
Bien sûr.
Julie Cole 5:37
La secrétaire a toujours une table à côté de son bureau, où les parents déposent les vêtements de sport et les autres articles oubliés à la maison. J’aime bien l’appeler à la blague la « table de la facilité ».
Je ne pense pas qu’elle a lieu d’être.
McMartin, Chris 5:46
La « table de la facilité », j’adore.
Bien dit.
Julie Cole 5:49
Il ne devrait pas y avoir de table.
Vous devinez la suite.
McMartin, Chris 5:52
Oui.
Julie Cole 5:52
Si mes enfants oublient leurs vêtements de sport, ils passent la partie sur le banc.
S’ils oublient leurs devoirs…
McMartin, Chris 5:55
Oui.
Julie Cole 5:58
Oh, oh.
On dirait qu’une personne n’est pas en sourdine. Pouvez-vous vérifier? Oui.
Est-ce que vous l’entendez aussi?
McMartin, Chris 6:04
Oui.
Julie Cole 6:05
OK.
Pouvons-nous faire quelque chose?
McMartin, Chris 6:07
Voilà.
Je pense que c’est réglé.
Julie Cole 6:07
OK. Sinon, nous pouvons les mettre en sourdine nous-mêmes.
Je reprends. S’ils oublient leurs vêtements de sport, ils passent la partie sur le banc.
S’ils oublient leur projet scolaire, ils obtiendront peut-être un B au lieu d’un A.
McMartin, Chris 6:14
Oui.
Julie Cole 6:16
S’ils oublient un devoir, ils manquent la récréation pour le reprendre.
Ce n’est pas grave.
Pourquoi?
Ce sont les conséquences logiques de leur oubli.
En ayant l’habitude de se faire dire non à la maison, mes enfants sont un peu plus responsables et enclins à respecter la valeur de mon temps parce que je me respecte moi-même.
McMartin, Chris 6:29
*acquiescement*
Julie Cole 6:37
Alors, je dirais que mes refus sont plutôt une façon d’établir mes limites dans ma vie personnelle comme professionnelle.
McMartin, Chris 6:38
Oui.
Bien sûr.
Julie Cole 6:45
J’essaie d’éviter le plus possible les interruptions. Disons que je suis vraiment concentrée sur une tâche et qu’une personne passe la tête dans mon bureau pour me dire : « Eh, j’aurais besoin d’un coup de pouce. »
Je vais l’aider à régler son problème, mais, quand je vais me remettre le nez dans le travail,
il me faudra 10 minutes pour me replonger où j’en étais et il y aura probablement déjà une autre personne à la porte.
McMartin, Chris 6:58
Oui, exactement.
Julie Cole 7:01
Je pense qu’il est bon de mettre en place des règles claires pour les interruptions. Si vous faites du télétravail, désactivez les notifications sur vos appareils. Expliquez votre mode de fonctionnement à votre personnel.
Je suis toujours prête à aider, mais le personnel sait qu’il doit m’écrire un courriel et que je le lirai quand je réactiverai mes notifications. À ce moment, je lui proposerai de passer dans mon bureau à 15 h 30 pour l’aider.
La plupart du temps, il aura déjà réglé le problème par lui-même.
McMartin, Chris 7:20
Bien sûr.
Julie Cole 7:21
Encore une fois, le manque de planification des autres n’a pas à devenir une urgence pour moi.
McMartin, Chris 7:25
Oui.
Julie Cole 7:27
Même chose pour les événements.
En toute honnêteté, Chris. Je reçois beaucoup d’invitations.
McMartin, Chris 7:31
Ah, oui. Confiez-vous.
Julie Cole 7:32
Je sais que c’est aussi votre cas.
McMartin, Chris 7:33
J’imagine que vous recevez un raz-de-marée d’invitations.
Julie Cole 7:34
Exactement.
McMartin, Chris 7:36
Oui, oui.
Julie Cole 7:36
J’aime assister à des événements, comme vous.
Les événements font aussi partie intégrante de notre travail. Ils nous permettent de nous faire voir et de nous faire connaître.
McMartin, Chris 7:41
Oui, bien sûr.
Julie Cole 7:42
Après tout, la visibilité assoit notre crédibilité et fidélise notre clientèle, ce qui se traduit en ventes.
C’est bon pour le chiffre d’affaires et les gens comme nous y prennent aussi beaucoup de plaisir. Cependant…
McMartin, Chris 7:47
Oui, vous avez raison.
Julie Cole 7:52
Les invitations abondent. J’ai même dressé une liste de 10 critères à cocher avant de confirmer ma présence à un événement.
Par exemple, je me demande : Est-ce que le public à qui je vais m’adresser pourrait devenir client de mon entreprise?
Est-ce que le public à qui je vais m’adresser pourrait parler de mon entreprise à son entourage?
En bref, je me questionne sur la pertinence du public à qui je vais m’adresser. Je dois être sélective parce que je ne peux pas consacrer tout mon temps à donner des conférences.
McMartin, Chris 8:15
Oui.
Bien sûr.
Julie Cole 8:21
Comme vous le savez, Chris, nous avons beaucoup de choses à gérer. À une certaine période de ma vie, mes six enfants jouaient au hockey.
C’est impossible…
McMartin, Chris 8:25
OK.
Julie Cole 8:27
C’est impossible de tout faire. Alors que privilégier?
McMartin, Chris 8:29
Oui.
Julie Cole 8:29
Je crois qu’il faut bien établir ses limites et savoir refuser. Par ailleurs, les gens ont souvent beaucoup de listes de choses à faire ambitieuses. Je vous encourage au contraire à dresser une liste de choses à ne plus faire.
Que faites-vous actuellement que vous ne devriez plus faire?
Est-ce le temps de faire appel à un assistant virtuel?
Posez-vous des questions.
McMartin, Chris 8:46
J’adore votre suggestion.
Julie Cole 8:48
Voulez-vous connaître l’un des points sur ma liste?
Je ne vide plus le lave-vaisselle.
McMartin, Chris 8:53
OK. Oui.
Julie Cole 8:53
Savez-vous pourquoi?
D’autres personnes peuvent le faire.
Les enfants en sont capables.
J’ai un petit garçon qui a un profil d’apprentissage vraiment unique.
McMartin, Chris 8:57
Oui.
Julie Cole 9:00
Les fonctions exécutives ne sont pas sa force. Il vaut donc mieux que je m’assoie avec lui le soir pour l’aider à mettre en place des stratégies et à réviser la matière scolaire.
Pendant ce temps, une autre personne peut vider le lave-vaisselle.
McMartin, Chris 9:04
Oui.
Julie Cole 9:11
Il est très important pour moi d’optimiser mon temps. Vider le lave-vaisselle n’y contribue pas. De plus, je pense qu’il est bon que les enfants participent aux tâches et que tout le monde y mette du sien.
McMartin, Chris 9:14
Oui, oui. Vous avez raison.
Julie Cole 9:21
Beaucoup de mères sont complètement épuisées parce qu’elles portent tout le fardeau.
Les tâches dans les foyers ne sont pas toujours réparties équitablement. Si c’est votre cas, je pense qu’il est grand temps de vous asseoir en famille pour en discuter.
McMartin, Chris 9:29
Oui, bien dit.
J’aime le fait que vous ne percevez pas les refus de façon négative. Ce sont des leçons de vie, surtout dans votre contexte familial. J’adore.
Julie Cole 9:41
*acquiescement*
Oui.
McMartin, Chris 9:45
De plus, vous ne vous contentez pas de dire non.
Vous chercher des moyens d’éviter que le problème se reproduise.
Voici ce que nous pouvons mettre en place.
Julie Cole 9:50
Exactement.
McMartin, Chris 9:52
Voici comment vous pouvez prendre votre vie en main.
Julie Cole 9:55
Oui, exactement. C’est important.
McMartin, Chris 9:55
J’adore.
Bien dit.
Je trouve que c’est important.
Julie Cole 10:00
En plus, je crois fermement que les personnes habituées à régler des problèmes acquièrent un grand leadership pour plus tard.
Je ne veux donc pas régler tous les problèmes de mes enfants à leur place. Je veux qu’ils s’exercent dès maintenant, car, une fois de plus, ils acquerront une autonomie qu’ils conserveront toujours. Je ne veux pas avoir à régler tous leurs problèmes quand ils auront 30 ans ou plus. Vous allez peut-être rire de moi.
McMartin, Chris 10:20
Oui.
Julie Cole 10:24
Vous allez peut-être me trouver méchante, même si ce n’est pas du tout le cas, mais mes enfants n’ont pas de téléphone mobile parce que je ne veux pas qu’ils m’appellent.
McMartin, Chris 10:30
Oh.
Quelle bonne idée!
J’adore.
Julie Cole 10:34
Je vais être totalement honnête.
Les gens me demandent souvent : « Que feront-ils en cas d’urgence? »
Croyez-moi, dans les situations d’urgence, ils se sont débrouillés. Par exemple, ils sont allés voir la secrétaire de l’école.
McMartin, Chris 10:44
Bien sûr.
Julie Cole 10:46
Je ne veux pas qu’ils m’appellent simplement parce qu’ils sont tombés de leur vélo.
Je ne veux pas.
Je veux qu’ils soient capables de cogner à la porte d’un voisin ou d’une voisine ou de prendre leur frère sur leur épaule pour le transporter jusqu’à la maison, puis de retourner chercher le vélo. Je sais ce qu’ils considèrent généralement comme des urgences :
McMartin, Chris 10:54
Exactement.
Julie Cole 10:59
« Est-ce que je peux rester au centre commercial 10 minutes de plus? » ou « Est-ce que je peux rester plus longtemps chez Bobby et rentrer pour le souper? »
Pour moi, ce ne sont pas des urgences.
Nous avions un plan.
McMartin, Chris 11:07
Oui.
Julie Cole 11:08
Nous nous en tenons au plan.
Si vous n’arrivez pas à me joindre, le plan est maintenu. Par contre…
McMartin, Chris 11:09
Oui.
Julie Cole 11:12
Ils peuvent bien sûr avoir un téléphone mobile lorsqu’ils entrent à l’école secondaire et qu’ils ont les moyens de s’en payer un.
McMartin, Chris 11:15
Oui.
Julie Cole 11:16
Dans la même veine, je ne suis pas le genre de mère qui utilise des applications de suivi. Je pense que les jeunes ont besoin de vivre leurs propres expériences et d’essayer des choses à l’adolescence.
McMartin, Chris 11:26
Oui, amusez-vous.
Julie Cole 11:26
Et je ne veux pas savoir où!
McMartin, Chris 11:27
Explorez.
Julie Cole 11:27
Oui, faites ce que vous avez à faire. Si les choses tournent mal, je vais finir par le savoir de toute façon, comme chaque fois.
McMartin, Chris 11:28
En effet.
Oui.
Julie Cole 11:35
Je peux…
McMartin, Chris 11:35
Je pense parfois que nous en savons trop.
Julie Cole 11:38
Tout à fait.
McMartin, Chris 11:39
Nous en savons trop.
J’ai quatre enfants, dont trois à l’adolescence.
Julie Cole 11:42
Tout à fait. Oui, oui, oui.
McMartin, Chris 11:44
Trois adolescents et parfois j’en sais trop.
Il y a certaines choses que je ne veux pas savoir.
Julie Cole 11:49
Parfois, j’ai l’impression qu’ils m’en disent trop.
McMartin, Chris 11:53
Oui.
Julie Cole 11:54
Mes sœurs et moi en parlions justement récemment.
À leur âge, nous avions trouvé le juste équilibre entre notre jardin secret et l’information que nous transmettions à nos parents.
McMartin, Chris 11:59
Oui.
Julie Cole 12:02
Mes enfants n’ont pas ce jugement et nous disent tout.
Par exemple, un de mes enfants voulait que j’achète un smoking pour une personne transgenre dans son cercle amical, puisque ses parents n’acceptent pas son identité de genre.
McMartin, Chris 12:05
Bien sûr.
Julie Cole 12:14
Les parents voulaient uniquement permettre à leur enfant d’aller au bal de fin d’année en robe.
Spencer, mon enfant, m’a demandé si nous pouvions lui acheter un smoking.
J’ai répondu : « Bien sûr », mais Spencer a ensuite ajouté que les parents ne l’autorisaient pas à en porter un. Pourquoi ajouter ces détails? Demande-moi simplement d’acheter un smoking.
McMartin, Chris 12:31
Oui. Je n’ai pas besoin d’en savoir plus.
Julie Cole 12:33
Le complément d’information change la donne, mais ce n’est pas comme si j’allais me ranger du côté des parents homophobes de toute façon.
McMartin, Chris 12:35
Oui, bien sûr.
Julie Cole 12:38
Je m’en fiche. Je vais lui acheter un smoking, mais tenons-nous-en à ce que j’ai besoin de savoir.
McMartin, Chris 12:41
Oui.
J’adore.
Bien dit.
Je suis d’accord avec vous.
Je pense que nous en savons parfois trop sur nos enfants.
Je me souviens de mon adolescence. Comme vous l’avez dit, on demandait à papa et à maman que quand c’était nécessaire.
Julie Cole 12:50
Oui.
Oui.
Oui, c’est vrai.
McMartin, Chris 12:57
Je m’en vais chez mon ami ou amie. Point.
Julie Cole 13:00
Toutes leurs expériences sont des occasions d’apprentissage. Ce n’est pas grave.
Par contre, je suis consciente que tout le monde a un niveau d’aisance différent.
Il faut dire que j’élève un peu mes enfants comme dans les années 1970.
McMartin, Chris 13:12
Oui, vraiment.
Julie Cole 13:13
Bien sûr, je prends bien soin d’eux et tout le reste.
McMartin, Chris 13:18
Bien sûr.
Julie Cole 13:18
Permettez-moi de vous donner un autre exemple.
Posie et Spencer, qui avaient alors 10 et 8 ans, skiaient ensemble et Posie s’est blessée en tombant.
Mon enfant de huit ans s’est tout de suite mis à chercher une adulte qui avait l’air sympathique.
Je leur ai toujours dit de s’adresser à une autre mère s’ils avaient besoin d’aide.
McMartin, Chris 13:32
Oui.
Julie Cole 13:34
Cette mère est descendue au chalet pour nous prévenir, les parents. Mes enfants n’ont pas eu à me téléphoner du bord de la piste pour me dire : « Posie est tombée. Je ne sais pas quoi faire. »
Ils se sont débrouillés. J’aime leur donner l’occasion de le faire.
En toute honnêteté, leur autonomie m’aide à concilier toutes les sphères de ma vie.
McMartin, Chris 13:53
Absolument, car vous ne recevez pas 12, 15, 18, 20 appels pendant la journée.
Julie Cole 13:59
Exactement.
Ces appels peuvent être évités.
McMartin, Chris 14:00
Oui.
Oui, vous avez raison.
Julie Cole 14:03
Débrouille-toi.
Tu n’as pas besoin de m’appeler pour ce genre de chose tout le temps.
J’ai aussi quelques autres conseils.
J’essaie de garder mes attentes assez basses.
McMartin, Chris 14:15
Expliquez-moi. Expliquez-moi.
Julie Cole 14:16
Je sais établir mes priorités.
L’été est une saison complètement folle pour Mabel’s.
C’est la grosse période de production des étiquettes.
J’essaie de me rappeler que ce n’est pas le moment de cuisiner des repas gastronomiques.
Ce n’est pas grave. C’est comme la période après l’arrivée d’un nouveau-né à la maison. Oui, nous commandons de la pizza et les enfants utilisent plus leurs gadgets électroniques qu’à l’habitude.
Ils écoutent trop d’épisodes de Bluey et mangent des hot dog trois fois dans la même semaine.
McMartin, Chris 14:44
Oui.
Julie Cole 14:45
Ce n’est pas grave!
McMartin, Chris 14:46
Oui.
Julie Cole 14:46
Je sais que ce n’est que temporaire. Je me suis libérée de ma culpabilité de mère après mes deux premiers enfants.
Elle n’en vaut pas la peine.
Quand vous en avez trop sur les épaules, accordez-vous la permission de lâcher prise.
Oui, peut-être que vos enfants regardent trop la télévision pendant cette période.
Ce n’est pas grave.
Je l’ai vécu pendant la pandémie de COVID.
Deux de mes enfants à l’université ont dû revenir vivre à la maison.
McMartin, Chris 15:04
Oui.
Julie Cole 15:08
J’étais en pleins travaux de rénovation à l’étage et tous les enfants étaient à la maison.
Vous avez vécu comme moi l’école à la maison ou à distance, peu importe comment vous l’appelez. En raison de ses difficultés d’apprentissage, Finn avait besoin d’une personne à ses côtés pour chaque leçon.
McMartin, Chris 15:18
Oui.
Julie Cole 15:20
Heureusement, ses cinq frères et sœurs plus âgés et moi-même pouvions l’aider, mais j’ai dû aviser le personnel enseignant que nous ne pourrions pas tout faire. Oui, nous ferons les cours de mathématiques.
McMartin, Chris 15:22
Bien sûr.
Oui, oui.
Julie Cole 15:28
Nous ferons les cours de langue, mais nous ne ferons pas une visite virtuelle du zoo de San Diego pour écrire un texte sur un animal.
Absolument pas.
Son éducation physique consistait à sauter sur le trampoline et à nager avec ses frères et sœurs dans la piscine. Je n’en ai aucune honte.
McMartin, Chris 15:34
Bien sûr.
Oui.
Julie Cole 15:40
Je n’ai pas eu de honte à dire que c’était trop et que je n’étais pas capable de tout faire.
C’est comme quand j’avais un nouveau-né et les gens me demandaient ce qu’ils pouvaient m’offrir en cadeau.
McMartin, Chris 15:44
Oui.
Julie Cole 15:46
Je leur disais : « N’achetez rien. Vous pourriez simplement emmener les autres enfants passer l’après-midi au parc ou me déposer des plats pour la semaine. Je vous en serai reconnaissante. »
McMartin, Chris 15:50
Tout à fait, tout à fait.
Julie Cole 15:55
Vous ne recevrez pas de carte, mais je vous remercierai sincèrement.
McMartin, Chris 15:58
Oui, je vous remercierai de vive voix.
Julie Cole 15:59
Après, si des gens veulent me juger, je m’en fiche parce que je sais que j’ai fait tout ce que je pouvais.
McMartin, Chris 15:59
Oui, oui.
Julie Cole 16:04
Je m’en fiche.
McMartin, Chris 16:04
J’adore vous entendre.
Comme je l’ai dit, j’ai quatre enfants. Après la naissance de mon dernier enfant, une personne m’a demandé quel était le plus beau cadeau que j’avais reçu.
Julie Cole 16:11
Oui.
McMartin, Chris 16:15
J’ai répondu qu’une personne dans mon entourage m’avait fait livrer des plats par Uber Eats le jour où je suis sortie de l’hôpital après ma césarienne. C’est le plus beau cadeau que j’ai reçu.
Julie Cole 16:19
Bien sûr.
Bien sûr.
Tout à fait.
McMartin, Chris 16:28
Le repas était à la porte pour nous. Je n’ai rien eu à faire et je n’ai même pas eu à y penser. C’était un très beau cadeau.
Julie Cole 16:33
Ah. En parlant de votre césarienne, vous venez de me faire penser qu’avril est le Mois international de la sensibilisation à la césarienne.
J’ai d’ailleurs fait une vidéo à ce sujet hier. Saviez-vous que j’ai eu six césariennes?
McMartin, Chris 16:39
Oui.
Julie Cole 16:41
Je revenais à la maison entourée d’enfants de 15 ou de 17 mois.
C’était une jungle.
McMartin, Chris 16:44
Oui.
Julie Cole 16:45
Alors, venez faire une brassée de lavage pour moi.
McMartin, Chris 16:48
Oui, bonne idée.
Julie Cole 16:49
C’est bien mieux que n’importe quel pyjama ou arrangement de ballons que vous pourriez envoyer.
McMartin, Chris 16:52
Oui.
Julie Cole 16:54
J’ai toujours répondu de me donner du temps, pas des biens.
McMartin, Chris 16:56
Oui, j’adore.
Julie Cole 16:56
C’est ce que j’entends par « il faut garder ses attentes basses ».
McMartin, Chris 16:58
Bien dit.
Oui.
Julie Cole 17:01
Il faut savoir accorder la priorité à ce qui est vraiment important et, bien sûr, à ce dont nous avons besoin.
McMartin, Chris 17:07
*acquiescement*
Julie Cole 17:09
Vous devez évidemment obtenir de l’aide. J’étais débordée et j’ai décidé de prendre une nounou quand mon cinquième enfant a eu un an.
C’était trois enfants trop tard.
C’était…
McMartin, Chris 17:16
Oui.
Julie Cole 17:18
C’était trop.
C’est trop. Je vais peut-être vous offusquer.
McMartin, Chris 17:20
Oui, je comprends.
Julie Cole 17:21
Je crois que quiconque a une famille ou travaille devrait au moins faire appel à une personne pour l’entretien ménager de sa maison. Je sais que certaines personnes vont dire que c’est dispendieux. Je m’en fiche. Prévoyez-le dans votre budget.
Donnez plus souvent du Kraft Dinner à vos enfants.
Toutes les deux semaines, il faut que quelqu’un vienne laver vos planchers, votre salle de bain ou autre. Croyez-moi : c’est moins cher qu’une thérapie de couple!
Tout le monde évitera de perdre la tête.
McMartin, Chris 17:39
Oui.
Julie Cole 17:42
Vous devez vous faire aider sinon vous allez devenir harcelante et agaçante, et personne n’aime se sentir comme ça.
McMartin, Chris 17:44
C’est vrai.
Julie Cole 17:48
La fin de semaine est enfin arrivée, mais vous la passez à vous dire : « Fais ci, fais ça. Tu n’as pas fait ça. »
Tout le monde préfèrerait être en randonnée en famille.
McMartin, Chris 17:56
Oui.
Julie Cole 17:56
Vous vous sentirez mieux pendant vos périodes de travail lorsque vous ne pouvez pas être avec vos enfants.
À mon avis, la conciliation et la gestion sont avant tout une question d’attentes.
Je pense que beaucoup de gens romancent la vie d’entrepreneure.
Je sais que beaucoup d’entre vous comprennent que c’est difficile.
Ma vie n’est pas que des conférences TED, des contrats d’édition et des invitations à des événements d’influence.
Bien sûr, il y en a un peu, mais j’ai mon entreprise depuis 21 ans.
J’ai mis beaucoup d’efforts avant d’en arriver là.
McMartin, Chris 18:31
Oui, je comprends.
Julie Cole 18:31
Si vous décidez de vous lancer en affaires, vous devez clarifier les attentes. Assoyez-vous avec votre partenaire et expliquez-lui clairement qu’il n’y aura pas de voyage en famille cette année.
Il n’y aura pas de nouvelle voiture.
Il ne sera pas possible de simplement vous verser un verre de vin à 20 h pour écouter votre série favorite sur Netflix une fois les enfants couchés.
Vous devrez plutôt fabriquer des étiquettes dans le sous-sol jusqu’à 4 h du matin.
McMartin, Chris 18:55
Oui, je comprends.
Julie Cole 18:56
La réalité est bien différente.
Il faut donc dégonfler les attentes et faire attention à notre comportement en présence de nos enfants.
Quand j’ai lancé mon entreprise il y a 21 ans, les réseaux sociaux n’existaient pas.
Nous n’avions pas de téléphone mobile. Quand toutes ces technologies sont apparues, elles m’ont apporté une grande paix d’esprit parce que les enfants et le travail pouvaient me joindre facilement au besoin.
McMartin, Chris 19:11
Oui, en effet.
Julie Cole 19:23
Bien sûr, leur utilisation doit être contrôlée. Beaucoup d’entre nous l’ont appris à leurs dépens parce que nous avons été parmi les premiers à les adopter. J’ai réalisé : « Oh, mon Dieu, je suis tout le temps sur mon téléphone », mais je suis une entrepreneure.
McMartin, Chris 19:26
Oui.
Julie Cole 19:32
Évidemment, je n’ai pas le choix de l’utiliser si je veux réussir à conclure des ventes.
J’essaie par contre de limiter mon utilisation. Il m’arrive de l’utiliser quand je suis à l’aréna pour regarder mes enfants jouer au hockey. N’oubliez pas que je suis une ancienne avocate.
McMartin, Chris 19:35
Oui.
Julie Cole 19:46
J’ai d’abord été avocate.
J’ai quitté ce milieu lorsque nous avons lancé Mabel’s Labels. Quand nous allons dans un aréna pour une partie de hockey, je m’autorise à utiliser mon téléphone deux fois.
Il peut m’arriver de répondre à un courriel et de prendre un appel. Si vous regardez dans les gradins, vous pouvez me voir en train de faire l’une de ces deux choses.
Sinon, je me concentre sur la partie et je regarde mes enfants parce que je ne veux pas qu’ils marquent un but et que chaque fois qu’ils lèvent les yeux, ils me voient sur mon téléphone.
McMartin, Chris 20:04
Oui. Oui.
Julie Cole 20:09
Je leur ai donc dit quelle était ma règle et je la respecte.
Savez-vous quoi?
Mes enfants ne se sont jamais plaints parce que mon travail m’a toujours permis de participer à leurs activités, comme les sorties de la garderie et la cueillette de pommes.
Mon entreprise me permettait d’être présente. Les enfants savaient que sans elle, je travaillerais probablement au centre-ville de Toronto dans un grand cabinet d’avocats.
McMartin, Chris 20:22
Oui.
Bien sûr.
Julie Cole 20:28
Dans cette vie-là, j’aurais certainement manqué beaucoup plus de moments.
Je pense donc que la gestion de la souplesse et des attentes est très importante.
McMartin, Chris 20:36
Oui, oui, absolument. Absolument.
Julie Cole 20:38
Bien sûr. Oui.
McMartin, Chris 20:40
Je me demande toujours si la conciliation travail-vie personnelle est un mythe. C’est une question que nous entendons souvent.
Je ne sais jamais quoi répondre. J’aimerais beaucoup connaître votre avis à ce sujet, Julie.
Julie Cole 20:47
Oui, bien sûr.
McMartin, Chris 20:53
Je crois que ce n’est pas tant de sentir la conciliation, mais plutôt de se sentir au bon endroit au bon moment.
J’aime à penser que, comme vous l’avez dit, lorsque j’assiste à un tournoi de soccer ou à un cours de danse, je suis pleinement présente.
Julie Cole 21:02
Oui.
McMartin, Chris 21:09
Quand je suis au travail, je suis pleinement présente au travail. Même si je ne suis pas entrepreneure, je fais du télétravail.
Julie Cole 21:12
Bien sûr.
McMartin, Chris 21:17
J’ai en quelque sorte la même distinction à faire.
Julie Cole 21:17
Effectivement.
McMartin, Chris 21:20
Oui, parfois j’apporte mon téléphone avec moi parce que j’ai un appel que je n’ai pas réussi à déplacer, mais je peux aller au spectacle de danse, au cours de danse ou à n’importe quelle autre activité.
Julie Cole 21:24
Bien sûr.
McMartin, Chris 21:28
Je jouis donc d’une certaine souplesse, mais à mon avis, il s’agit plus d’une stratégie de gestion d’horaire que de conciliation.
Julie Cole 21:36
Je suis d’accord.
Les gens s’arrêtent souvent à l’idée de la conciliation et se disent : « On ne peut pas tout avoir en même temps. »
Savez-vous quoi?
Je n’en suis pas certaine.
J’ai l’impression que j’y arrive.
J’ai l’impression de bien m’en tirer et je pense qu’il faut surtout se défaire de sa culpabilité de mère, comme je disais en plaisantant tout à l’heure.
McMartin, Chris 21:46
Bien sûr.
Julie Cole 21:51
Je pense que dès que ce sentiment commence à se tailler une place dans notre esprit, c’est un petit son de cloche qu’il est peut-être temps d’apporter un changement.
McMartin, Chris 21:58
Vous avez raison.
Julie Cole 21:58
Il faut donc s’asseoir et réfléchir. Chaque année, j’aime bien prendre le temps de noter tout ce que je fais pendant deux semaines, ce qui me permet de vraiment avoir un meilleur portrait de ma gestion du temps.
McMartin, Chris 22:07
OK.
Julie Cole 22:10
OK, je passe trop de temps à faire telle chose.
Par exemple, j’ai réalisé que je passais trop de temps à fournir des conseils gratuitement.
McMartin, Chris 22:17
Ah, oui.
Julie Cole 22:18
Oui.
J’ai réalisé que j’avais participé à un appel, puis à un deuxième, puis à un troisième et que beaucoup de jeunes gens d’affaires m’appelaient pour me demander de leur donner un coup de main.
Je disais oui et je prenais le temps d’analyser leur situation, alors que j’avais des enfants à élever et des étiquettes à faire. Alors qu’est-ce que j’ai fait, Chris?
McMartin, Chris 22:30
Oui, je comprends.
Julie Cole 22:33
Vous allez aimer mon conseil.
J’ai établi une nouvelle limite.
J’ai décidé de consacrer une demi-journée toutes les six semaines à donner des conseils. Les gens peuvent désormais réserver une plage horaire.
McMartin, Chris 22:39
J’adore!
Oui, oui.
Julie Cole 22:41
Devinez quoi?
S’ils ne sont pas disponibles ce jour-là, je ne leur dis pas : « Ce n’est pas grave. Je peux vous téléphoner un autre jour. »
Je leur réponds : « Ce n’est pas grave. J’offre d’autres rendez-vous dans six semaines.
Voici la prochaine date. »
McMartin, Chris 22:48
Bien sûr.
Julie Cole 22:49
Ce n’est pas un « non », mais plutôt un « oui, mais… »
McMartin, Chris 22:52
En effet.
Voici la possibilité qui s’offre à vous.
Julie Cole 22:55
Je pense donc que c’est une bonne idée de faire un compte rendu de ses activités pendant quelques semaines pour relever les pertes de temps.
McMartin, Chris 22:57
*acquiescement* Oui.
Julie Cole 23:02
Vous constaterez vos lacunes et vous pourrez les corriger pour gagner en productivité. Si vous vous sentez un peu coupable, par exemple, si vous avez l’impression de ne pas vous rendre au bureau assez souvent, revoyez votre routine.
Nous sommes maîtres de notre destin, surtout en tant que propriétaires d’entreprise, Chris. À mon avis, le démarrage d’une entreprise nous donne la chance d’instaurer la culture que nous souhaitons.
McMartin, Chris 23:13
Oui, bien sûr.
Julie Cole 23:27
À Mabel’s Labels, nous aimons la souplesse.
Si vous voulez aller au spectacle de Noël de vos enfants, allez-y. Nous avons déjà préparé des plans d’affaires pendant des sorties au parc avec nos enfants. Nous avons changé des couches en même temps que nous avons changé le monde.
La conciliation n’est pas obligée d’être associée à quelque chose de négatif. Faites ce qui fonctionne pour vous.
McMartin, Chris 23:40
Bien sûr.
Bien sûr.
Julie Cole 23:46
Tout n’est pas une question de présentéisme ou de présence physique au bureau.
Vous devez atteindre vos objectifs.
Les atteignez-vous?
McMartin, Chris 23:54
Bien sûr.
Julie Cole 23:55
Tant que nous atteignons nos objectifs, le reste nous va.
McMartin, Chris 23:58
J’adore.
J’adore!
Je trouve que c’est très important.
Je pense que c’est très important et que ce principe permet d’établir la culture dont nous parlions.
La productivité est directement liée au bonheur des membres de votre personnel et de vos équipes.
Julie Cole 24:08
Oui.
C’est bien. Oui, tout à fait. Leur esprit entrepreneurial est aussi important. Le personnel doit s’investir dans l’entreprise.
McMartin, Chris 24:15
Tout à fait, tout à fait.
Julie Cole 24:18
Le maintien en poste est aussi bénéfique pour votre chiffre d’affaires. Savez-vous à quel point avoir un taux de roulement élevé coûte cher?
McMartin, Chris 24:27
Oui, oui.
Julie Cole 24:27
La culture est aussi propice au maintien en poste du personnel. Les personnes qui se sentent épanouies restent.
McMartin, Chris 24:29
Oui.
Julie Cole 24:32
La souplesse que nous leur offrons est bonne pour les affaires.
McMartin, Chris 24:37
Oui, bien sûr. Absolument.
Julie Cole 24:38
Nous avons aussi vécu une drôle de situation.
Quand la pandémie a frappé, beaucoup d’entreprises ont été prises de panique et ne savaient pas trop comment s’adapter.
Nous avons simplement continué à faire comme d’habitude.
Tout le monde pouvait déjà faire du télétravail.
Nous avions déjà toute la technologie en place.
Nous organisions déjà des réunions sur Teams.
C’était assez spécial…
McMartin, Chris 24:51
Bien sûr.
Julie Cole 24:51
Je regardais tout le monde paniquer alors que nous nous disions : « Intéressant, intéressant. »
McMartin, Chris 24:56
Vous aviez déjà toutes les cordes à votre arc.
Julie Cole 24:59
*acquiescement*
McMartin, Chris 25:00
J’adore.
Julie Cole 25:00
Oui, je comprends.
McMartin, Chris 25:00
J’adore.
Plus tôt, Julie, vous nous avez donné de très bons exemples.
J’ai même pris des notes pour moi-même. Je rêve d’atteindre votre vision du rôle de mère.
Je dois déléguer plus. Je sais que je dois travailler là-dessus sur le plan personnel et professionnel.
Julie Cole 25:14
Bien sûr.
McMartin, Chris 25:16
Revenons à la délégation.
Julie Cole 25:18
Bien sûr.
McMartin, Chris 25:19
Vous avez dit que, chez vous, tout le monde a ses tâches.
Tout le monde donne un coup de main, tout le monde participe.
Les enfants vident le lave-vaisselle et font d’autres tâches.
Comment appliquez-vous ce principe au travail?
Quelle forme prend la délégation pour vous?
Comment savez-vous à quel moment déléguer des tâches et à qui les confier?
Comment prenez-vous ces décisions?
Julie Cole 25:35
C’est une question très complexe. Laissez-moi d’abord vous dire que la délégation est plus difficile à certaines étapes d’une entreprise.
McMartin, Chris 25:37
Bien sûr.
*acquiescement*
Julie Cole 25:42
À la création de Mabel’s Labels, nous étions trois copropriétaires. Nous travaillions dans un sous-sol.
Nous étions capables de porter tous les chapeaux sans problème.
McMartin, Chris 25:49
Oui.
Julie Cole 25:51
Nous avions l’impression de tout maîtriser et c’est justement cette sensation qui peut amener les propriétaires d’entreprise à devenir obsédés par le contrôle, n’est-ce pas?
Il est difficile de déléguer des tâches parce que vous voyez votre entreprise comme votre bébé.
C’est un peu comme déposer votre enfant à la garderie en vous demandant si tout va bien se passer. Vous le connaissez mieux que quiconque.
McMartin, Chris 26:00
Bien sûr.
Julie Cole 26:03
Les premières personnes que nous avons embauchées étaient surtout du personnel de type B. Elles répondaient au téléphone.
McMartin, Chris 26:04
Bien sûr.
Julie Cole 26:12
Nous avons embauché quelques personnes pour fabriquer des étiquettes. Ensuite, notre entreprise a grandi et nous avons dû nous doter de gestionnaires. Il fallait donc leur passer les rênes et les laisser commencer à prendre des décisions.
C’était difficile.
C’était difficile de ne pas les microgérer, mais nous ne pouvions pas.
Il fallait les laisser apprendre.
Bien sûr, nous pouvions les encadrer et les mentorer, mais si nous avions essayé de tout gérer, ces gestionnaires auraient quitté le bateau.
McMartin, Chris 26:34
Bien sûr.
Julie Cole 26:38
De plus, si vous agissez ainsi et si vous êtes toujours dans les parages en train d’éteindre des feux tous les jours, vous travaillez si dur dans l’entreprise que vous ne travaillez pas sur l’entreprise. Si vous ne le faites pas, personne d’autre ne le fait.
McMartin, Chris 26:49
Bien sûr.
Julie Cole 26:51
Vous devez donc vous rappeler, en tant que propriétaire, que pour faire croître votre entreprise et maintenir sa rentabilité, vous avez besoin d’une équipe sur qui vous pouvez compter. Après nos premières embauches, j’ai réalisé : « Ces gens comptent sur nous. Nous sommes leur gagne-pain. »
McMartin, Chris 27:05
Oui, effectivement.
Julie Cole 27:06
À mes yeux, c’était une énorme responsabilité, un poids énorme.
McMartin, Chris 27:09
Oui.
Julie Cole 27:11
J’ai l’impression que déléguer est devenu plus facile aussitôt que j’ai réalisé qu’en le faisait et qu’en partageant la responsabilité, nous donnions aussi aux gens l’occasion de développer leur leadership.
McMartin, Chris 27:24
Oui.
Julie Cole 27:25
J’ai ainsi pu me libérer l’esprit et me concentrer sur ce que je devais faire.
Ce n’est pas facile, je ne vais pas vous le cacher, mais le temps arrange les choses.
McMartin, Chris 27:31
Bien sûr.
Julie Cole 27:33
Vous n’y arriverez pas tout le temps.
Vous devrez vous exercer encore et encore. Vous pourriez commencer par dresser la fameuse liste de choses à ne plus faire, c’est-à-dire les choses que vous pourriez confier à une autre personne si vous sentez que vous devez optimiser votre temps.
McMartin, Chris 27:42
Oui, oui.
Bien dit.
J’adore.
Julie Cole 27:51
Merci.
McMartin, Chris 27:52
Je suis contente que vous ayez dit que ce n’est pas facile.
Vous arrive-t-il encore d’avoir du mal à le faire?
Y a-t-il encore des moments de doute?
Julie Cole 27:56
C’est très facile.
McMartin, Chris 27:59
Oh, c’est facile maintenant.
Avez-vous fait quelque chose pour y arriver?
Quel changement vous a amené à être capable de déléguer maintenant?
Julie Cole 28:06
Nous employons maintenant environ 50 personnes à temps plein.
Tout le monde a des règles à suivre.
Savez-vous quoi?
Mabel’s a de très fortes valeurs. Nous embauchons et nous congédions notre personnel selon ces valeurs, qui sont bien ancrées dans nos questions d’entrevue.
Notre équipe est formidable et je lui fais beaucoup confiance.
Quand on a confiance, il est facile de lâcher prise.
McMartin, Chris 28:29
*acquiescement*
Vous avez raison.
Julie Cole 28:31
Par contre, je pense qu’il faut aussi aiguiser sa confiance.
Le fait de ne jamais faire confiance aux autres peut peut-être révéler un problème chez vous.
McMartin, Chris 28:35
Oui, tout à fait.
Julie Cole 28:38
Vous devez vous y attaquer à la source.
McMartin, Chris 28:38
Bien sûr.
Julie Cole 28:40
Bien sûr, vous avez peut-être un certain flair, mais je pense que la confiance est primordiale.
N’oubliez pas le dicton « à chacun son métier ».
Certaines personnes seront plus à l’aise dans les entreprises en démarrage.
McMartin, Chris 28:52
Bien sûr.
Julie Cole 28:54
D’autres seront plus compétentes à un stade intermédiaire. Savez-vous que je n’ai pas fabriqué d’étiquettes depuis 10 ou 15 ans? Je ne dois pas avoir besoin de savoir en faire. Si j’étais encore en train de fabriquer des étiquettes dans le sous-sol de ma sœur 21 ans plus tard…
McMartin, Chris 29:00
Oui.
Bien sûr.
Julie Cole 29:07
Il y aurait un gros problème quelque part.
Lorsque vous préparez votre plan d’affaires, vous devez y réfléchir et vous demander à quoi vous voulez que l’entreprise ressemble dans deux ans.
McMartin, Chris 29:09
Oui.
Bien sûr.
Julie Cole 29:19
Opinion impopulaire : abandonner est parfois la bonne décision à prendre.
Vous devez vous remettre en question. « OK. Nous travaillons encore dans le sous-sol. Ce n’est pas ce que je voulais. »
Il est peut-être temps de passer à autre chose et de lancer un autre projet.
McMartin, Chris 29:31
Bien sûr.
Julie Cole 29:32
Tout le monde dit toujours qu’il ne faut pas abandonner ni baisser les bras et je suis d’accord,
mais jusqu’à un certain point.
McMartin, Chris 29:34
Bien sûr.
Julie Cole 29:36
Demandez conseil à des personnes d’expérience.
McMartin, Chris 29:37
Bien sûr.
Julie Cole 29:38
Demandez conseil à vos proches et à votre réseau. Je dis d’ailleurs souvent que votre réseau est votre atout le plus précieux.
McMartin, Chris 29:40
Oui.
Bien sûr.
Julie Cole 29:48
Vous devez vous confier à d’autres personnes quand vous ruminez vos pensées. Les propriétaires d’entreprise ressentent souvent de l’isolement, surtout les travailleurs et travailleuses autonomes, et peuvent se questionner : « Je ne sais pas ce que je fais. Qu’est-ce qui me fait penser que je peux y arriver? »
Vous avez besoin de bien vous entourer pour chasser ces pensées intrusives parce qu’elles sont fausses.
McMartin, Chris 30:01
Oui.
Bien sûr.
Julie Cole 30:06
Il y a donc un réel équilibre à trouver, c’est certain.
McMartin, Chris 30:10
C’est sûr. Il faut avoir beaucoup de gens sur qui compter, comme vous l’avez dit.
Ces gens peuvent prendre différentes formes selon votre réseau. Il peut s’agit de mentors, de conseillers, de professionnels, de proches, de membres de votre famille ou autre.
Quel est le meilleur conseil que vous ayez reçu, celui qui vous a le plus marqué?
Julie Cole 30:31
Oh, oh. C’est une excellente question.
Oh, mon Dieu. J’en ai reçu tellement.
McMartin, Chris 30:38
Je n’en doute pas.
Julie Cole 30:39
Oui, il y en a tellement.
Laissez-moi vous en donner un que je trouve très utile en ce moment à ce stade-ci de mon entreprise.
Depuis les 10 dernières années environ, je suis membre d’un groupe de mentorat entre pairs. Nous sommes sept personnes très occupées qui travaillons dans des secteurs d’activité comparables, mais nous ne sommes pas en concurrence. Nous nous réunissons une fois par mois. Environ une fois par an, nous nous rendons dans un chalet ou ailleurs pour faire le bilan de nos bons coups et de nos défis.
McMartin, Chris 30:51
*acquiescement*
Julie Cole 31:13
Nous faisons des séances de remue-méninges pour nous entraider.
McMartin, Chris 31:14
*acquiescement*
Julie Cole 31:15
Nous nous disons les vraies choses.
Je trouve que beaucoup de groupes tombent dans le positivisme à l’extrême.
Nous sommes capables de nous dire nos quatre vérités.
McMartin, Chris 31:20
Bien sûr.
Julie Cole 31:21
C’est formidable.
J’ai laissé mon ego à la porte il y a bien longtemps.
McMartin, Chris 31:22
Oui.
C’est super.
Julie Cole 31:28
Sinon, laissez-moi vous parler de ma grand-mère.
Je me souviens bien d’elle.
Elle était extraordinaire.
Elle n’est plus des nôtres.
Elle a honoré un de ses conseils jusqu’à son décès. Elle disait toujours : « Avoir un bébé, c’est laisser sa dignité à la porte », que j’ai reformulé par : « Se lancer en affaires, c’est laisser son ego à la porte. »
McMartin, Chris 31:38
Oui.
Bien dit.
Bien dit.
Vous devez avoir des personnes en qui vous avez confiance pour vous donner l’heure juste.
Julie Cole 31:47
Oui.
Laissez-moi vous dire quelque chose.
Savez-vous quoi?
Même si beaucoup de mentors ont marqué ma route, je dois dire que ma grand-mère occupe une place spéciale dans mon cœur.
Elle est née catholique en Irlande dans une famille de 21 enfants. Elle a déménagé au Canada en 1950 et a eu neuf enfants. Elle était une très grande féministe.
McMartin, Chris 32:05
Oui. Wow.
Julie Cole 32:14
Lorsque nous avons lancé Mabel’s Labels, elle croyait grandement en nous.
Nous avons remporté l’un des Prix canadiens de l’entrepreneuriat féminin et elle était avec nous dans la limousine à Toronto le soir du tapis rouge.
McMartin, Chris 32:24
Quelle histoire!
Julie Cole 32:25
Elle était une force de la nature. Laissez-moi vous raconter une chose qu’elle m’a dite. J’ai trouvé cette phrase assez brillante. Elle avait vraiment le don de nous faire sentir bonnes et spéciales, mais aussi de nous garder très humbles.
Elle m’a dit : « Julie, tu es aussi bonne que les autres, mais tu n’es pas meilleure que les autres. »
McMartin, Chris 32:39
*acquiescement*
J’adore.
Julie Cole 32:50
Cette phrase m’a vraiment marquée.
McMartin, Chris 32:50
Oui.
Oui.
Julie Cole 32:52
En gros, je peux tout réussir, mais les autres le peuvent aussi.
Oui.
McMartin, Chris 32:57
Oh, c’est une bonne phrase à garder à l’esprit.
Julie Cole 32:58
Une phrase de ma petite grand-maman.
McMartin, Chris 32:58
C’est fantastique.
C’est un bon conseil.
À mon avis, le mentorat est primordial.
Julie Cole 33:00
Oui, je comprends.
McMartin, Chris 33:02
Et je parle autant du mentorat formel offert dans le cadre de programmes, comme celui de L’initiative Femmes de la Banque Scotia, mais aussi de mentorat par les pairs.
Julie Cole 33:08
Oui.
Je reçois aussi du mentorat formel.
Oui, oui.
Même à l’étape où en est mon entreprise et même si je suis une vieille de la vieille, j’en reçois encore.
J’ai des relations formelles de mentorat. C’est génial. Nous nous rencontrons en personne chaque mois et c’est bien pour combler mon besoin de socialiser.
McMartin, Chris 33:23
Oui.
Bien sûr.
Julie Cole 33:31
J’aime découvrir ce que les autres font et je suis souvent juge lors d’événements, comme pour le prix du Total Mom Pitch.
McMartin, Chris 33:34
Oui.
Julie Cole 33:37
Je suis aussi juge pour le Prix Femmes de mérite de la Fondation Y des femmes et le prix RevolutionHER, qui vient d’être décerné.
McMartin, Chris 33:42
Oui, oui.
Julie Cole 33:43
Quoi d’autre?
Il y en a d’autres.
Il y en a d’autres.
Oh, je sais.
Il y a les Prix canadiens de l’entrepreneuriat féminin. J’adore ce rôle.
McMartin, Chris 33:47
Oui.
Julie Cole 33:50
Chaque fois, je me demande pourquoi j’ai dit oui, mais j’adore l’expérience au final.
McMartin, Chris 33:52
Bien sûr.
Julie Cole 33:53
J’adore, mais il faut y mettre beaucoup de temps, ouf.
McMartin, Chris 33:55
Tout à fait.
C’est un grand investissement de temps.
Julie Cole 33:56
Il faut lire soigneusement les dossiers de tous les projets.
McMartin, Chris 33:58
Bien sûr.
Julie Cole 33:58
Je me dis que si c’était ma candidature, je voudrais que les juges y consacrent autant de temps qu’aux autres. Il faut donc y mettre du sien, mais je suis vraiment stimulée par ce que les femmes créent.
McMartin, Chris 34:00
Oui, tout à fait.
Julie Cole 34:07
Je sais que c’est votre grande source de motivation, Chris.
McMartin, Chris 34:09
Oh, oui. C’est ma motivation première.
Julie Cole 34:10
Je comprends tout à fait.
McMartin, Chris 34:11
J’ai aussi été juge pour beaucoup de prix.
Julie Cole 34:11
Oui. C’est…
Bien sûr.
McMartin, Chris 34:15
Comme vous, j’y mets beaucoup de cœur parce que je me dis : « Oh, mon Dieu, elles y ont mis tellement de temps » et je me mets à leur place. Je suis vraiment époustouflée par leur ingéniosité.
Julie Cole 34:17
Je sais. *acquiescement*
C’est tellement motivant.
Je n’ai pas de mentor spécialement pour cette étape de croissance de mon entreprise.
McMartin, Chris 34:29
Oui, je comprends.
Julie Cole 34:33
Je suis moi-même mentore et je reçois du mentorat de mes pairs, mais j’ai l’impression d’apprendre beaucoup plus de choses auprès des jeunes pousses de l’entrepreneuriat, surtout des femmes qui créent des entreprises à la vitesse grand V.
McMartin, Chris 34:34
Oui.
Bien sûr.
Julie Cole 34:43
J’ai entendu une statistique. J’essaie de me souvenir.
Pendant la pandémie, près de 65 % des femmes avaient une entreprise à temps partiel. La fibre entrepreneuriale des femmes est forte.
McMartin, Chris 34:48
Oui.
Votre statistique m’amène à une bonne question que nous avons reçue d’une personne dans l’auditoire concernant le démarrage graduel. Je crois que je peux deviner votre réponse.
Julie Cole 34:54
OK.
Allez-y.
McMartin, Chris 35:04
Donc, si une personne venait vous voir et vous disait : « J’ai une idée d’entreprise. J’aimerais m’y consacrer à temps partiel au départ. »
Julie Cole 35:09
Oui.
McMartin, Chris 35:10
Quelle est la première chose à faire?
Quelle est la première étape?
Par où commencer?
Julie Cole 35:13
Je pense vraiment que la première étape est de faire des recherches.
Fouillez l’Internet de fond en comble. Faites des recherches sur les entreprises qui ont des activités semblables ou qui s’en rapprochent.
McMartin, Chris 35:25
Bonne réponse.
Julie Cole 35:26
Parlez-en à toutes vos connaissances.
Avez-vous un ami ou une amie comptable? Parlez-lui.
Encore une fois, nous revenons à notre réseau.
McMartin, Chris 35:31
Bien sûr.
Julie Cole 35:32
Ensuite, il ne faut pas avoir peur des refus.
Je dis toujours à mes enfants que les « Non » sont gratuits.
Un jeune m’a appelé hier pour me parler de la création d’une entreprise semblable à la mienne. Il m’a posé quelques questions et je lui ai dit : « Mon cher, tu es littéralement un de mes concurrents ou tu veux le devenir, alors je ne peux pas t’aider. C’est une question de propriété intellectuelle. »
Il m’a simplement répondu : « Pas de problème. »
J’aime qu’il ait pris la peine de me le demander parce que je peux dire : « Non, je ne te dévoilerai pas mes secrets. »
McMartin, Chris 35:51
Oui, bien sûr.
Julie Cole 35:54
Alors, n’hésitez pas à poser des questions et à sortir de votre zone de confort.
Vous connaissez probablement l’expression : il ne faut pas que prêcher à des personnes converties. Vous avez répondu à l’appel aujourd’hui.
McMartin, Chris 36:03
Tout à fait, tout à fait.
Julie Cole 36:05
Vous développez votre réseau.
Vous découvrez de nouvelles personnes avec qui parler.
Vous faites un suivi.
Vous faites tout ce qu’il faut.
Les médias sociaux sont très utiles pour agrandir votre réseau gratuitement. Il vous en coûtera seulement du temps.
McMartin, Chris 36:16
Oui. Bien dit. Oui.
Julie Cole 36:20
C’est un bon outil.
Par exemple, si vous ne savez pas comment vous présenter sur les médias sociaux, abonnez-vous aux comptes d’entreprises semblables qui ne sont pas en concurrence avec la vôtre et dont vous appréciez le contenu.
Suivez les mêmes personnes qu’elles suivent.
McMartin, Chris 36:29
Bien sûr.
Julie Cole 36:30
Si vous créez un produit destiné aux mères, abonnez-vous à Mabel’s Labels.
Avec qui sommes-nous en relation?
Avec quelles personnes du milieu de l’influence faisons-nous affaire?
Ensuite, essayez de tendre une perche. Inutile de réinventer la roue, n’est-ce pas?
McMartin, Chris 36:36
Oui, en effet.
Julie Cole 36:39
Si vous souhaitez vous lancer en affaires, mais vous n’avez pas encore eu votre éclair de génie, faites des démarches. Les gens me demandent souvent comment nous est venue l’idée de Mabel’s Labels.
McMartin, Chris 36:41
Bien sûr.
Julie Cole 36:50
Nous avions l’impression qu’il manquait un produit sur le marché.
McMartin, Chris 36:51
Bien sûr.
Julie Cole 36:53
Les gens utilisaient auparavant du ruban adhésif et des marqueurs permanents. En fait, ce que nous avons fait et ce que je vous suggère de faire, c’est de réfléchir à toutes les étapes de votre journée pour trouver une source d’irritation et proposer une solution.
McMartin, Chris 36:54
Oui, je comprends.
Julie Cole 37:04
C’est exactement ce que nous avons fait.
Rien de plus.
Sinon, y a-t-il des objets que vous pouvez embellir?
Trouvez un article laid dans votre quotidien et mettez au point une version plus jolie.
McMartin, Chris 37:08
Oh, oui. C’est vrai.
Bonne idée.
Julie Cole 37:10
Bien sûr.
McMartin, Chris 37:10
Oui. Peut-être que vous utilisez des produits très utiles au quotidien sans pour autant raffoler de leur apparence. Bien sûr.
Julie Cole 37:12
Oui.
C’est vrai.
Dans mon cas, comme je suis moi-même mère, je connais bien la réalité des mères et ce marché.
Mon créneau est les femmes qui deviennent mères, généralement dans leur trentaine, et qui ont des études universitaires.
Vous devez connaître le vôtre.
C’est un autre point important.
McMartin, Chris 37:29
Bien sûr.
Julie Cole 37:30
Faites des recherches approfondies sur votre clientèle.
McMartin, Chris 37:31
Oui.
Julie Cole 37:33
Plus vous connaissez votre clientèle, plus vous dresserez un profil précis et plus il sera facile de l’approcher. Nous avons même créé de fausses clientes types. Par exemple, celle-ci a deux enfants, elle vit dans telle ville et ses enfants pratiquent tels sports. Cette autre mère vit dans telle ville, etc.
Nous en avons pour les provinces dans lesquelles nous vendons le plus et celles où nous vendons le moins.
Dressez un profil de votre clientèle cible afin de mieux la connaître.
McMartin, Chris 37:38
OK.
Oui.
Oui, vous devez connaître votre clientèle cible.
Julie Cole 37:56
Oui, c’est plus facile de lui vendre des produits quand vous la connaissez.
McMartin, Chris 37:59
Absolument.
Julie Cole 38:00
Oui. Dans notre cas, notre réalité a joué en notre faveur.
Nous étions directement notre clientèle cible : les jeunes mères.
McMartin, Chris 38:04
Oui.
Oui, tout à fait.
Julie Cole 38:06
Alors…
McMartin, Chris 38:07
Vous offriez une solution à un problème qui se posait dans votre propre quotidien.
Julie Cole 38:09
Oui, dans notre milieu.
McMartin, Chris 38:10
Bien sûr.
Julie Cole 38:10
Oui, exactement.
McMartin, Chris 38:11
Oui.
C’est super!
C’est super!
Nous avons beaucoup parlé de la délégation, de la conciliation vie professionnelle et vie personnelle, et de votre extraordinaire capacité à optimiser votre temps.
Julie Cole 38:25
Bien sûr.
McMartin, Chris 38:25
Je suis certaine qu’il vous est arrivé de vous sentir dépassée, que ce soit à la maison ou au travail.
Pourriez-vous nous en parler?
Comment reprenez-vous le dessus?
Comment préservez-vous votre santé mentale?
Julie Cole 38:38
Oui.
McMartin, Chris 38:39
Comment vous remettez-vous sur pied pour vous sentir bien?
Julie Cole 38:42
Bien sûr.
Bonne question.
Eh bien, je pense que la réponse varie d’une personne à l’autre. Nous entendons souvent parler de l’idée de « tout avoir » et parfois nous avons l’impression de ne pas tout avoir, c’est-à-dire d’avoir accompli moins de choses que nos pairs. J’essaie de rappeler aux gens que se comparer aux autres ne sert à rien.
McMartin, Chris 38:49
*acquiescement*
Bien sûr.
Julie Cole 39:00
Devrions-nous vraiment toutes être mariées, avoir 2,5 enfants, avoir une entreprise, être membres d’un club de dégustation de vins avec nos amies et suivre des cours de yoga en salle chauffée?
McMartin, Chris 39:01
Bien sûr.
Julie Cole 39:07
Qu’est-ce que « tout avoir » veut dire?
J’essaie de leur rappeler qu’elles ne doivent pas laisser la société projeter sur elles ce que signifie le fait de « tout avoir ».
McMartin, Chris 39:16
*acquiescement*
Julie Cole 39:16
Que voulez-vous atteindre?
Par exemple, je voulais faire des étiquettes dans un sous-sol.
Je voulais six enfants.
Donc, la réussite prend une forme différente pour tout le monde.
Si je me sens dépassée dans une sphère de ma vie, je me demande vraiment si j’ai du retard par rapport à ma propre vision ou par rapport aux accomplissements d’une autre personne.
Si je me sens dépassée par rapport à ma propre vision, je dois apporter des changements dans ma vie.
McMartin, Chris 39:37
Bien sûr.
Julie Cole 39:37
Encore une fois, je dois penser à des pistes de solution. Disons que je suis juge pour un événement et que je dois analyser toutes les candidatures avant minuit, mais que je me sens dépassée.
Qu’est-ce que je peux faire?
Je pourrais demander un jour de plus ou regarder ma semaine à venir et fractionner mon temps.
Y a-t-il des tâches que je pourrais déplacer ou reporter pour faire de la place pour cette analyse?
McMartin, Chris 39:56
*acquiescement*
Julie Cole 39:58
Le fractionnement du temps est important.
J’ai aussi quelques conseils de productivité.
Ma règle d’or est d’accomplir la tâche que je redoute le plus en premier.
Si je ne le fais pas, elle restera en arrière-plan dans mon cerveau toute la journée.
Disons que je veux écrire 1 000 mots pour mon prochain livre, je pourrais décider de me lever tous les jours à 6 h du matin pour le faire.
Si je veux faire du yoga en salle chauffée, je n’aurai peut-être pas le choix d’en faire à 6 h du matin.
Si j’ai un client insatisfait ou une cliente insatisfaite que je redoute de rappeler, alors je lui téléphone à la première heure pour me libérer l’esprit plus vite et passer à autre chose.
McMartin, Chris 40:30
Bien sûr.
Julie Cole 40:33
Je pense que ce sont quelques stratégies bien simples à adopter.
Comme je l’ai dit, le fractionnement du temps, la désactivation des notifications et les autres trucs du genre vous aideront à rester sur la bonne voie.
Je répète aussi qu’une petite introspection peut permettre de relever des pertes de temps dans notre horaire. Êtes-vous du genre à faire défiler les fils d’actualité sans fin, à avoir les yeux rivés sur vos gadgets et à vous perdre sur Instagram? Vérifiez combien de temps vous y passez par jour.
McMartin, Chris 40:42
Oui.
Oui.
*acquiescement*
Bien sûr.
Cette vérification très révélatrice vous ouvrira les yeux.
Oui, oui, absolument.
J’adore le principe du fractionnement du temps. Je dois le mettre en pratique moi-même et vérifier à quoi je consacre mon temps parce que, comme vous l’avez dit, je risque d’avoir des surprises.
Julie Cole 41:05
Oui, je comprends.
McMartin, Chris 41:11
« Surprises » n’est peut-être pas le bon mot.
Julie Cole 41:13
Bien sûr.
McMartin, Chris 41:14
Beaucoup d’entre nous ressentiraient de l’embarras.
Julie Cole 41:16
Bien sûr.
McMartin, Chris 41:17
Peut-être que ce n’est pas de la surprise, mais il faut réaliser : « Oh. Je passe beaucoup de temps là-dessus alors que je pourrais faire autre chose. »
Julie Cole 41:22
Bien sûr.
McMartin, Chris 41:24
Je trouve que c’est un très bon conseil.
Merci de nous l’avoir donné.
Vous avez aussi parlé de commencer par la tâche la plus difficile.
Je l’ai vite réalisé à mes débuts comme conseillère. J’avais un dossier que je redoutai et que je repoussais.
Julie Cole 41:33
Oui.
McMartin, Chris 41:36
C’était un dossier complexe et je savais que j’aurais probablement affaire à des personnes mécontentes, mais réussir à le régler a été tellement motivant.
C’est comme si je me disais : « Maintenant que j’ai fait la chose la plus difficile, je peux tout faire. »
Julie Cole 41:48
Oui.
Bien sûr.
McMartin, Chris 41:51
Le reste paraît beaucoup plus facile.
Julie Cole 41:52
Oui, exactement.
Les gens ont tendance à remettre les tâches difficiles, mais il ne faut pas.
McMartin, Chris 41:54
Vous avez tout à fait raison.
Julie Cole 41:58
Ce n’est tout simplement pas efficace.
Si vous êtes comme nous et que vous avez beaucoup de tâches à accomplir dans une journée,
arrachez le pansement pour en finir.
McMartin, Chris 42:06
Oui.
Nous avons peu parlé de la technologie et des médias sociaux. Y a-t-il une technologie, des applications ou d’autres outils que vous aimez utiliser ces temps-ci pour gagner en productivité et en efficacité et qui vous sont particulièrement utiles?
Julie Cole 42:10
Côté technologie, nous utilisons simplement des applications de calendrier et d’autres outils du même genre.
McMartin, Chris 42:30
Oui, j’imagine.
Julie Cole 42:30
Si vous voulez d’autres très bons conseils, je vous suggère de lire un livre récemment écrit par une femme de Toronto qui s’appelle Anne Gomez.
Je suis certaine que je l’ai ici quelque part. J’ai dû faire un grand ménage parce que j’ai une journée bien remplie de tournage de toutes les publicités de Mabel’s Labels dans ma maison demain. Oh, le ménage que j’ai dû faire!
McMartin, Chris 42:49
Oh.
Julie Cole 42:51
En tout cas, elle travaille pour Clear Concept, je crois que c’est son entreprise, mais le titre de son livre m’échappe. Cherchez le livre le plus récent d’Anne Gomez. Il regorge de conseils de productivité géniaux pour les femmes très occupées.
McMartin, Chris 42:55
OK.
OK.
Julie Cole 43:05
Je l’adore.
McMartin, Chris 43:05
Nous en prenons bonne note!
Julie Cole 43:06
Je l’adore.
Il y a quelques années, elle est venue à Mabel’s Labels et a travaillé avec nous.
McMartin, Chris 43:12
Oh, fantastique!
Julie Cole 43:13
Depuis, elle est devenue une amie et une alliée. Bien sûr.
McMartin, Chris 43:16
Excellent.
C’est fantastique.
Je vais l’ajouter dans le clavardage.
J’ai eu l’occasion de poser de nombreuses questions à Julie, mais si vous, cher public, souhaitez activer votre micro et poser une question de vive voix à Julie, n’hésitez pas à utiliser la fonction « Lever la main ».
Julie Cole 43:20
Bien sûr.
McMartin, Chris 43:30
Si vous êtes plus à l’aise de l’écrire dans la fenêtre de clavardage, ne vous gênez pas.
Je remarque que des questions ont été posées au sujet du programme de mentorat de la Banque Scotia.
Nous répondrons à ces questions dans la fenêtre de clavardage, mais je veux avant tout prendre le temps de répondre à toutes les questions adressées à Julie.
Il y a beaucoup de commentaires intéressants dans la fenêtre de clavardage, Julie. Je suis en train d’en lire. Super.
Les gens ont beaucoup aimé quand vous avez dit que le réseau était notre outil le plus précieux.
Je vois une question ici.
Avec le recul, quelle est la leçon la plus précieuse que vous avez apprise et qui vous a inspiré dans votre vie personnelle et professionnelle?
Julie Cole 44:09
Oh, wow.
Je crois que l’une des leçons que j’ai apprises est d’apprendre à être à l’aise dans l’inconfort.
McMartin, Chris 44:21
Oh, c’est un bon conseil.
Julie Cole 44:23
Par exemple, quand nous avons démarré notre entreprise, nous savions exactement ce que nous faisions sur le coup, mais il n’a fallu qu’une petite croissance pour nous déboussoler.
McMartin, Chris 44:28
Bien sûr.
Julie Cole 44:31
Je me souviens qu’à un moment, nous étions huit employés, mais personne n’avait de compétences en ressources humaines!
McMartin, Chris 44:31
Bien sûr.
Julie Cole 44:35
OK.
Nous avons réalisé qu’il était temps de suivre des cours et de faire appel à de la sous-traitance.
N’oubliez pas que la sous-traitance est un précieux atout pour les propriétaires d’entreprise.
Ce n’est pas une embauche à temps plein. Vous pouvez retenir les services d’un spécialiste simplement pour effectuer quelques embauches et rédiger une politique à votre place.
Ne l’oubliez pas.
McMartin, Chris 44:47
Je suis tout à fait d’accord.
Julie Cole 44:48
Je m’écarte un peu du sujet, mais comme nous en avons parlé plus tôt, les propriétaires d’entreprises ont parfois du mal à déléguer.
Nous voulons tout faire nous-mêmes, mais ce n’est pas possible.
McMartin, Chris 44:57
*acquiescement*
Julie Cole 45:00
Si vous devez passer une semaine entière à faire votre déclaration de revenus, ce n’est pas productif.
McMartin, Chris 45:03
Bien sûr.
Julie Cole 45:04
Faites plutôt appel à un spécialiste.
McMartin, Chris 45:06
Bien sûr.
Julie Cole 45:07
Il lui faudra 20 minutes, contrairement à vous. Votre temps est mieux investi dans la croissance de votre entreprise.
McMartin, Chris 45:08
Bien sûr.
Julie Cole 45:12
Donc, pensez à déléguer certaines tâches, car nous avons tendance à vouloir tout faire nous-mêmes.
Dès que je suis passée à l’étape suivante de la croissance, j’ai appris tout un tas de nouvelles choses.
Je pense que, dans la vie personnelle aussi, quand on se sent un peu trop à l’aise, il faut se pousser pour sortir de sa zone de confort.
McMartin, Chris 45:25
*acquiescement*
Julie Cole 45:31
Il y a plusieurs façons de le faire.
McMartin, Chris 45:33
Oui, je comprends.
Julie Cole 45:34
Si vous êtes toujours la personne la plus intelligente de la pièce, vous devriez peut-être changer de lieu pour vous mettre au défi, par exemple.
McMartin, Chris 45:36
Oui, oui.
Bien sûr.
Julie Cole 45:39
C’est vraiment drôle. J’ai remarqué beaucoup de parallèles entre les affaires et la vie personnelle quand j’ai eu des enfants.
Je savais comment faire des bébés.
J’ai eu des bébés, qui sont devenus des enfants d’âge préscolaire.
McMartin, Chris 45:50
Bien sûr.
Julie Cole 45:50
Maintenant que j’ai des ados, je dois tout désapprendre et tout réapprendre.
McMartin, Chris 45:53
Oui, c’est différent.
Julie Cole 45:54
C’est très drôle. La croissance de votre entreprise est comme celle de votre famille. Vous avez l’impression d’être spécialiste pendant une minute — une minute de gloire — puis tout à coup vous êtes complètement à côté de la plaque.
McMartin, Chris 46:02
Oui.
C’est tellement vrai.
Vous avez raison.
Julie Cole 46:06
Bien sûr.
McMartin, Chris 46:06
Par le passé, on m’a souvent demandé quel était l’âge le plus difficile parce que mes enfants ont entre 4 et 19 ans.
Julie Cole 46:11
Oui.
C’est vrai.
McMartin, Chris 46:13
Quel est l’âge le plus difficile?
C’est seulement des difficultés différentes.
Il n’y a pas d’âge plus difficile qu’un autre.
Julie Cole 46:17
Bien sûr.
McMartin, Chris 46:20
Oui, c’est très difficile quand ils sont encore des poupons.
Julie Cole 46:20
Oui, c’est simplement différent.
Bien sûr.
McMartin, Chris 46:23
Mais c’est tout aussi difficile quand ils entrent à l’école primaire.
C’est vraiment difficile maintenant qu’ils sont de jeunes adultes parce que, comme vous l’avez dit, nous ne sommes plus les spécialistes et nous devons réapprendre notre rôle.
Julie Cole 46:34
J’ai vécu une drôle anecdote à ce sujet.
Pendant la fin de semaine de Pâques, si je me souviens bien, j’avais plusieurs enfants à la maison, mais pas Posie, qui était en Australie à ce moment-là.
J’en avais cinq à la maison.
Mon plus jeune aura 15 ans vendredi.
Mes enfants vieillissent.
McMartin, Chris 46:49
Bien sûr.
Julie Cole 46:49
Ils sont tellement tissés serré et sont toujours ensemble. Ils ont un serveur Minecraft. Parfois, ils sautent tous sur leurs ordinateurs portables et je les entends dire des choses comme : « OK, allons faire la quête et amenons le chien ». Je dis alors à Mike que je me sens comme une cheffe d’entreprise dépassée.
McMartin, Chris 46:59
Oui!
Julie Cole 47:09
Je me sens…
McMartin, Chris 47:10
Bien sûr.
Julie Cole 47:10
C’est comme si j’allais au bureau tous les jours avec mon journal juste pour me sentir importante.
Ils me disent : « Oui, maman, nous avons notre propre écosystème. »
McMartin, Chris 47:18
Oui. Ils sont en contrôle.
Ils n’ont pas besoin d’aide. Bien sûr.
Julie Cole 47:21
Oui.
Parfois je me demande à quoi je sers mis à part acheter de la nourriture pour une armée.
C’est drôle.
McMartin, Chris 47:27
Oui, en effet.
Julie Cole 47:29
C’est cocasse.
McMartin, Chris 47:29
Je le dis tout le temps. Nous avons trois ados et un jeune enfant. Il nous arrive de partir sans les plus vieux.
Julie Cole 47:35
Bien sûr.
McMartin, Chris 47:36
Le plus jeune nous accompagne généralement. À notre retour, je fais ma petite enquête.
Julie Cole 47:38
Oui.
McMartin, Chris 47:41
Tout s’est bien passé?
Julie Cole 47:41
Tout à fait, tout à fait.
McMartin, Chris 47:42
Tout le monde a fait ce qu’il avait à faire?
Tout le monde s’est rendu où il devait aller?
Ils me disent : « Oui, maman, on gère. »
Julie Cole 47:46
Bien sûr.
McMartin, Chris 47:47
« Peux-tu arrêter de nous questionner? Fais-nous confiance. »
Julie Cole 47:48
L’une des choses que j’ai apprises avec les adolescents est de m’intéresser à leurs champs d’intérêt.
Je ne les pousse pas à me suivre dans mes activités.
McMartin, Chris 47:53
*acquiescement*
Julie Cole 47:56
L’un de mes enfants voulait vraiment que j’écoute Breaking Bad.
C’était sa télésérie préférée.
Je me suis infligé le supplice jusqu’au dernier épisode.
McMartin, Chris 48:02
Bien sûr.
Julie Cole 48:05
L’autre soir, un de mes enfants m’a demandé : « Maman, veux-tu me regarder jouer à Fortnite? »
Dans ma tête, je me suis dit : « Absolument pas », mais je lui ai répondu : « Bien sûr, mon trésor. »
McMartin, Chris 48:11
Bien sûr.
Julie Cole 48:11
Je vais te regarder jouer à Fortnite.
McMartin, Chris 48:15
Bien sûr.
Julie Cole 48:15
Ce n’est pas si mal.
Il faut s’intéresser à leurs champs d’intérêt.
Ils continueront alors à nous confier des choses qui ne nous intéressent pas.
McMartin, Chris 48:18
Oui.
Oui.
Exactement.
Rien de moins!
Exactement.
Voilà.
Julie Cole 48:25
Oui.
McMartin, Chris 48:26
Nous avons une question dans la fenêtre de clavardage, Julie, au sujet du syndrome de l’imposteur. J’ai déjà eu le plaisir de vous entendre parler de ce sujet auparavant. La question est la suivante : est-ce qu’il vous arrive d’avoir le syndrome de l’imposteur?
Avez-vous des conseils pour vous en défaire?
Julie Cole 48:38
Bonne question.
En fait, je dirais que je ne le ressens pas vraiment.
Pourquoi? Et j’aimerais que vous vous mettiez à appliquer mon raisonnement.
J’ai longtemps été en train de fabriquer des étiquettes dans un sous-sol jusqu’à 2 h du matin.
McMartin, Chris 48:59
Oui.
Julie Cole 48:59
Je mérite ma réussite.
J’ai travaillé dur pour me rendre aussi loin, tout comme vous.
McMartin, Chris 49:01
Bien sûr.
Julie Cole 49:05
Ainsi, si vous commencez à vous remettre en question, vous devez vous dire : « Non. Je le mérite autant ou plus que n’importe qui d’autre. J’ai fait tout ce qu’il fallait. Je suis celle qui prend l’initiative et qui agit. J’ai ma place ici. » J’ai été surprise d’apprendre que principalement les femmes ressentent ce syndrome. Encore une fois, c’est très genré.
McMartin, Chris 49:15
*acquiescement*
*acquiescement*
Julie Cole 49:27
Je veux simplement que vous démentiez ces pensées dès qu’elles se présentent. Il y a plusieurs gestes que vous pouvez poser.
Sinon, c’est un peu comme laisser les autres voler votre joie.
Je sais que c’est très difficile.
McMartin, Chris 49:37
Oui.
Julie Cole 49:39
Vous voyez d’autres propriétaires d’entreprise dont les affaires semblent se porter à merveille.
Tout semble aller comme sur des roulettes.
Wow, ils ont pu se permettre des vacances ou leurs enfants sont toujours propres.
J’ai l’impression qu’il faut se constituer un fil d’actualité positif sur les médias sociaux pour protéger notre santé mentale.
McMartin, Chris 49:52
Vous avez tellement raison.
Julie Cole 49:53
Si une personne vous donne l’impression que sa vie est parfaite et que vous en ressentez de la pression, vous ne devriez plus la suivre. Désabonnez-vous.
C’est un exemple de petite mesure simple à prendre pour protéger votre santé mentale.
McMartin, Chris 50:02
Bien sûr.
Julie Cole 50:06
En fait, je me suis désabonnée de toutes les personnes qui se plaignent sans cesse de leur rôle de parent. Elles me démotivent. Pourquoi?
McMartin, Chris 50:10
Oh, oui. Tout à fait.
Julie Cole 50:13
Pourquoi ces personnes ne profitent-elles pas de leur rôle de parent?
Je sais que le contenu se veut humoristique et amusant. Je ris moi-même de mon rôle de mère régulièrement, mais parfois je me sens mal à l’aise de voir une personne se plaindre sans cesse de ses enfants.
Je ne vais donc pas m’abonner à son compte. Il faut savoir quel contenu nous convient.
McMartin, Chris 50:26
Tout à fait, tout à fait.
Julie Cole 50:31
Je pense donc que vous pouvez poser de petits gestes pour vous protéger, par exemple, sélectionner soigneusement le contenu dans votre fil d’actualité sur les médias sociaux et vous entourer de bonnes personnes. Je cite souvent Babe Ruth qui a dit : « Les gens qui huent le plus fort ont acheté les places les moins chères. »
McMartin, Chris 50:31
Oui.
Julie Cole 50:46
Si des gens vous huent, vous devez avoir des gens qui vous encouragent dans votre entourage en contrepartie.
Je suis certaine que, sur votre compte Facebook, il y a des gens qui aiment vos publications concernant vos enfants, mais qui n’aimeront jamais une publication concernant un prix que vous avez gagné ou le succès de vente de votre livre.
McMartin, Chris 51:02
Oui, c’est vrai.
Oui, oui.
Julie Cole 51:04
C’est intéressant. Je ne m’en soucie pas, mais je le remarque quand même.
McMartin, Chris 51:04
Non, mais vous le remarquez. Oui, bien sûr.
Julie Cole 51:10
Je le remarque. Dans ma tête, je me dis que c’est leur problème, pas le mien. Vous devez vous rappeler que si une personne n’est pas capable de vous encourager, c’est son problème.
McMartin, Chris 51:14
J’adore. Vous avez raison.
Julie Cole 51:21
Si la situation vous dérange assez, vous n’avez qu’à la retirer de votre liste d’amis et d’amies.
McMartin, Chris 51:22
Quel est le dicton déjà? Bien sûr.
Julie Cole 51:27
Je suis une fervente amatrice des sorties non dramatiques.
Vous n’avez pas besoin d’aviser une personne que vous la supprimez.
McMartin, Chris 51:31
J’adore.
Julie Cole 51:32
Retirez-la simplement.
McMartin, Chris 51:33
Oui, retirez-la.
Julie Cole 51:33
Vous n’avez aucune obligation.
McMartin, Chris 51:33
Retirez-la.
Julie Cole 51:34
Vous n’êtes pas dans un avion.
McMartin, Chris 51:34
Oui, vous avez raison. J’adore.
Bien dit.
Quel est le dicton déjà?
J’essaie de toujours le garder en tête. C’est : « Votre impression de moi ne me regarde pas. »
Julie Cole 51:45
C’est exact.
C’est une phrase très forte.
Oui. Bien sûr.
McMartin, Chris 51:47
Effectivement.
Julie Cole 51:48
L’opinion que vous avez de moi ne me regarde pas. Vous devez arriver à ne plus vous en soucier. Vous devez réaliser que si tout le monde vous aime, c’est probablement parce que vous n’avez pas compris quelque chose.
McMartin, Chris 51:51
Oui.
Intéressant.
Julie Cole 51:59
Je ne plais pas à tout le monde.
McMartin, Chris 52:00
Comme tout le monde.
Julie Cole 52:01
Ce n’est pas grave.
McMartin, Chris 52:02
C’est exact.
Je dis tout le temps que je prends beaucoup de place.
Julie Cole 52:03
Oui, je ne plais pas à tout le monde.
Bien sûr.
McMartin, Chris 52:06
Je prends beaucoup de place, mais ce n’est pas grave.
Ce n’est pas grave.
Je ne plais pas à tout le monde.
Je ne plais pas à tout le monde et ce n’est pas grave.
Julie Cole 52:11
Exactement. Ce n’est pas grave.
McMartin, Chris 52:13
L’important est que je reste toujours authentique.
Julie Cole 52:13
Oui.
Oui.
Oui.
Oui.
C’est exactement le point : je n’ai pas besoin de plaire à tout le monde.
McMartin, Chris 52:19
C’est ce que vous dégagez, Julie.
Julie Cole 52:19
C’est… Oui.
Oui.
Tout à fait. Eh bien…
McMartin, Chris 52:21
Chaque fois que nous avons parlé et que je vous ai vu parler, vous m’avez paru très authentique.
J’adore ce trait.
Je pense que c’est pour cette raison qu’autant de personnes aiment vous écouter.
Julie Cole 52:30
J’aimerais dire quelque chose aux entrepreneures à l’écoute aujourd’hui.
Dans votre parcours, vous allez vous faire copier et vous allez vous faire attaquer par d’autres entreprises.
McMartin, Chris 52:38
*acquiescement*
Julie Cole 52:41
Mais personne ne peut être vous.
Personne ne peut être vous.
McMartin, Chris 52:42
Oui.
Julie Cole 52:43
Rappelez-vous-en bien.
Faites de votre personnalité votre marque. Je sais par exemple que les mamans peuvent flairer les fausses étiquettes qui imitent celles de Mabel’s Labels.
McMartin, Chris 52:51
Oui, elles ne sont pas identiques.
Julie Cole 52:53
Donc, restez vous-mêmes et vous attirerez les gens.
Personne ne veut acheter des produits à des marques sans nom et sans visage.
Vous devez vous mettre de l’avant pour permettre aux gens de s’attacher à vous et de sentir que vous êtes vous-même.
McMartin, Chris 53:05
Bien sûr.
Julie Cole 53:06
Et savez-vous quoi?
Vous devez aussi être authentique à propos des changements dans votre vie.
Je ne me promène plus avec une poussette triple.
Je ne prétends pas que c’est ma réalité.
McMartin, Chris 53:14
Bien sûr.
Julie Cole 53:16
Je n’écris plus sur les débordements de couches parce que ce n’est plus ma réalité. Toutefois, nous invitons des blogueurs et des blogueuses plus jeunes à venir en parler.
McMartin, Chris 53:17
Bien sûr.
Julie Cole 53:24
Maintenant, je me présente plutôt comme une mère d’expérience.
McMartin, Chris 53:26
Oui.
Julie Cole 53:27
Ce n’est pas grave.
Je ne prétends pas être restée au même stade. Je pense que ce serait une erreur.
McMartin, Chris 53:31
Effectivement.
Julie Cole 53:31
Il n’y a rien de mal à l’évolution de votre marque personnelle, à condition que vous fassiez preuve de transparence.
McMartin, Chris 53:35
*acquiescement*
Julie Cole 53:36
Les fidèles resteront.
McMartin, Chris 53:36
Oui.
Je trouve que c’est un très bon conseil. Si c’était à refaire, y a-t-il des choses que vous feriez différemment, Julie?
Julie Cole 53:40
Bien sûr.
McMartin, Chris 53:44
Quand vous regardez en arrière, y a-t-il des choses que vous auriez faites autrement?
Julie Cole 53:51
Eh bien, savez-vous quoi?
Évidemment, il y a probablement quelques petites choses ici et là en cours de route, comme des produits que nous n’aurions peut-être pas dû lancer.
McMartin, Chris 53:54
Oui, j’imagine.
Julie Cole 53:57
Par contre, au final, le lancement de ces produits a été une bonne chose parce que nous avons tellement appris de nos erreurs.
McMartin, Chris 53:57
J’imagine.
Oh, oui. C’est important.
Julie Cole 54:03
J’ai deux choses en tête.
Deux grandes leçons que nous avons apprises.
McMartin, Chris 54:07
Allez-y.
Julie Cole 54:09
La première serait de prendre plus notre temps avant d’embaucher des gens et de perdre moins de temps avant de congédier ceux qui ne conviennent pas.
Nous avons eu beaucoup de mal à licencier des gens au début. C’est normal, n’est-ce pas?
McMartin, Chris 54:12
Oui, j’imagine.
Julie Cole 54:17
Ce n’est jamais plaisant.
Si vous arrivez à dormir la nuit avant d’annoncer un licenciement, vous n’avez pas d’âme.
McMartin, Chris 54:21
Bien sûr.
Julie Cole 54:21
En même temps, j’ai en tête une personne qui est restée dans l’entreprise probablement un an de trop.
Dans ce genre de situation, le reste du personnel ne veut pas que la personne perde son emploi, mais ne veut plus travailler avec elle. Le moral de tout le monde chute, l’entreprise perd de l’argent et la garder en poste ne lui rend pas service.
McMartin, Chris 54:28
Oui, en effet.
Julie Cole 54:38
Savez-vous quoi?
Dès que nous avons commencé à embaucher et à licencier le personnel en fonction de nos valeurs, tout a changé.
Non.
Ma première leçon serait donc de ne pas vous accrocher longtemps aux personnes qui ne conviennent pas.
McMartin, Chris 54:48
Bien sûr.
Julie Cole 54:50
Ce serait ma plus grande leçon.
La deuxième serait de faire le compte rendu de chaque projet. Dans les premiers temps, il nous arrivait de faire quelques erreurs au lancement d’un nouveau produit.
Au lancement du produit suivant, nous constations : « Oh, mon Dieu, nous avons répété les mêmes erreurs. »
Désormais, après chaque rentrée scolaire, chaque lancement de produit ou chaque grande initiative, toutes les personnes qui ont travaillé sur le projet en font le compte rendu. Chaque fois que nous entreprenons un nouveau projet, nous passons en revue nos comptes rendus et nous nous assurons de tenir compte des leçons apprises.
McMartin, Chris 55:04
OK. Bien sûr.
Julie Cole 55:17
Si vous apprenez de vos erreurs, elles deviennent précieuses.
McMartin, Chris 55:20
Oui, bien sûr.
Julie Cole 55:20
Au contraire, si vous n’en tirez rien, vous avez un problème.
McMartin, Chris 55:22
Oui, je comprends.
Julie Cole 55:23
Alors, oui, je dirais que ce sont les plus grandes leçons que j’ai apprises : embaucher plus soigneusement, licencier plus rapidement et faire des comptes rendus des projets.
McMartin, Chris 55:29
Excellent.
Excellent.
Permettez-moi de vous poser ma dernière question.
Julie, quand vous aurez un moment, je vous invite à lire les commentaires, qui ne sont rien d’autre que des remerciements et des éloges à votre égard.
Julie Cole 55:42
Merci.
McMartin, Chris 55:43
Vous avez été fantastique.
Vous nous avez donné à notre auditoire et à moi-même, qui ne suis pas entrepreneure, des conseils et des trucs formidables, précieux et faciles à mettre en place. Nous mettrons aussi un lien vers votre livre dans la fenêtre de clavardage. J’encourage vivement tout le monde à le lire.
Absolument.
Je pose toujours la même dernière question à tout le monde, car je pense qu’il est important de commencer la journée de bonne humeur, surtout pour les personnes qui, comme vous et moi, sont très occupées et ont besoin de se sentir débordantes d’énergie.
Que faites-vous chaque matin en vous levant pour commencer votre journée du bon pied?
Julie Cole 56:21
C’est une très bonne question.
Je pense que je ne fais rien de spécial.
Je sors du lit et je me dis : « OK, c’est parti. Allons-y. »
McMartin, Chris 56:31
Nous pourrions donc dire que vous êtes optimiste, rien de moins!
Oui.
Julie Cole 56:34
Oui. Savez-vous quoi?
Je ne suis pas du genre à me plaindre.
Je ne tombe pas dans la positivité toxique non plus. Je pense tout de même que c’est bien de se vider le cœur avec nos proches, mais je ne me plains pas. Par exemple, je ne dis jamais que je suis fatiguée parce que le dire ne m’a jamais apporté du repos ou n’a jamais fait apparaître un lit comme par magie.
McMartin, Chris 56:47
Oui.
Bien sûr.
Julie Cole 56:55
Si je suis fatiguée, je dois apporter des changements dans ma vie.
McMartin, Chris 56:58
Oui.
Julie Cole 56:58
« Oh, je suis tellement occupée. »
Qui ne l’est pas?
J’adore quand les gens me sortent cette phrase.
McMartin, Chris 57:01
Bien sûr.
Julie Cole 57:03
Je me dis : « Sais-tu à qui tu parles? ».
Tout le monde est occupé.
McMartin, Chris 57:05
Oui, je comprends.
Julie Cole 57:07
J’ai l’impression que je suis seulement plus proactive.
Quand je me lève, je me demande comment je peux optimiser mon temps dans ma journée.
Si j’ai un problème, je me demande comment le résoudre au lieu de me contenter de me plaindre.
McMartin, Chris 57:19
Bien sûr.
Julie Cole 57:20
En toute honnêteté, je trouve que les personnes qui se plaignent d’être fatiguées, occupées et autres sont tout simplement ennuyantes.
Ce n’est pas intéressant.
Je ne veux pas partager ma vie avec vous. En toute honnêteté, être parent, c’est être un modèle.
McMartin, Chris 57:28
Tout à fait.
Julie Cole 57:32
Je ne veux pas d’enfants qui pleurnichent et se plaignent constamment, alors je ne pleurniche pas et je ne me plains pas.
McMartin, Chris 57:34
C’est tout.
Oui, oui.
Julie Cole 57:38
Nous pouvons enseigner à nos enfants tout ce que nous voulons.
Ils nous imitent, rien de moins.
McMartin, Chris 57:42
Tout à fait.
C’est totalement vrai.
Julie Cole 57:43
Oui, je comprends.
McMartin, Chris 57:45
Je suis entièrement d’accord avec vous.
Je suis d’accord.
En ce moment, mes deux aînés sont au début de leur carrière professionnelle.
Julie Cole 57:53
Allez-y.
McMartin, Chris 57:53
L’autre jour, l’un des deux m’a dit en se levant : « J’ai mal dormi. Je suis très fatigué, mais je tiens bon, maman, je tiens le coup. »
Julie Cole 58:01
Oui. Excellent.
C’est parfait.
McMartin, Chris 58:05
Je me suis tout de suite dit :
« Wow. Nous avons réussi son éducation. »
Julie Cole 58:06
Oui, oui. J’adore.
McMartin, Chris 58:06
Je suis donc d’accord avec vous, tout passe par le rôle de modèle.
Julie Cole 58:11
Bien sûr.
McMartin, Chris 58:12
Je pense que c’est important.
Julie, merci infiniment.
Julie Cole 58:13
Merci.
McMartin, Chris 58:14
Cette conversation a été vraiment enrichissante.
J’ai tout apprécié de A à Z.
J’ai beaucoup appris. Chaque fois que je vous parle, j’apprends quelque chose et j’en ressors inspirée.
Au nom de L’initiative Femmes de la Banque Scotia et de toutes les personnes qui se sont jointes à nous aujourd’hui, merci beaucoup d’avoir fait part de votre expérience.
Ce fut un réel plaisir.
Julie Cole 58:33
Merci beaucoup de m’avoir invitée.
J’ai beaucoup aimé notre discussion.
Je vais aller lire les commentaires. Comment puis-je y accéder?
McMartin, Chris 58:38
Eh bien, ouvrez la fenêtre de clavardage.
Ils sont tous là.
Julie Cole 58:40
Merci.
McMartin, Chris 58:40
Lisez-les tous.
Merci pour votre participation aujourd’hui.
Passez une belle journée!
Julie Cole 58:46
Merci tout le monde.
McMartin, Chris 58:47
Merci tout le monde.