Si la pandémie a forcé les entreprises à mettre à l’essai de nouvelles technologies permettant à leurs employés de travailler à distance, des enjeux semblables émergeront sur le marché du travail au lendemain de la pandémie, alors que les entreprises devront explorer des modèles de travail hybrides inédits, d’après les propos d’Ashley Veasey, vice-président à la direction et chef de l’information à l’échelle mondiale de la Banque Scotia, recueillis lors d’une table ronde virtuelle intitulée Building a thriving workforce? It all comes down to IT dans le cadre de l’événement Collision Conference.

« Nous sommes sur le point de reculer d’un pas pour mieux avancer dans un nouveau monde inexploré, a déclaré M. Veasey. Nous chercherons à accommoder les besoins de chacun, mais la conception d’un modèle d’exploitation conciliant le travail à distance et le travail sur place n’est pas aussi simple qu’on ne le croit. »

Durant la pandémie, si elle a pris tous les moyens nécessaires pour respecter les échéanciers de ses projets et assurer le maintien de ses activités technologiques, la Banque Scotia a toujours veillé à ce que le bien-être de ses employés demeure au cœur de ses préoccupations, a souligné M. Veasey. La clé de nos succès futurs ne résidera pas dans une approche uniforme, mais plutôt dans une stratégie résolument tournée vers le rendement et la souplesse opérationnelle, qui étaient déjà les pierres angulaires de l’approche privilégiée par la Banque Scotia avant la pandémie.

Selon M. Veasey, il est essentiel que ce modèle hybride soit dénué de toute préconception quant aux besoins des gens en matière de travail, par exemple en évitant de supposer que les parents voudront rester à la maison avec leurs enfants ou que les jeunes professionnels préféreront travailler au bureau pour tisser des relations. « Nous chercherons plutôt à proposer plusieurs solutions afin de répondre aux besoins des profils divers de tous nos employés. »

Pour demeurer un employeur de choix, la Banque Scotia devra continuer à miser sur la souplesse, conclut M. Veasey.

 

Photo: Ashley Veasey, vice-président à la direction et chef de l’information à l’échelle mondiale de la Banque Scotia