Luis Gonzalez Quiros connaît bien les robots. Il s’y intéresse au moins depuis ses années à l’université, où il étudiait en génie.

« Nous avions beaucoup de plaisir à fabriquer des robots, à l’époque. Nous organisions des concours où ils se battaient les uns contre les autres », se remémore M. Gonzalez Quiros en riant. Aujourd’hui premier directeur, Automatisation et amélioration des processus pour la Banque Scotia en Amérique centrale, il met à profit ses compétences en créant des robots qui améliorent le service à la clientèle et en travaillant à la numérisation des processus de la Banque dans la région.

Et maintenant, dans ses temps libres, il fabrique également des bras robotisés pour le système de santé du Costa Rica.

L’arrivée de la pandémie de COVID-19 a sonné le branle-bas de combat dans le pays d’Amérique centrale. M. Gonzalez Quiros et ses camarades d’université qui avaient étudié dans divers domaines se sont rapidement rassemblés pour voir comment ils pouvaient aider. Ils se sont ensuite divisés en petits groupes chargés de différents problèmes.

Le groupe de M. Gonzalez Quiros, majoritairement composé d’ingénieurs, s’est donné trois missions : 1) fabriquer des bras robotisés capables de changer les poches de soluté et de sang, de déplacer les lits ou de pomper de l’air pour les respirateurs afin de réduire les risques d’exposition des travailleurs de première ligne; 2) fabriquer des respirateurs artificiels, car les stocks n’étaient pas suffisants dans ce pays de petite taille; 3) fabriquer des imprimantes 3D pour que les hôpitaux puissent transformer leurs masques de plastique usagés en nouveaux masques.

À ce jour, l’équipe a produit 100 bras robotisés (image ci-dessus) et 1 000 respirateurs, selon M. Gonzalez Quiros.

« C’est fantastique de voir ce qu’on peut faire en réunissant tous ces professionnels, observe-t-il. On peut vraiment régler de gros problèmes.

« Il y a un mois, j’ai visité un hôpital qui utilisait notre équipement. C’est une chose de le voir à l’œuvre dans un environnement de simulation, et c’en est une autre de le voir en train de sauver des vies. C’est incroyable. »

Le Costa Rica, dont la population est d’environ 5 millions de personnes, recensait 5 200 cas de COVID-19 et 23 décès le 7 juillet, selon les données les plus récentes de l’Université Johns Hopkins.

La Banque Scotia mène des activités au Costa Rica depuis 1995. Elle y compte quelque 1 800 employés et y offre un éventail complet de services financiers aux particuliers ainsi qu’aux petites et grandes entreprises. M. Gonzalez Quiros souligne que la Banque l’a beaucoup encouragé dans ce qu’il a fait pour son pays, qui a profité des compétences acquises dans le cadre de son travail.

« La Banque m’a donné le temps de faire le travail nécessaire, et elle a fourni des idées à notre groupe, ce qui nous a aidés à résoudre les problèmes. J’ai reçu beaucoup de soutien. »

En avril, la Banque Scotia a annoncé qu’elle verserait 2,5 millions de dollars à des initiatives communautaires de lutte contre la COVID-19 dans tous les pays où elle est présente. Elle a ainsi fait des dons en Amérique latine et dans les Antilles, où elle est particulièrement active. Ont notamment bénéficié des dons :

  • l’Institut de cardiologie de Colombie, pour des technologies et de l’équipement médicaux, de l’équipement de protection individuelle (EPI) et des tests de diagnostic, entre autres;
  • Plan International Peru, pour de l’EPI;
  • l’Université technique Federico Santa María, pour des imprimantes 3D et laser permettant de fabriquer de l’EPI;
  • Unidos Para Ayudar en Uruguay, pour l’allègement des répercussions socioéconomiques de la pandémie, avec des dons de nourriture et de produits de base aux familles vulnérables touchées;
  • la Croix-Rouge du Panama, pour l’achat d’un hôpital modulaire de 16 lits;
  • Is There Not A Cause à Trinité-et-Tobago, pour de la nourriture et du matériel de soutien;
  • le Mount St. John’s Medical Centre à Antigua-et-Barbuda;
  • le Club Rotary de la Barbade, pour de la nourriture et du matériel de soutien;
  • le University Hospital of the West Indies en Jamaïque, pour des systèmes d’administration nasale d’oxygène chez les patients en difficulté respiratoire.