• Toutes les mesures monétaires sont restées inchangées.
  • Les risques de baisse ont davantage retenu l’attention.
  • Toutefois, le Comité juge que « pour l’heure », il en fait assez.
  • La déclaration ne comprend que quelques changements mineurs de temps de verbe.
  • La réunion de décembre apportera deux légères modifications dans les déclarations.

Comme prévu, le FOMC est resté tout à fait à l’écart de la présidentielle cet après-midi. Il n’avait aucun motif d’intervenir aujourd’hui, entre autres parce que toute la situation des politiques sur la fiscalité et sur les dépenses en 2021 reste en suspens, puisqu’on ne connaît toujours pas les résultats de la présidentielle et de l’élection du Sénat. Le ton de la conférence de presse permettait de croire que le Comité est toujours disposé à intervenir encore plus. Les marchés ont fait fi de ces déclarations.

Il n’y a eu que des changements mineurs dans le libellé de la note sur la conjoncture actuelle dans la déclaration de principes par rapport à la version de septembre. Il n’y a pas eu de changement ailleurs dans la déclaration, notamment en ce qui a trait aux prévisions sur le rachat des obligations. Comme il fallait s’y attendre, la déclaration a été adoptée à l’unanimité, et le ton général de la conférence de presse a surtout porté sur les risques de baisse.

Les seuls changements mineurs apportés au libellé de la déclaration ont porté sur le paragraphe consacré à la conjoncture actuelle. Dans l’un des passages modifiés, le FOMC affirme que la conjoncture financière « reste conciliante » au lieu de dire qu’elle « s’est améliorée », ce qui pourrait simplement vouloir dire qu’elle s’améliore à la longue, ou que le Comité s’inquiète des risques de freinage, ce qui est plus probable à notre avis.

Le FOMC a basculé dans le passé dans son choix de temps de verbe, en faisant état de la baisse des cours du pétrole qui « a tenu en laisse l’IPC », alors qu’il affirmait auparavant que cette baisse « tient en laisse l’IPC ». Il pourrait aussi s’agir simplement d’un truisme, ou encore d’un indice permettant de croire que le FOMC pense que l’IPC de synthèse est sur le point d’atteindre son plus creux à l’approche de 2021, ce qui est vraisemblable.

Troisièmement, il y a eu aussi un basculement dans le choix des temps de verbe quand le FOMC affirme que « l’activité économique et l’emploi vont continuer de se rétablir » au lieu de dire simplement qu’ils ont « pris du mieux dans les derniers mois ».

Dans la période de questions, M. Powell a fait observer que le FOMC avait discuté de son programme de rachat d’actifs, mais « qu’à l’heure actuelle, nous croyons qu’il apporte la bonne dose d’aide nécessaire ».

Une partie de la raison pour laquelle le comité s’est abstenu de retoucher le programme est peut-être éclairée par la déclaration de M. Powell, qui a laissé entendre que la deuxième vague de cas de COVID-19 durant l’été aux États-Unis pèserait lourdement sur l’activité économique, alors que l’économie s’est révélée plutôt résiliente. Cette déclaration veut sans doute dire que M. Powell souhaite relever des éléments de preuve irréfutables à terme, mais que pour l’instant, il n’est pas pressé de rehausser le programme de relance. Le ton de ses commentaires a télégraphié un risque de baisse en raison du ralentissement de l’économie et de la hausse des cas de COVID-19; il a toutefois précisé qu’« aujourd’hui, nous ne croyons pas que ce soit nécessaire » en parlant de modifier l’importance, la composition ou la durée des rachats d’actifs.

M. Powell a fait observer qu’il y aura deux légères modifications dans les déclarations à publier dans le cadre de la réunion de décembre. Premièrement, le FOMC publiera désormais toute la synthèse des projections économiques en même temps que la déclaration (à 14 h, heure de l’Est), au lieu de le faire trois semaines plus tard dans le procès-verbal. Deuxièmement, on ajoutera deux nouveaux paragraphes pour indiquer que l’équilibre des risques a évolué pour chaque participant au fil du temps. On pourrait offrir d’autres renseignements utiles sur l’envergure du parti pris monétaire à la longue.

Nous vous invitons à consulter ci-joint la comparaison des déclarations.   

 

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