SYNTHÈSE

  • La recrudescence de la COVID-19 en Amérique du Nord et en Europe se produit alors que le nombre de cas est stable et que l’activité industrielle reprend de plus belle en Chine, ce qui laisse entendre que les cours des produits de base suivront des parcours plus divergents.

  • Les cours des métaux industriels restent bien étayés; nous nous attendons toutefois à des gains plus timorés dans les prochains mois.

  • Les perspectives plus modestes de la demande et les rajustements continus de la suroffre du début de l’année laissent entendre que la trajectoire sera timide, à court terme, pour les cours du brut.

  • La valorisation du dollar US pèse sur les cours des métaux précieux.

STABLE EN CHINE, LE VIRUS S’EMBALLE EN AMÉRIQUE DU NORD ET EN EUROPE

L’économie mondiale semble de plus en plus progresser en suivant deux voies; en Chine, le vigoureux rebond après le confinement causé par la COVID-19 est la meilleure nouvelle pour les cours des produits de base. La vigueur de la demande dans le plus grand pays consommateur de métaux dans le monde continue d’étonner à la hausse; la demande est arrimée à une relance relativement précoce, est soutenue par la maîtrise de la propagation du virus et est énergisée par les mesures de relance budgétaire et monétaire. De concert avec la plupart des prévisionnistes, nous nous attendons à ce que la Chine mène, pour la croissance, la plupart des pays cette année, en compensant la baisse de l’activité mondiale, ce qui s’était produit pendant la crise financière mondiale (CFM) de 2008-2009 (graphique 1).

 

Par contre, une seconde vague pandémique se fait jour en Amérique du Nord et en Europe. De nombreux États américains déclarent une hausse de l’infection et des taux de dépistage positif, et les poussées du virus donnent lieu à de nouvelles restrictions dans les grandes provinces du Canada. Le nombre de cas atteint ou avoisine des sommets journaliers absolus en France, au Royaume-Uni et dans les Pays-Bas, qui ont réinstitué certaines mesures de confinement. Il est évident que si elle se poursuit, cette tendance pourrait effacer les gains réalisés dans les derniers mois, même si nous avons lieu de croire que les prochaines mesures de confinement seront moins généralisées que celles qui ont été mises en œuvre pendant la première vague.

Sur cette toile de fond, les tensions commerciales et diplomatiques entre la Chine et les États-Unis restent d’actualité. Il faut se rappeler que l’an dernier, l’incertitude liée au bras de fer entre les deux grandes puissances économiques mondiales a pesé sur l’activité industrielle. Puisque la campagne électorale présidentielle bat aujourd’hui son plein aux États-Unis, on peut s’attendre, au moins dans les prochaines semaines, à d’autres bravades politiques autodestructrices.

LES MÉTAUX INDUSTRIELS CONTINUENT DE MONTER; OR, IL NE FAUT PAS S’ATTENDRE À CE QUE L’EXPLOIT DE 2009 SE RÉPÈTE

L’exceptionnelle flambée du cuivre — qui a perduré au début de septembre, mais qui s’est en quelque sorte ralentie vers la fin du mois — appelle des comparaisons avec l’explosion qui a suivi la crise financière mondiale. Malgré les parallèles, nous rappelons certaines différences essentielles. D’abord, le choc de la pandémie sur l’offre, qui a coïncidé avec le dur coup d’abord porté à la demande, a contenu à moins de 30 % la baisse des cours du pic au creux — contre une dégringolade de plus de 60 % au S2 de 2008. En raison de la tourmente soutenue dans la production sud-américaine, qui paraît désormais moins probable en raison de la stabilité des cas dans les grandes régions minières, il se pourrait qu’il y ait une moins grande marge de manœuvre qu’en 2009, à l’époque où les réactions à l’offre étaient plus décalées. Le durcissement des marchés physiques et les plans de dépenses publiques de la Chine devraient soutenir, à court terme, l’élan des prix; nous nous attendons toutefois à des gains plus modestes pour le cuivre au début de 2021 par rapport à 2009-2010.

Les cours des autres métaux de base comme le zinc et le nickel continuent de cadrer largement avec la reprise de l’économie mondiale. Les liquidités injectées par les banques centrales et la glissade du dollar américain au début de l’année viennent aussi étayer ces cours.

Les cours du minerai de fer continuent d’évoluer dans la fourchette des 115 $ à 120 $ US/t, ce qui représente une hausse de plus de 20 $/t par rapport aux mois qui ont précédé le début de la pandémie — mais semblent vouloir se replier. Ce métal, qui est aussi un élément essentiel dans la production sidérurgique, profite de l’essor dans le secteur industriel chinois. On a de plus en plus le sentiment que l’offre pourrait rattraper la demande, ce qui explique le récent repli des cours. La production brésilienne du minerai de fer semble vouloir reprendre des couleurs, et les stocks dans les ports chinois ont peu à peu évolué tendanciellement à la hausse depuis la mi-août. Le grand producteur Vale a aussi annoncé des plans de relèvement de la production dans l’ensemble de ses opérations, ce qui fortifie les prévisions des autres entreprises pour une production meilleure qu’escompté au T4. Nous entrevoyons une nouvelle détente des cours à l’orée de 2021.

UN MOIS BIEN REMPLI POUR LES MARCHÉS PÉTROLIERS

Le WTI a reculé en septembre. Les prévisions plus anémiques que prévu dans la demande de brut publiées par l’OPEP et l’EIA constituent le haut fait de l’évolution de la conjoncture, bien que les marchés aient paru déjà commencer à intégrer dans les cours les craintes liées au virus. Aux États-Unis, la production est elle aussi sortie de convalescence après avoir été interrompue à cause de l’ouragan Laura; cet arrêt de la production s’est étendu jusqu’au début de septembre. Dans l’ensemble, ces effets ont fait passer l’indice repère américain sous la barre des 40 $ US le baril pour une grande partie du mois, après qu’il se soit établi à une moyenne de l’ordre de 42 $ US le baril en août. La nouvelle détérioration de la conjoncture économique — que ce soit en Amérique du Nord ou en Asie, comme le prévoit le rapport — pourrait à l’évidence exacerber la léthargie des cours, même si nous constatons que la demande d’hydrocarbures américains a généralement continué de s’améliorer en septembre (graphique 2).

 

Dans la foulée du plongeon de septembre, l’OPEP+ a maintenu jusqu’en décembre ses plans actuels de contingentement de la production de 7,7 millions de bpj, en insistant toutefois pour dire que les pays membres se gardent une marge de manœuvre permettant d’adopter de nouvelles mesures si la conjoncture les y oblige. Cette déclaration a légèrement relevé le Brent et le WTI; toutefois, la durabilité de cette remontée reste à confirmer. Les premières inquiétudes voulant que l’Arabie saoudite ait tenté d’inonder le marché du brut américain semblent pour l’instant s’être dissipées en raison du repli considérable des importations de pétrole au départ du Royaume.

Aux États-Unis, les raffineries sont aux prises avec une conjoncture de plus en plus difficile. Les marges de craquage du port de New York et de la côte du golfe du Mexique sont nettement inférieures aux moyennes saisonnières, en raison des stocks de produits toujours aussi pléthoriques. Cette évolution continue de donner lieu à des rythmes léthargiques dans l’utilisation des raffineries, qui pourraient bien évoluer tendanciellement à la baisse à court terme à la lumière de la suroffre actuelle et du ralentissement potentiel de l’activité économique et de la consommation de carburant dans l’ensemble.

En raison de ces difficultés, le WCS a plongé à environ 2 $ US le baril dans les dernières semaines, dans la foulée d’une première poussée de l’indice repère du Western Canadian Select parce qu’Inter Pipeline a fermé son réseau Polaris. Le service a été rétabli en partie; pourtant, la réduction subséquente dans le débit de diluants a obligé au moins un gisement de sables pétrolifères à cesser de produire jusqu’à ce que la capacité de transport revienne à la normale. Dans le même temps, le marché pétrolier de l’Ouest canadien poursuit son long processus de rééquilibrage. Les données décalées de juillet ont permis de constater un creux en huit ans pour les expéditions de pétrole brut par chemin de fer, signe du basculement dans l’espace désormais libre dans les oléoducs en raison de la léthargie des cours et du plongeon de la production, aujourd’hui en train de reprendre du mieux. Les stocks de brut albertains, pléthoriques avant la pandémie, ont aussi plongé à des niveaux sans précédent depuis le début de 2019.

À Terre-Neuve et au Labrador, le prometteur début d’année cède de plus en plus la place à de nouvelles craintes à propos du secteur pétrogazier. Husky, promoteur du projet d’agrandissement de West White Rose, jugé essentiel à la viabilité à long terme du gisement de pétrole en mer existant White Rose, est en train de réviser ce projet, et le gouvernement provincial a refusé de donner suite aux demandes d’aide publique directe. Dans le même temps, les activités du gisement Terra Nova sont toujours suspendues sans qu’on ait annoncé de date de reprise, ce qui érode une partie des gains liés à la remise en service soutenue de la production du gisement Hebron (graphique 3, page 2).

 

LE DOLLAR US, VALEUR REFUGE, FAIT PLONGER LES MÉTAUX PRÉCIEUX

Les cours du lingot ont chuté en deçà de 1 900 dollars US l’once vers la fin de septembre, après avoir passé une grande partie d’août au-dessus de la barre des 2 000 dollars US l’once. Sur les marchés de changes, dont la demande porte à la hausse le dollar US, la pression plus récente qui s’exerce sur la vente semble tenir compte de la perception d’un risque relatif plutôt qu’absolu (graphique 4, page 2). À première vue, la valorisation de la monnaie américaine malgré le risque politique intérieur avivé et la hausse du nombre de cas de COVID-19 paraît contre-intuitive; toutefois, le billet vert est considéré comme une planche de salut dans la tempête des infections en Europe. À moyen terme, les fondamentaux du métal jaune restent constructifs. Surtout, la tolérance avouée de la Réserve fédérale vis-à-vis de la hausse de l’inflation, malgré les difficultés de la mise en œuvre, pourrait peser sur les taux réels américains.

 

En septembre, l’argent s’est aussi replié : une baisse prononcée s’est matérialisée dans les dernières semaines. La valorisation du billet vert comme de l’or a été le facteur qui explique cette baisse. On s’attend à l’affaissement de la construction et de l’activité manufacturière en Occident — le « métal blanc » est moins tributaire de la consommation chinoise que ses pendants industriels —, ce qui semble aussi peser de plus en plus sur les cours.

LES POLITIQUES QUI SOUS-TENDENT LES INDUSTRIES CANADIENNES DU BOIS D’ŒUVRE ET DE L’ALUMINIUM BASCULENT (À NOUVEAU)

En septembre, le gouvernement de la Colombie-Britannique a adopté de nouveaux règlements pour aider l’industrie intérieure du bois d’œuvre. Les nouvelles règles — qui devaient entrer en vigueur en juillet, mais qui ont été reportées à cause de la pandémie — favorisent la production et la transformation intraprovinciales du bois d’œuvre en durcissant les conditions dans lesquelles on peut délivrer les licences d’exportation. En données constantes, elles pourraient faire monter les coûts de l’industrie dans une période où les cours sont astronomiques, même s’ils se sont récemment repliés après avoir atteint des niveaux intenables. On pourrait s’attendre à des gains de prix intérieurs plus modestes dans la mesure où la politique n’encourage pas l’accroissement de la production, qui continue de se rétablir des coupures induites par la pandémie, même si les pénuries de bois d’œuvre continuent de représenter un problème dans tout le Canada. Sur cette toile de fond, les conflagrations sur le territoire continental de la Colombie-Britannique et sur la côte ouest américaine viennent, figurativement et littéralement, jeter de l’huile sur le feu du durcissement de l’offre de bois d’œuvre.

Les producteurs de métaux canadiens ont eu droit à de bonnes nouvelles quand l’administration Trump a à nouveau renoncé à ses menaces d’appliquer des sanctions tarifaires aux importations d’aluminium issues du Grand Nord Blanc. Cette volteface est apparemment une réaction aux plans de mesures de rétorsion dans les États pivots de la présidentielle américaine, même si dans une certaine mesure, ces menaces n’ont jamais été crédibles, puisqu’il est bien connu que les États-Unis dépendent des livraisons canadiennes pour répondre aux besoins de leur marché intérieur.

 

NOTE TECHNIQUE

Indice Scotia des prix des produits de base – Principales exportations canadiennes

Janvier 2007 = 100

Le présent indice a été conçu pour suivre les variations des prix au comptant ou de vente en dollars US pour des marchandises et des produits manufacturés à base de matières premières du Canada sur les marchés d’exportation. Le poids de chaque produit repose sur la valeur de ses exportations nettes en 2010. Avant janvier 2007, le poids de chaque produit reposait sur la valeur de ses exportations entre 1995 et 1997. Toutefois, dans le cas du brut et des produits pétroliers raffinés, du papier de pâte maigre non couché et du carton doublure, on utilisait la valeur des exportations nettes. Le Canada importe une grande quantité de ces produits; par conséquent, l’emploi de la seule valeur des exportations aurait surestimé leur contribution à la performance commerciale du Canada.

La composition de l’indice est la suivante :  

PÉTROLE ET GAZ

Produits pétroliers bruts et raffinés ($ US par baril) le prix du pétrole brut non corrosif léger MSW à Edmonton (auparavant, prix du pétrole brut Edmonton Par) et prix du pétrole lourd Western Canadian Select à Hardisty, en Alberta; écarts de prix par rapport au prix des contrats à terme à échéance rapprochée sur le WTI provenant de Bloomberg.

Gaz naturel ($ US le millier de pieds cubes) Prix à l’exportation moyen de l’Office national de l’énergie.

Liquides du gaz naturel (LGN – propane, butane, éthane et pentanes plus) ($ US le baril) Prix du propane à Edmonton et à Sarnia.

 

MÉTAUX ET MINÉRAUX

Cuivre et produits ($ US la livre) Cours officiel au comptant à Londres pour le cuivre de catégorie A.

Zinc ($ US la livre) Cours officiel au comptant à Londres SHG; avant septembre 1990, prix des producteurs américains pour le zinc de haute qualité, livré.

Plomb ($ US la livre) Cours officiel au comptant à Londres; avant janvier 1991, prix des producteurs américains pour le plomb de qualité ordinaire, livré.

Aluminium et produits ($ US la livre) Depuis 1979, cours officiel au comptant à Londres.

Nickel ($ US la livre) Depuis 1980, cours officiel au comptant à Londres.

Or ($ US l’once) Prix de l'or LBMA en après-midi, à compter du 20 mars 2015.

Potasse ($ US la tonne) Chlorure de potassium standard, prix au comptant, FAB à Vancouver. 

Soufre ($ US la tonne) À l’état solide, prix au comptant, FAB à Vancouver.

Charbon métallurgique ($ US la tonne) Prix contractuel du charbon dur cokéfiable de première qualité, FAB à Vancouver.

Minerai de fer (cents US la tonne métrique sèche) Prix au comptant des fines ayant une teneur en fer de 62 %, livrées CFR à Qingdao, en Chine; avant janvier 2011, prix contractuel des concentrés ayant une teneur en fer de 66 % en provenance du Labrador et du Québec et exportés vers l’Europe du Nord (FAB à Sept-Îles).  

Uranium ($ US la livre) Contrats à terme à échéance rapprochée sur l’U308, selon Bloomberg.

Molybdène ($ US la livre) Depuis mars 1992, prix MW du courtier de l’oxyde de molybdène.

Cobalt ($ US la livre) Prix MW du courtier.

 

PRODUITS FORESTIERS

Bois d’œuvre et produits ligneux, 2 x 4 de pin-sapin-épinette de l’Ouest, catégorie no 2 ou supérieure ($ US le mpmp), FAB à l’usine.

Panneaux de particules orientées ($ US le millier de pieds carrés), Centre-Nord des États-Unis, 7/16 de pouce.

Pâte kraft blanchie de résineux de l’hémisphère nord ($ US la tonne) Prix de vente, livrée aux États-Unis.

Papier journal ($ US la tonne) Prix de vente moyen, 45 grammes par mètre carré, livré dans l’Est des États-Unis.

Papier spécial à base de pâte mécanique ($ US la tonne courte). Papier glacé A, 35 lb, livré aux États-Unis.

Carton doublure ($ US la tonne courte), livré dans l’Est des États-Unis, escompte régional compris.

 

PRODUITS AGRICOLES

Blé et farine ($ US la tonne), DNS de première qualité à 14 % de protéines à Duluth, au Minnesota; avant avril 2011, CWRS de première qualité à 13,5 % de protéines à St-Laurent.

Orge ($ US la tonne), Agroalimentaire Manitoba no 1 : prix global au comptant de l’orge de l’Ouest canadien; données statistiques no 1 à Lethbridge (Alberta).

Canola et oléagineux ($ US la tonne) Classé Canada no 1, rendu Vancouver.

Bovins et bœuf ($ US le quintal) Bouvillons de plus de 1 051 livres à Toronto; depuis janvier 1993, moyenne ontarienne.

Porcs ($ US le quintal) Indice 100 du porc à Toronto; depuis janvier 1993, moyenne ontarienne.

Poissons et crustacés ($ US la livre) Prix du saumon coho argenté de la côte Ouest et du homard de l’Atlantique; avant 1986, filets et blocs de morue.

 

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