CANADA

En juillet, les ventes d’automobiles au Canada ont poursuivi leur remontée pour un troisième mois de suite. Les ventes ont augmenté de 16 % sur un mois (en données désaisonnalisées), soit à un rythme plus modeste qu’auparavant, montrant toutefois des signes d’une reprise remarquable sous l’effet d’une demande comprimée et d’achats liés aux circonstances entourant la pandémie. Les ventes sont en baisse de seulement 4,9 % sur douze mois, ce qui est remarquable étant donné que les prévisions préliminaires pointaient vers une baisse des ventes sur douze mois bien plus prononcée. La confiance des consommateurs a continué de se raffermir en juillet, le Conference Board annonçant une hausse de 2,8 points de base de son indice de la confiance. L’économie canadienne connaît dans l’ensemble une reprise solide au rythme des plans de reprise de l’activité du Canada. Le PIB au deuxième trimestre indique que l’économie, à la fin du mois de juin, a déjà récupéré 43 % des pertes subies dans la foulée du choc économique produit par les effets de la COVID-19. En fait, les ventes au détail estimées pour le mois juin auraient surpassé les ventes réalisées avant la pandémie, alors que près d’un million de nouveaux emplois ont été créés au cours du mois, une tendance qui devrait se poursuivre sur le marché de l’emploi en juillet. En raison de la vigueur de ce début de reprise et des attentes selon lesquelles celle-ci devrait se poursuivre tout l’été, nous avons révisé légèrement à la hausse nos prévisions à l’égard des ventes annuelles pour les fixer à 1,6 million d’exemplaires (auparavant, 1,5 million d’exemplaires) pour l’année 2020, tout en considérant qu’un risque de baisse considérable persiste, surtout lié à la gestion de la pandémie aux
États-Unis.

ÉTATS-UNIS

En juillet, la remontée des ventes d’automobiles aux États-Unis s’est poursuivie, augmentant de 11 % sur un mois (en données désaisonnalisées), quoiqu’en déclin de 12 % sur douze mois. Les ventes d’automobiles aux États-Unis ont dévié des tendances observées ailleurs dans le monde en temps de pandémie, se repliant moins qu’ailleurs sous l’effet de l’imposition de mesures de confinement moins strictes et, par conséquent, effectuant un rebond initial moins marqué. La hausse modeste des ventes en juillet en dépit du nombre de plus en plus élevé de cas de COVID-19 dans les États les plus peuplés laisse présager de fortes fluctuations des ventes d’automobiles au cours des prochains mois. Cette remontée des ventes survient malgré une baisse des intentions d’achat d’automobile, une première depuis le début de la reprise économique, d’après le Conference Board, et la hausse du nombre des demandes initiales d’assurance-emploi au cours de la dernière semaine du mois. Des stocks peu élevés freinent également les ventes. Une accélération de la production devrait permettre le réapprovisionnement des stocks à mesure que les trois principaux constructeurs automobiles chercheront à se réapproprier des parts du marché après avoir sombré dans un creux historique en mai alors que leurs usines étaient fermées. Les ventes depuis le début de l’année se sont repliées de 22 % sur douze mois. Nous prévoyons que les ventes d’automobiles aux États-Unis s’établiront à 14 millions d’exemplaires, compte tenu de l’incidence d’une reprise économique hâtive, mais aussi du risque de baisse considérable découlant de la crise liée à la pandémie, de la capacité du Congrès américain à mettre en œuvre un nouveau plan d’aide et de l’incertitude entourant les prochaines élections présidentielles.

 

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