• En septembre, les ventes mondiales d’automobiles se sont détériorées pour un cinquième mois d’affilée, en se contractant de -7,6 % sur un mois (en données désaisonnalisées), parce que les stocks limités partout dans le monde ont percuté les ventes. Les ventes mondiales ont perdu -22 % sur un an (en données non désaisonnalisées) pour le mois.
  • Les ventes d’automobiles se sont contractées dans la plupart des grands marchés, dont les États-Unis, la Chine, le Japon et le Royaume-Uni (qui ont reculé respectivement, sur un mois, de -6 %, de -4 %, de -25 % et de -16 %). Exceptionnellement, les ventes d’automobiles en Allemagne ont gagné 4 % sur un mois (en données désaisonnalisées) en septembre; elles sont toutefois restées en territoire très négatif sur un an (-26 % sur un an).
  • La production mondiale de véhicules ne donne toujours pas de signe de reprise. On a sans cesse annoncé d’autres contingents de production en septembre (et jusqu’au moment d’écrire ces lignes), à l’heure où les constructeurs automobiles ont une ligne de mire limitée sur les livraisons de semi-conducteurs. En septembre, la production automobile a baissé de -10 % sur un mois (en données désaisonnalisées) en Amérique du Nord.
  • Puisque les chocs du variant Delta continuent de se répercuter sur la production de semi-conducteurs en Asie du Sud, il est probablement trop optimiste de s’attendre à une reprise importante de la production automobile au quatrième trimestre, même si certains prévisionnistes ont comptabilisé cette reprise.
  • Nous pouvons au mieux affirmer que la production automobile se stabilisera en novembre et en décembre et que le rebond tant attendu n’aura lieu qu’au début de 2022. Nous continuons de remarquer que les contraintes de la capacité de production automobile limitent la rapidité avec laquelle le secteur peut miser sur la poussée de la demande refoulée.
  • Nous nous attendons à ce qu’un meilleur équilibre entre l’offre et la demande ne se matérialise qu’en 2023. Par extension, ce pronostic laisse entendre que les pressions qui s’exercent sur les prix des véhicules neufs (et d’occasion) perdureraient sur cet horizon, malgré certains facteurs potentiellement stabilisateurs, dont les effets de base et la diminution des partis pris dans la tarification des modèles grâce à une meilleure sélection.
  • Il y a toujours, dans ces prévisions, beaucoup d’incertitude, qui s’étend nettement au-delà de la pénurie de semi-conducteurs, puisque d’autres pénuries de matériaux, les blocages dans le transport maritime et les contraintes du marché du travail pourraient décaler (encore) la reprise pour le secteur mondial de l’automobile.

LES VENTES MONDIALES D’AUTOMOBILES EN BREF

Les ventes mondiales d’automobiles ont reculé pour un cinquième mois consécutif, en freinant de -7,6 % sur un mois (en données désaisonnalisées) en septembre (graphique 1). Cette décélération cadre essentiellement avec le repli d’août, soit -7,8 % sur un mois (en données désaisonnalisées). En chiffres annualisés, les ventes se sont inscrites au chiffre très anémique de 57 millions d’exemplaires en septembre, après s’être rapprochées tendanciellement de 72 millions de véhicules pour la plus grande partie du premier semestre de 2021. Sur un an, la baisse s’est établie à  -22 % (en données non désaisonnalisées). Le repli des ventes a été quasi universel partout dans le monde puisque la pénurie de semi-conducteurs a percuté la production dans toutes les régions (graphique 2). Les ventes d’automobiles en Asie-Pacifique ont mené le plongeon avec une contraction de -11 % sur un mois (en données désaisonnalisées) en raison des achats très faibles d’automobiles au Japon (-25 % sur un mois, en données désaisonnalisées), puisque cette région est la dernière à être sanctionnée par la pénurie de semi-conducteurs qui a fait plonger de -17 % sur un mois (en données désaisonnalisées) en août (selon les données les plus récentes) la production automobile japonaise. Le rythme du déclin des ventes d’automobiles en Amérique du Nord a un peu flanché (-5 % sur un mois en données désaisonnalisées contre -11 % sur un mois en données désaisonnalisées en août) parce que les achats aux États-Unis se sont ralentis de -6 % sur un mois (en données désaisonnalisées) par rapport à une remontée légèrement positive au Canada et au Mexique. En Europe, les ventes d’automobiles n’ont essentiellement pas bougé : l’Allemagne a inscrit un gain de 4 % sur un mois (en données désaisonnalisées) par rapport à la brusque détérioration de -16 % sur un mois au Royaume-Uni. L’Amérique latine a subi une contraction de -5 % sur un mois (en données désaisonnalisées); seul le Pérou a comptabilisé une amélioration des ventes d’automobiles en septembre.

Veuillez consulter l’encadré 1 de l’annexe pour une analyse plus circonstanciée des ventes mondiales d’automobiles en septembre. Nous vous invitons également à consulter une analyse plus complète de la pénurie de semi-conducteurs en cliquant sur ce lien.

LA PRODUCTION AUTOMOBILE PARALYSE TOUJOURS LES VENTES

Les ventes mondiales d’automobiles ont connu en septembre leur pire mois depuis que la pandémie a commencé à paralyser les achats, au printemps 2020. Or, cette fois, ce n’est pas la demande qui est en cause, mais plutôt la pénurie de véhicules. Partout dans le monde, les parcs automobiles des concessionnaires sont toujours à court de voitures. Aux États-Unis, le ratio des stocks par rapport aux ventes s’est à nouveau détérioré légèrement en septembre : les stocks ont baissé de -12 % sur un mois (en données désaisonnalisées) (graphique 3). Dans les parcs automobiles américains des concessionnaires, les véhicules ont plongé en deçà de la barre du million, ce qui est sans précédent, et ce qui limite manifestement les ventes. Ce plongeon est quasi universel dans l’ensemble des marchés; par exemple, les stocks chinois continuent aussi d’être englués, en septembre, en territoire de durcissement record, et il n’y a guère de signe d’améliorations dans l’indice d’alerte sur les stocks de véhicules de ce pays.

La production automobile est toujours appelée à reprendre du mieux. Dans la plupart des pays, les statistiques sur la production sont décalées; or, un rapide tour de table de plusieurs grands marchés laisse entendre que la production automobile mondiale a probablement continué de baisser en septembre. En Amérique du Nord, la production automobile a perdu -10 % sur un mois (en données désaisonnalisées) — et a dégringolé de -42 % sur un mois au Canada — en septembre, selon le Wards Automotive Group. En août, la production automobile japonaise s’est repliée de -17 % sur un mois (en données désaisonnalisées). Les marchés européens sont trop décalés pour apporter un éclairage valable; or, il ne fait aucun doute qu’ils se ralentissent. La légère amélioration de la production automobile chinoise en septembre (2 % sur un mois, en chiffres désaisonnalisés) n’offre que de faux espoirs pour la reprise mondiale, compte tenu du contrôle plus vaste qu’elle exerce sur l’offre de semi-conducteurs.

Même si les chiffres définitifs ne sont pas encore publiés, la production automobile d’octobre sera probablement décevante. Le variant Delta a continué de freiner la production de semi-conducteurs en Asie du Sud durant le mois, selon les fabricants de semi-conducteurs, alors qu’en septembre, la production nord-américaine de semi-conducteurs (graphique 4) peinait toujours à reprendre ses gains antérieurs, ce qui a probablement nui à la production automobile intérieure en octobre. AutoForecast Solutions nous apprend que rien que dans les trois premières semaines du mois, les constructeurs automobiles ont amputé de 150 000 véhicules supplémentaires leurs plans de production nord-américains. En somme, octobre ne s’est pas affirmé comme le point de bascule pour la production automobile.

REPRISE À L’HORIZON?

Wards Automotive Group comptabilise toujours, pour le quatrième trimestre, une remontée de 8 % sur un trimestre (en données désaisonnalisées). Cette remontée s’inscrit dans la foulée de la baisse de presque -8 % sur un trimestre (en données désaisonnalisées) au troisième trimestre (à la fin de septembre) (graphique 5). Or, ces prévisions sont probablement optimistes, puisque ce groupe suit les plans de production des constructeurs automobiles, qui continuent d’être révisés à la baisse chaque semaine. AutoForecast Solutions, qui porte un jugement sur les plans déclarés, inscrit un chiffre beaucoup plus important pour la production perdue : cet organisme prévoit désormais qu’il se produira 3,3 millions de véhicules de moins en Amérique du Nord et 10,9 millions de véhicules de moins mondialement cette année (graphique 6).

Il est donc raisonnable d’avancer que la production automobile se stabilisera — mais à des niveaux inférieurs — dans les derniers mois de 2021. Le rebond tant attendu est probablement repoussé sur la nouvelle année et s’étalerait graduellement sur plusieurs trimestres. Le déficit est toujours énorme entre la capacité de production des semi-conducteurs (qui tourne presque à plein régime) et la production automobile aux États-Unis (qui tourne à un régime nettement moindre), ce qui laisse entendre que la rapidité avec laquelle l’offre peut rattraper la demande est limitée (graphique 7).

LES PRESSIONS CONTINUENT DE PESER SUR LES PRIX

Il n’est guère étonnant que les prix des véhicules neufs restent toujours aussi élevés. D’après J.D. Power, les prix moyens des transactions sur les véhicules neufs aux États-Unis ont augmenté de presque 19 % en septembre 2021 par rapport à septembre 2020, même si le prix affiché pour les consommateurs est inférieur puisque les valeurs d’échange augmentent et que les frais de financement baissent, ce qui compense une partie de l’augmentation des prix des véhicules neufs. Cette tendance continue de nourrir les pressions inflationnistes, puisqu’aux États-Unis en septembre, l’augmentation des prix des véhicules neufs a atteint de nouveaux sommets (+8,7 % sur un an, en données non désaisonnalisées). À nouveau, cette situation n’est pas le propre du marché américain, puisque les prix des véhicules neufs pèsent sur les chiffres de l’inflation partout dans le monde à l’heure où les véhicules neufs représentent généralement de 5 % à 7 % des paniers de prix dans les économies avancées (graphique 8).

Les stocks limités dans le segment des nouveaux véhicules neufs se répercutent sur les véhicules d’occasion. Malgré le caractère prolongé de la reprise des stocks des véhicules neufs, les marchés des voitures d’occasion sont eux aussi probablement appelés à rester contraints dans l’offre en 2022 et au début de 2023. Black Book fait savoir qu’aux États-Unis, les stocks de véhicules d’occasion ont baissé de -17 % depuis le début de l’année et que les prix de vente au détail ont monté de 29 % à la fin d’octobre. Les prix de détail et de gros ont augmenté tendanciellement durant l’automne, selon la même source, ce qui paraît dans les indices de rétention qui continuent de s’envoler aux États-Unis et au Canada (graphique 9). Sur un mois toutefois, l’augmentation des prix des véhicules d’occasion s’est essentiellement stabilisée aux États-Unis (graphique 10) — probablement parce que les consommateurs reculent devant les prix élevés et les stocks limités — mais que puisque les prix des véhicules neufs continuent de monter, il est improbable qu’ils se réduisent de beaucoup à court terme, tant que les stocks ne s’amélioreront pas considérablement.

Les pressions sur les prix des véhicules neufs et les véhicules d’occasion sont appelées à perdurer dans les prochains trimestres, compte tenu de la lenteur de la reprise de la production de véhicules et des stocks limités. Le lancement des nouveaux modèles en 2022 pourrait constituer un autre risque à la hausse dans la mesure où les constructeurs automobiles répercutent leurs suppléments de coûts de construction sur les prix de vente (et non seulement dans les circuits d’incitation), ce qui cadre avec les récentes révisions apportées la semaine dernière aux prévisions par les Études économiques de la Banque Scotia, qui ont révisé à la hausse les prévisions inflationnistes sur l’horizon temporel au Canada et aux États-Unis, notamment en raison des contraintes plus tenaces de l’offre et des blocages. Toujours est-il que les prix des voitures devraient essentiellement se stabiliser sur un mois et baisser vers la fin de 2022.

Différents autres vents contraires (potentiellement) émergents soufflent sur le coût de la propriété des véhicules. Les banques centrales ont récemment durci le ton dans leurs pronostics sur le parcours des taux à un jour en télégraphiant des hausses à partir du milieu et de la fin de 2022 au Canada et aux États-Unis respectivement. Les marchés intègrent déjà ce durcissement de concert avec le risque inflationniste. Jusqu’à maintenant, l’effet sur le coût des véhicules est relativement discret, puisque les frais de financement sont toujours aussi faibles dans les deux marchés (graphique 11), ce qui devrait toutefois peser plus lourdement sur les perspectives de taux à moyen terme. Le lancement des nouveaux modèles en 2022 pourrait donner lieu à une hausse des coûts de construction répercutés sur les consommateurs; cependant, la meilleure sélection des modèles devrait compenser ces répercussions, compte tenu du parti pris de production pour le haut de gamme en 2021. En outre, les prix de l’essence ont aujourd’hui nettement dépassé les niveaux atteints avant la pandémie et continuent de monter.

SUR UNE NOTE PLUS OPTIMISTE

L’envergure de la demande refoulée laisse entendre que le cycle des ventes de voitures se prolongera jusqu’en 2023, même lorsque le cycle économique parviendra à maturité dans la plupart des grands marchés. Dans le rapport du mois dernier, accessible en cliquant sur ce lien, nous analysons plus en détail la demande refoulée; toutefois, il est probable qu’elle sera de l’ordre de 2 millions de véhicules en Amérique du Nord seulement, ce qui pourrait être décalé sur 2022 et 2023 dans un environnement dans lequel la demande des consommateurs est déjà solide. En plus des facteurs économiques habituels (par exemple la reprise soutenue de l’emploi, le débouclage de l’épargne à mesure que la confiance prend du mieux et l’augmentation des niveaux de vaccination), le renouvellement des stocks appauvris des parcs automobiles et le remplacement des stocks de véhicules vétustes devraient porter la demande à moyen terme.

ENCADRÉ 1 : LES TENDANCES DE L’ÉVOLUTION DES VENTES RÉGIONALES D’AUTOMOBILES

En septembre, les ventes mondiales d’automobiles se sont à nouveau repliées de -7,6 % sur un mois (en données désaisonnalisées) pour enchaîner une cinquième baisse mensuelle consécutive. En chiffres annualisés, les ventes ont à peine frôlé le chiffre anémique de 57 millions d’exemplaires en septembre après s’être rapprochées tendanciellement de 72 millions de véhicules dans le premier semestre de 2021. Sur un an, la baisse s’est chiffrée à -22 % (en données non désaisonnalisées). Il n’est guère étonnant que la pénurie mondiale de semi-conducteurs continue de peser sur la reprise mondiale des ventes d’automobiles. Les éclosions du variant Delta partout dans le monde continuent de percuter les chaînes logistiques. La reprise de la production automobile a donc à nouveau été repoussée à l’heure où les constructeurs annoncent constamment de nouveaux contingents dans le proche avenir.

La production automobile de l’Asie-Pacifique a été la dernière à être pénalisée par la pénurie de semi‑conducteurs. Essentiellement, au Japon, elle s’est contractée de -17 % sur un mois (en données désaisonnalisées) en août (d’après les dernières données publiées), ce qui a contingenté les ventes de septembre (-25 % sur un mois, en données désaisonnalisées) de concert avec les restrictions liées à la COVID‑19. En Chine, les ventes d’automobiles se sont à nouveau ralenties de -4 % sur un mois (en données désaisonnalisées), même si ce chiffre est un peu moins piètre que la contraction de -7 % sur un mois (en données désaisonnalisées) en août. En Inde, les ventes d’automobiles se sont brusquement contractées de ‑40 % sur un mois (en données désaisonnalisées), et dans l’ensemble de la région de l’Asie‑Pacifique, elles ont reculé de -11 % sur un mois (en données désaisonnalisées).

La dégringolade des ventes d’automobiles en Amérique du Nord ne s’est ralentie que légèrement en septembre (-5 % sur un mois en données désaisonnalisées contre -11 % sur un mois en données désaisonnalisées en août). Aux États-Unis, les ventes ont perdu -6,4 % sur un mois en données désaisonnalisées à un rythme de vente annualisée très faible de 12,2 millions de véhicules. Les stocks très anémiques viennent par ailleurs endiguer les facteurs relativement solides de la demande conformément à l’analyse reproduite sur ce lien. Wards Automotive prévoit un revirement des ventes d’octobre aux États-Unis; or, parce que les stocks sont inférieurs à un million de véhicules au début d’octobre et qu’on s’attend à d’autres baisses de production en octobre, il semble que ce serait un exploit de réaliser un gain. On relève une forte variabilité dans les chiffres des ventes mensuelles pour le Canada : les constructeurs automobiles ne publient plus de rapport mensuel — Wards Automotive a publié une amélioration de 1 % sur un mois des ventes alors que DesRosiers Automotive Consultants Inc. a comptabilisé en septembre une baisse de -4,3 % sur un mois (en données désaisonnalisées) —; toujours est-il que la baisse tendancielle est évidente. Les données préliminaires laissent entendre que les ventes d’octobre inscriront une autre baisse.

En Europe de l’Ouest, les ventes d’automobiles se sont stabilisées en septembre, mais ont masqué les différences entre les pays. Le gain de 4 % sur un mois (en données désaisonnalisées) dans les ventes d’automobiles en Allemagne s’explique probablement plus par la baisse dans les deux chiffres dans les deux mois précédents, puisque les ventes ont quand même accusé une baisse de -26 % sur un an. La France et l’Espagne ont elles aussi connu des rebonds comparables (2 % sur un mois et 12 % sur un mois respectivement), alors qu’au Royaume-Uni, les ventes d’automobiles se sont brusquement repliées de -16 % sur un mois (en données désaisonnalisées), ce qui a aggravé la détérioration de -11 % sur un mois (en données désaisonnalisées) en août.

En septembre, les ventes d’automobiles en Amérique latine ont reculé pour un troisième mois consécutif (‑5 % sur un mois en données désaisonnalisées), mais à un rythme ralenti par rapport à août (-10 % sur un mois, en données désaisonnalisées). Le Brésil a mené le ralentissement régional en volume avec une baisse de -7 % sur un mois, compensée par un gain de 3 % sur un mois (en données désaisonnalisées) dans les ventes de véhicules du Mexique. Le Chili et la Colombie ont aussi connu d’autres ralentissements en septembre (‑6 % sur un mois et -4 % sur un mois respectivement); seul le Pérou a enchaîné une deuxième hausse mensuelle consécutive des ventes (4 % sur un mois).


AVIS

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