SYNTHÈSE

  • Les prix de la plupart des grands produits de base continuent d’évoluer tendanciellement à la hausse, comme en témoignent les statistiques économiques, qui laissent de plus en plus entrevoir une reprise mondiale en V dans la foulée des confinements et des restrictions imposées aux voyageurs pendant la COVID-19.

  • Les métaux industriels continuent d’inscrire de solides gains, étayés par les fortes restrictions de la demande et de l’offre chinoises dans les principales régions d’exploitation minière.

  • Sur la côte américaine du golfe du Mexique (CAGM), l’infrastructure énergétique semble avoir été épargnée par le pire de l’ouragan Laura; nous continuons de nous attendre à ce que les cours du pétrole regagnent graduellement leurs sommets d’avant le virus.

LE SOLIDE REBOND DE L’ÉCONOMIE MONDIALE PERDURE

Les efforts consacrés à juguler la propagation de la COVID-19 ont permis d’alléger, dans de nombreux pays, les restrictions dans la distanciation physique; les cas de contamination continuent d’augmenter dans certains pays; or, les statistiques économiques laissent entendre qu’une reprise en V est en cours (graphique 1). Certains États ont désormais récupéré une part importante des dépenses de consommation et d’entreprise perdues pendant le durcissement des confinements. Les marchés ont naturellement bien réagi à cette évolution de la conjoncture, ainsi qu’aux nouvelles annonçant les progrès accomplis dans la mise au point d’un vaccin contre la COVID-19 et dans le traitement du virus, et les prix des produits de base continuent essentiellement de croître.

 

Or, nous ne sommes au bout de nos peines. Il semble que la reprise en soit toujours embryonnaire : le processus de déconfinement est essentiellement achevé dans différents pays, ce qui explique jusqu’à maintenant les gains économiques les plus importants. C’est pourquoi il est improbable que le rythme fulgurant de croissance économique inscrit récemment se maintienne dans les prochains mois. Les États-Unis — où la contagion n’est pas maîtrisée, l’administration actuelle adopte à nouveau une approche vitriolique protectionniste et antagoniste, et les mesures d’aide officielles risquent d’être abrogées prématurément — continuent de représenter une interrogation. Dans l’ensemble, nous continuons de prévoir que dans la plupart des États, les niveaux de l’activité économique resteront inférieurs à ceux d’avant la pandémie pendant encore un certain temps.

MÉTAUX : LES MÉTAUX INDUSTRIELS ET L’OR TOUJOURS AUSSI VIGOUREUX

Les prix du cuivre continuent d’augmenter. En août, ils ont franchi le seuil des trois dollars US la livre pour la première fois depuis 2018 et se situent désormais à plus de 40 % au-delà du point le plus creux atteint à la fin de mars. La demande chinoise a continué de mener le complexe à la hausse, comme en témoignent certains rapports qui font état de l’essor des importations de métaux, ce qui amène naturellement à faire des comparaisons avec la flambée des produits de base dans la période qui a suivi la crise financière mondiale. Dans les ports chinois, les stocks de métaux tendus continuent d’accroître les pressions qui pèsent sur les prix (graphique 2). Les inquiétudes qui planent sur l’offre sont elles aussi toujours d’actualité, surtout en Amérique latine, encore aux prises avec la hausse des cas de contamination à la COVID-19.

 

Le scénario est essentiellement le même pour l’ensemble du complexe des métaux industriels. L’aluminium, le zinc, le nickel et le minerai de fer ont tous augmenté le mois dernier et ont gagné plus de 20 % par rapport à leurs creux du début de l’année, grâce à l’envolée du secteur industriel mondial.

Pour l’or, le basculement du discours de la Réserve fédérale américaine a été le trait dominant de l’actualité du mois. L’apparente tolérance de la banque centrale américaine vis-à-vis d’un taux d’inflation supérieur à la cible traditionnelle de 2 %, de concert avec des taux d’intérêt déjà faibles — du moins pour l’instant —, préfigure, aux yeux des marchés, une léthargie potentielle des taux réels américains à moyen terme. Or, cet effet pourrait se dénouer à plus long terme quand la mise en œuvre des mesures monétaires sera mise à l’épreuve.

PÉTROLE : LES EFFETS DE L’OURAGAN ET DE LA PANDÉMIE SE MATÉRIALISENT

Depuis peu, l’actualité de l’industrie pétrolière est dominée par l’ouragan Laura, qui a fait souffler, à son plus fort, des vents de 241 km/h et qui a compté parmi les plus violentes tempêtes dans les annales aux États-Unis. Alors que les entreprises s’apprêtaient à affronter les trombes d’eau et les bourrasques, de nombreuses plateformes ont dû être évacuées et la production a été paralysée sur la CAGM. Ces réductions de l’offre ont relevé le WTI à plus de 43 $ US le baril vers la fin de la semaine dernière, et les gains de prix ont été limités par les craintes permanentes d’une léthargie de la demande liée à la COVID-19. Si cet ouragan rappelle bien entendu l’ouragan Harvey ainsi que les fortes secousses produites sur le marché et les fermetures provoquées en 2017, le choc disproportionné de cette dernière tempête s’expliquait essentiellement par les inondations et les pluies auxquelles elle a donné lieu quand elle s’est attardée dans la région de Houston. Il semble qu’on ait jusqu’à maintenant évité les inondations des usines continentales, ce qui réduit la probabilité d’un choc soutenu lié à l’ouragan Laura.

Dans l’Ouest canadien, les producteurs de pétrole pousseront un soupir de soulagement, puisque le pire de la tempête semble avoir épargné la destination première de leur stock marginal de barils dans leur infrastructure de raffinage. Le repère WCS est resté constant en août, alors que son écart par rapport au WTI s’est creusé pour s’inscrire dans la fourchette de 11 $ à 12 $ US le baril (graphique 3). Les cours au comptant restent inférieurs à leurs sommets prépandémiques; or, leur différentiel par rapport au WTI a été très rapproché au point de ne plus être viable cette année en raison de la capacité d’emport excédentaire temporaire et de la baisse de la production du pétrole lourd vénézuélien. La convergence sur la voie de la plage d’équilibre de 15 $ à 17 $ US le baril s’explique par le processus de rééquilibrage continu du marché du pétrole lourd à l’heure où la demande et la production de carburant continuent de reprendre du mieux. Pourtant, l’équilibre durable à long terme ne pourra être atteint tant que la consommation de carburant ne reviendra pas à la normale et que de nouveaux oléoducs ne seront pas mis en service.

 

Le premier compte rendu budgétaire du gouvernement de l’Alberta depuis que la COVID-19 s’étend au territoire canadien (cf. notre note) — et le dernier de ces comptes rendus en date parmi les provinces du Canada — permet de mieux prendre la mesure du choc de la pandémie sur le secteur pétrogazier. Les contractions économiques, les pertes d’emploi, les déficits budgétaires et les niveaux d’endettement absolus ou quasi absolus devraient désormais se généraliser cette année dans l’ensemble des provinces qui produisent plus de pétrole qu’elles n’en importent. L’Alberta devra aussi engager d’autres coûts liés à son programme de transport ferroviaire du brut — dont les contrats viennent d’être vendus au secteur privé — en raison de la léthargie des cours et du rapprochement, cette année, du différentiel avec le WCS, ce qui érode les recettes pétrolières. Il faut aussi signaler que l’Alberta prévoit que même après le solide rebond de la croissance l’an prochain, le PIB réel s’inscrira à plus de 6 % en deçà de son pic de 2014, ce qui prolongerait d’au moins huit ans le repli qui s’est amorcé en 2015.

LA DÉCISION SUR LE BOIS D’ŒUVRE RÉSINEUX : VICTOIRE MORALE POUR LE GRAND NORD BLANC

En déclarant en août que le ministère américain du Commerce avait erré en 2017 en imposant des droits compensatoires sur les exportations de bois d’œuvre résineux canadien, l’OMC a signé le dernier chapitre d’un feuilleton transfrontalier qui dure depuis des dizaines d’années. Les États-Unis, première destination des exportations de bois d’œuvre résineux du Canada, soutiennent que les droits de coupe de leur voisin constituent de facto un système de subventions qui justifie le recours à des droits compensatoires sur les livraisons au départ du Grand Nord Blanc. Même si les changements de politique sont incertains, la décision a quand même été saluée par les producteurs canadiens, dans la foulée du principe adopté par les États-Unis de rétablir les tarifs sur les importations d’aluminium.

Sur cette toile de fond, les producteurs de bois d’œuvre canadiens affrontent de fortes hausses de prix. L’industrie, qui s’attend à un plongeon de la demande en raison de la pandémie, a contingenté sa production en mars et en avril. Or, à l’heure où reprennent les activités de construction de logements chez nos voisins du Sud, les tarifs des importations de bois d’œuvre américaines continuent de produire leurs effets et la production ne fait que commencer à remonter : les prix des madriers de 2x4 d’épinette, de pin et de sapin de l’Ouest et de l’Est (EPSO et EPSE) ont bondi à plus de 500 $ US/mpmp (graphique 4, page 2). Les prix à terme les plus récents se situent dans la fourchette des 900 $ à 1 000 $ US/mpmp — ce qui représente des sommets absolus dans un cas comme dans l’autre. On sait que les prix du bois d’œuvre sont volatils, et la reprise américaine est incertaine, puisque les États-Unis ne parviennent pas à endiguer la propagation de la COVID-19. Toujours est-il que les déficits qui se sont fait jour partout au Canada dans les premiers mois de l’année (graphique 5, page 2) pourraient continuer de faire monter les prix dans les prochains mois.

 

NOTE TECHNIQUE

Indice Scotia des prix des produits de base – Principales exportations canadiennes

Janvier 2007 = 100

Le présent indice a été conçu pour suivre les variations des prix au comptant ou de vente en dollars US pour des marchandises et des produits manufacturés à base de matières premières du Canada sur les marchés d’exportation. Le poids de chaque produit repose sur la valeur de ses exportations nettes en 2010. Avant janvier 2007, le poids de chaque produit reposait sur la valeur de ses exportations entre 1995 et 1997. Toutefois, dans le cas du brut et des produits pétroliers raffinés, du papier de pâte maigre non couché et du carton doublure, on utilisait la valeur des exportations nettes. Le Canada importe une grande quantité de ces produits; par conséquent, l’emploi de la seule valeur des exportations aurait surestimé leur contribution à la performance commerciale du Canada.

La composition de l’indice est la suivante :  

PÉTROLE ET GAZ

Produits pétroliers bruts et raffinés ($ US par baril) le prix du pétrole brut non corrosif léger MSW à Edmonton (auparavant, prix du pétrole brut Edmonton Par) et prix du pétrole lourd Western Canadian Select à Hardisty, en Alberta; écarts de prix par rapport au prix des contrats à terme à échéance rapprochée sur le WTI provenant de Bloomberg.

Gaz naturel ($ US le millier de pieds cubes) Prix à l’exportation moyen de l’Office national de l’énergie.

Liquides du gaz naturel (LGN – propane, butane, éthane et pentanes plus) ($ US le baril) Prix du propane à Edmonton et à Sarnia.

 

MÉTAUX ET MINÉRAUX

Cuivre et produits ($ US la livre) Cours officiel au comptant à Londres pour le cuivre de catégorie A.

Zinc ($ US la livre) Cours officiel au comptant à Londres SHG; avant septembre 1990, prix des producteurs américains pour le zinc de haute qualité, livré.

Plomb ($ US la livre) Cours officiel au comptant à Londres; avant janvier 1991, prix des producteurs américains pour le plomb de qualité ordinaire, livré.

Aluminium et produits ($ US la livre) Depuis 1979, cours officiel au comptant à Londres.

Nickel ($ US la livre) Depuis 1980, cours officiel au comptant à Londres.

Or ($ US l’once) Prix de l'or LBMA en après-midi, à compter du 20 mars 2015.

Potasse ($ US la tonne) Chlorure de potassium standard, prix au comptant, FAB à Vancouver. 

Soufre ($ US la tonne) À l’état solide, prix au comptant, FAB à Vancouver.

Charbon métallurgique ($ US la tonne) Prix contractuel du charbon dur cokéfiable de première qualité, FAB à Vancouver.

Minerai de fer (cents US la tonne métrique sèche) Prix au comptant des fines ayant une teneur en fer de 62 %, livrées CFR à Qingdao, en Chine; avant janvier 2011, prix contractuel des concentrés ayant une teneur en fer de 66 % en provenance du Labrador et du Québec et exportés vers l’Europe du Nord (FAB à Sept-Îles).  

Uranium ($ US la livre) Contrats à terme à échéance rapprochée sur l’U308, selon Bloomberg.

Molybdène ($ US la livre) Depuis mars 1992, prix MW du courtier de l’oxyde de molybdène.

Cobalt ($ US la livre) Prix MW du courtier.

 

PRODUITS FORESTIERS

Bois d’œuvre et produits ligneux, 2 x 4 de pin-sapin-épinette de l’Ouest, catégorie no 2 ou supérieure ($ US le mpmp), FAB à l’usine.

Panneaux de particules orientées ($ US le millier de pieds carrés), Centre-Nord des États-Unis, 7/16 de pouce.

Pâte kraft blanchie de résineux de l’hémisphère nord ($ US la tonne) Prix de vente, livrée aux États-Unis.

Papier journal ($ US la tonne) Prix de vente moyen, 45 grammes par mètre carré, livré dans l’Est des États-Unis.

Papier spécial à base de pâte mécanique ($ US la tonne courte). Papier glacé A, 35 lb, livré aux États-Unis.

Carton doublure ($ US la tonne courte), livré dans l’Est des États-Unis, escompte régional compris.

 

PRODUITS AGRICOLES

Blé et farine ($ US la tonne), DNS de première qualité à 14 % de protéines à Duluth, au Minnesota; avant avril 2011, CWRS de première qualité à 13,5 % de protéines à St-Laurent.

Orge ($ US la tonne), Agroalimentaire Manitoba no 1 : prix global au comptant de l’orge de l’Ouest canadien; données statistiques no 1 à Lethbridge (Alberta).

Canola et oléagineux ($ US la tonne) Classé Canada no 1, rendu Vancouver.

Bovins et bœuf ($ US le quintal) Bouvillons de plus de 1 051 livres à Toronto; depuis janvier 1993, moyenne ontarienne.

Porcs ($ US le quintal) Indice 100 du porc à Toronto; depuis janvier 1993, moyenne ontarienne.

Poissons et crustacés ($ US la livre) Prix du saumon coho argenté de la côte Ouest et du homard de l’Atlantique; avant 1986, filets et blocs de morue.

 

AVIS

Le présent rapport a été préparé par Études économiques Scotia à l’intention des clients de la Banque Scotia. Les opinions, estimations et prévisions qui y sont reproduites sont les nôtres en date des présentes et peuvent être modifiées sans préavis. Les renseignements et opinions que renferme ce rapport sont compilés ou établis à partir de sources jugées fiables; toutefois, nous ne déclarons ni ne garantissons pas, explicitement ou implicitement, qu’ils sont exacts ou complets. La Banque Scotia ainsi que ses dirigeants, administrateurs, partenaires, employés ou sociétés affiliées n’assument aucune responsabilité, de quelque nature que ce soit, en cas de perte directe ou consécutive découlant de la consultation de ce rapport ou de son contenu.

Ces rapports vous sont adressés à titre d’information exclusivement. Le présent rapport ne constitue pas et ne se veut pas une offre de vente ni une invitation à offrir d’acheter des instruments financiers; il ne doit pas non plus être réputé constituer une opinion quant à savoir si vous devriez effectuer un swap ou participer à une stratégie de négociation comportant un swap ou toute autre transaction. L’information reproduite dans ce rapport n’est pas destinée à constituer et ne constitue pas une recommandation de swap ou de stratégie de négociation comportant un swap au sens du Règlement 23.434 de la Commodity Futures Trading Commission des États-Unis et de l’Appendice A de ce règlement. Ce document n’est pas destiné à être adapté à vos besoins individuels ou à votre profil personnel et ne doit pas être considéré comme un « appel à agir » ou une suggestion vous incitant à conclure un swap ou une stratégie de négociation comportant un swap ou toute autre transaction. La Banque Scotia peut participer à des transactions selon des modalités qui ne concordent pas avec les avis exprimés dans ce rapport et peut détenir ou être en train de prendre ou de céder des positions visées dans ce rapport.

La Banque Scotia et ses sociétés affiliées ainsi que tous leurs dirigeants, administrateurs et employés peuvent périodiquement prendre des positions sur des monnaies, intervenir à titre de chefs de file, de cochefs de file ou de preneurs fermes d’un appel public à l’épargne ou agir à titre de mandants ou de placeurs pour des valeurs mobilières ou des produits dérivés, négocier ces valeurs et produits dérivés, en faire l’acquisition, ou agir à titre de teneurs de marché ou de conseillers, de courtiers, de banques d’affaires et/ou de maisons de courtage pour ces valeurs et produits dérivés. La Banque Scotia peut toucher une rémunération dans le cadre de ces interventions. Tous les produits et services de la Banque Scotia sont soumis aux conditions des ententes applicables et des règlements locaux. Les dirigeants, administrateurs et employés de la Banque Scotia et de ses sociétés affiliées peuvent siéger au conseil d’administration de sociétés.

Il se peut que les valeurs mobilières visées dans ce rapport ne conviennent pas à tous les investisseurs. La Banque Scotia recommande aux investisseurs d’évaluer indépendamment les émetteurs et les valeurs mobilières visés dans ce rapport et de faire appel à tous les conseillers qu’ils jugent nécessaire de consulter avant de faire des placements.

Le présent rapport et l’ensemble des renseignements, des opinions et des conclusions qu’il renferme sont protégés par des droits d’auteur. Il est interdit de les reproduire sans que la Banque Scotia donne d’abord expressément son accord par écrit.

MD Marque déposée de La Banque de Nouvelle-Écosse.

La Banque Scotia, de pair avec l’appellation « Services bancaires et marchés mondiaux », est une dénomination commerciale désignant les activités mondiales exercées dans le secteur des services bancaires aux sociétés, des services bancaires de placement et des marchés financiers par La Banque de Nouvelle-Écosse et certaines de ses sociétés affiliées dans les pays où elles sont présentes, dont Scotiabanc Inc., Citadel Hill Advisors L.L.C., The Bank of Nova Scotia Trust Company of New York, Scotiabank Europe plc, Scotiabank (Ireland) Limited, Scotiabank Inverlat S.A., Institución de Banca Múltiple, Scotia Inverlat Casa de Bolsa S.A. de C.V., Scotia Inverlat Derivados S.A. de C.V., lesquelles sont toutes des membres du groupe de la Banque Scotia et des usagers autorisés de la marque Banque Scotia. La Banque de Nouvelle-Écosse est constituée au Canada sous le régime de la responsabilité limitée et ses activités sont autorisées et réglementées par le Bureau du surintendant des institutions financières du Canada. Au Royaume-Uni, les activités de La Banque de Nouvelle-Écosse sont autorisées par la Prudential Regulation Authority et assujetties à la réglementation de la Financial Conduct Authority et à la réglementation limitée de la Prudential Regulation Authority. Nous pouvons fournir sur demande les détails du périmètre de l’application, à La Banque de Nouvelle-Écosse, de la réglementation de la Prudential Regulation Authority du Royaume-Uni. Les activités de Scotiabank Europe plc sont autorisées par la Prudential Regulation Authority et réglementées par la Financial Conduct Authority et la Prudential Regulation Authority du Royaume-Uni.

Les activités de Scotiabank Inverlat, S.A., de Scotia Inverlat Casa de Bolsa, S.A. de C.V. et de Scotia Derivados, S.A. de C.V. sont toutes autorisées et réglementées par les autorités financières du Mexique.

Les produits et les services ne sont pas tous offerts dans toutes les administrations. Les services décrits sont offerts dans les administrations dont les lois le permettent.