• Cette note fait partie d’une série qui sera publiée dans la foulée d’importants communiqués statistiques pour documenter les comptes rendus mécaniques des actualités prévisionnelles du PIB canadien d’après le modèle des actualités prévisionnelles de la Banque Scotia. L’évolution de ces actualités prévisionnelles viendra éclairer les perspectives macroéconomiques officielles des Études économiques de la Banque Scotia.

Le modèle est décrit dans une note correspondante accessible sur ce lien.

  • En mai, l’économie canadienne s’est enrichie de milliers de nouveaux emplois en chiffres nets, même si certains secteurs du marché du travail ont fait moins bien. Malgré l’augmentation nette de +40 k du nombre de Canadiens employés en mai (+0,2 % sur un mois), essentiellement dans des postes à temps plein, ainsi que la régression de 0,1 point de pourcentage du taux de chômage, qui s’est établi à 5,1 %, les heures de travail dans l’ensemble de l’économie ont baissé de -0,3 % sur un mois. Ces heures de travail ne se sont pas rétablies après avoir baissé encore plus, soit de -1,9 % sur un mois, en avril. Dans l’ensemble, la léthargie des heures de travail malgré une croissance relativement vigoureuse de l’emploi jusqu’à maintenant au T2 de 2022 laisse entendre que la croissance globale du PIB sera légèrement inférieure, ce qui inscrit à +3,76 % la croissance du PIB selon les actualités prévisionnelles sur un trimestre en rythme désaisonnalisé et annualisé.
  • Du point de vue de l’emploi, la conjoncture a été relativement vigoureuse en mai, grâce à un gain de +135 K des nouveaux postes à temps plein en chiffres nets, ce qui a en partie été effacé par la baisse de -96 K dans les postes à temps partiel. Le secteur des services a essentiellement porté les gains de l’emploi en mai (+81 K de nouveaux emplois en chiffres nets), surtout dans le commerce de gros et de détail (+38 K), dans l’éducation (+24 ), ainsi que dans les services d’hébergement et de restauration (+20 K). Dans ces secteurs d’activité, les entreprises ont profité de la reprise soutenue des dépenses de consommation dans les services à contacts rapprochés, ainsi que dans l’augmentation des achats au détail en présentiel, qui ont progressé au détriment du commerce électronique. (Veuillez cliquer sur ce lien.)
  • La léthargie de l’emploi s’est concentrée dans les secteurs des biens, surtout l’activité manufacturière (-43 K). Une longue liste de facteurs pèse sur la croissance dans le secteur manufacturier à court et à moyen terme, qu’il s’agisse des pénuries chroniques de pièces détachées et des blocages généralisés de la chaîne logistique, en passant par les prix des produits de base et la rotation de la demande exprimée par les consommateurs dans les dépenses consacrées aux services.
  • À l’heure où l’emploi continue de progresser et alors que le taux de chômage a dégringolé pour atteindre un nouveau creux sans précédent de 5,1 % en mai, l’équilibre du marché du travail a continué de faire monter les salaires moyens (+3,9 % sur un an), même si ce rythme de progression est nettement surclassé par la hausse des prix à la consommation (IPC total : +6,8 % sur un an en avril).
  • Dans l’ensemble, les signaux contrastés télégraphiés par le marché du travail ne sont guère étonnants, compte tenu des fortes turbulences mondiales qui ébranlent l’économie du monde, et il faut s’attendre à cette volatilité dans l’avenir prévisible. Malgré tout, l’économie canadienne continue de bien tirer son épingle du jeu, et il faut analyser les quelques indicateurs décevants—qu’il s’agisse des heures de travail ou des exportations de marchandises hésitantes—dans le contexte de la vigueur soutenue de la demande intérieure au Canada.
 
 

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