Mondialisation : La puissance du partenariat avec les jeunes entreprises d’Amérique latine

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Par Diana Hart

Quand on pense aux centres reconnus pour l’innovation, la créativité et la collaboration en vue de changer le monde, il est temps de penser à d’autres lieux que Silicon Valley.

Des chefs de jeunes entreprises, des accélérateurs, des représentants du gouvernement et des investisseurs de pays d’Amérique latine (comme l’Uruguay, le Brésil, le Pérou et la Colombie) ont rencontré leurs homologues canadiens à Toronto au cours de la quatrième conférence annuelle des jeunes entreprises d’Amérique latine.

De tels événements apportent beaucoup aux jeunes entreprises à la recherche d’expansion, explique Thayde Olarte, vice-présidente, Partenariats avec les entreprises de technologie financière, à la Banque Scotia, qui a parrainé la conférence.

Si Mme Olarte a un conseil à donner aux jeunes pousses, c’est de miser sur leur capacité à collaborer, particulièrement à leurs débuts. « Elles doivent s’associer à une entreprise en mesure de joindre une masse critique ciblée. Aussi, elles doivent être ouvertes à recevoir du mentorat et de l’aide d’experts, particulièrement dans des domaines comme le marketing, l’efficacité opérationnelle et le recrutement.»

Puisqu’il existe plus de 1 000 entreprises de technologies financières en Amérique latine et au Canada,Mme Olarte pense qu’il s’agit d’un terreau fertile pour apprendre les unes des autres et des institutions financières établies, en vue de créer des partenariats qui seront avantageux pour leurs clients, au bout du compte.

« À mon avis, les banques sont des partenaires naturels pour les jeunes entreprises. Nous avons une clientèle établie, l’expérience dans le secteur financier et des employés talentueux qui sont ouverts aux idées nouvelles, explique Mme Olarte. Nous collaborons avec de jeunes entreprises afin d’harmoniser les besoins, les cultures, les langues. Les jeunes entreprises peuvent être réticentes à travailler avec une grande entreprise par crainte de se perdre. Nous nous assurons donc de les mettre en contact avec la bonne personne, que ce soit à notre Usine numérique à Toronto ou dans nos bureaux ailleurs dans le monde.»

Outre celle de Toronto, la Banque Scotia a mis sur pied un réseau d’Usines numériques (des pôles d’innovation) dans chacun des pays de l’Alliance du Pacifique, soit le Mexique, le Pérou, le Chili et la Colombie.

Mme Olarte souligne que la Banque cherche constamment à collaborer avec des personnes créatives qui ont des idées nouvelles, et pas seulement avec des entreprises de technologie financière.

« Bien sûr, nous travaillons avec des entreprises de technologie financière, mais il y a beaucoup d’autres types de jeunes pousses qui pourraient travailler dans des secteurs pertinents pour nous, explique Mme Olarte. Au fond, la technologie, c’est un facilitateur. Par exemple, pensons à des entreprises qui développent un marché en ligne pour les restaurants. Ne pourrait-on pas envisager une appli de ce genre pour aider les titulaires de nos cartes de crédit? »

Cliquez ici pour visionner l’exposé de Mme Olarte durant la conférence.