• En novembre 2020, le moral des petites et moyennes entreprises (PME) a gagné 2,4 points pour s’inscrire à 55,7; les perspectives sur trois mois restent toutefois déprimées, à 35,2.

  • Le secteur de l’hôtellerie est le plus durement touché par le relèvement des restrictions adoptées pour enrayer la récente multiplication des nouveaux cas de COVID-19.

  • Les indicateurs économiques généraux n’ont essentiellement pas bougé en novembre, à l’exception des plans de recrutement à temps plein, qui ont légèrement baissé.

LES PME EN MODE DE SURVIE JUSQU’À CE QUE LA DEUXIÈME VAGUE S’APAISE

En novembre, l’indice mensuel du Baromètre des affaires de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) a monté de 2,4 points pour s’établir à 55,7 (graphique 1). Bien que ce baromètre de synthèse, dont l’horizon est de 12 mois, se soit légèrement amélioré, les perspectives sur trois mois sont restées déprimées (graphique 2), ce qui est logique, puisque les bonnes nouvelles dans la mise au point du vaccin laissent entendre que la pandémie pourrait tirer à sa fin; dans le même temps, les nouvelles mesures de confinement adoptées pour contrer la récente recrudescence des cas avivent l’incertitude à court terme pour les PME. Bien que le baromètre ait légèrement monté en novembre, il reste généralement anémique au T4, ce qui nous permet de croire à une modération de l’activité économique dans le dernier trimestre de 2020 (graphique 3).

 

Le moral de l’entreprise est contrasté dans l’ensemble des provinces : il a perdu 5,7 points en Nouvelle‑Écosse; la Colombie-Britannique, l’Ontario et la Saskatchewan mènent le bal, alors que Terre‑Neuve-et-Labrador, le Québec et l’Île-du-Prince-Édouard sont les seules provinces en deçà de la barre des 50 points (graphique 4). Les provinces de l’Atlantique sont toutes devenues plus pessimistes dans les deux derniers mois, alors qu’en Ontario et au Québec, le moral a pris un peu de mieux en novembre, malgré des restrictions plus rigoureuses. La Colombie-Britannique est la seule province dont le moral s’est légèrement amélioré chaque mois depuis mars, lorsque la plus grande partie du pays a commencé à se confiner.

De même, le moral a été nuancé dans l’ensemble des secteurs d’activité : l’hôtellerie et la restauration ont été le plus fortement malmenées; ils ont chuté à moins de 50 pour la première fois depuis mars (graphique 5). Le moral, qui s’est amélioré dans 6 des 13 secteurs d’activité, s’est détérioré dans les sept autres secteurs. Les ressources naturelles ont continué de remonter la pente : il s’agit du seul secteur à inscrire une amélioration chaque mois depuis mars, alors que l’agriculture et les transports évoluent dans le sens contraire depuis quelques mois et risquent de tomber en territoire pessimiste avec l’hôtellerie et la restauration.

En novembre, les indicateurs économiques généraux ont relativement peu bougé. Les répondants qui considèrent que la conjoncture économique générale est satisfaisante sont restés cantonnés relativement peu nombreux (graphique 6). Les taux moyens d’utilisation de la capacité n’ont pas changé eux non plus : environ la moitié des entreprises tournent à 80 % ou plus de leur capacité, alors que près du quart se situent toujours à 50 % ou moins de leur cadence (graphique 7). Sans surprise, les intentions d’embauche ont replongé en raison du durcissement des restrictions imposées pour ralentir la multiplication des nouveaux cas de COVID-19 (graphique 8). Enfin, même si les entreprises s’attendent toujours à des hausses de prix et de salaires de l’ordre de 1,9 % et de 1,2 % respectivement (graphique 9) — ce qui représente une nette amélioration depuis mars —, près de la moitié des répondants croient toujours que les prix et les salaires baisseront ou ne bougeront pas dans la prochaine année (graphiques 10 et 11).

 

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