Revue de novembre

En novembre, la volatilité est demeurée faible, tandis que les marchés boursiers canadiens, américains et mondiaux ont tous inscrit des rendements positifs, soit 1,06 %, 4,15 % et 3,53 % respectivement. Par ailleurs, le prix du baril de pétrole brut a chuté à 66,15 $ quand l’OPEP a fait part de son intention de maintenir sa production.

La Banque du Canada maintient ses mesures de relance, malgré des risques accrus.

En dépit des risques accrus que présente la croissance de la dette des ménages, des prix des logements et de l’inflation, Stephen Poloz, gouverneur de la Banque du Canada, a insisté sur la nécessité de maintenir les mesures de relance monétaires en place, le mois dernier. « Les risques qui mettent en péril la stabilité financière du Canada, en particulier ceux qui sont liés aux déséquilibres dans le secteur des ménages, continuent de nous inquiéter. Cependant, les importantes difficultés que connaît notre économie peuvent être aplanies grâce au maintien des mesures de relance. »

Les cours boursiers atteignent un sommet, soutenant ainsi un marché haussier selon l’indice S&P 500.

Le mois dernier, 116 actions (ou 23 %) de l’indice S&P 500 ont atteint un sommet sur
52 semaines, alors que la tendance haussière se poursuivait. L’indice a grimpé de 22,66 % cette année, en dépit de la volatilité qui a marqué septembre et octobre. Parmi les nombreux facteurs qui ont poussé l’indice S&P 500 à de nouveaux sommets figurent une amélioration des ventes et des bénéfices des sociétés, des gains de 200 000 emplois et plus pendant neuf mois consécutifs, une avalanche d’autres données économiques positives et des taux d’intérêt à des creux historiques.

La BCE est prête à faire ce qu’il faut pour accroître l’inflation.

En novembre, les données décevantes du secteur manufacturier de l’Europe ont amené la Banque centrale européenne (BCE) à passer à l’offensive. Mario Draghi, le président de la BCE, a insisté sur le fait qu’une nouvelle série de puissantes mesures de relance étaient en préparation en vue de relancer l’économie stagnante de la zone euro. Les marchés européens ont bien accueilli le message de la BCE, grimpant de 3,89 % en novembre, malgré des indicateurs économiques décevants.

L’économie japonaise va dans une direction et le marché dans l’autre.

Contre toute attente, l’économie japonaise a glissé en récession au troisième trimestre, se repliant de 1,6 %. À cette nouvelle, le premier ministre japonais Shinzo Abe a déclenché des élections anticipées, dans l’espoir de retarder une hausse de la taxe de vente (minant l’économie) et de préserver son vaste programme de relance. Les marchés japonais ont ignoré la nouvelle et se sont repliés brièvement, pour ensuite rebondir et terminer le mois sur une note positive.